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Troisième jour de grève générale des dockers
27 septembre 2012
C’est aujourd’hui que les dockers de la SAMR et leur direction doivent se retrouver autour d’une table dans le cadre du Comité d’entreprise. La question des négociations salariales obligatoires sera-t-elle abordée ? C’est là le nœud du problème et l’intransigeance de la direction pourrait encore aggraver la situation. La solidarité des dockers ne faiblit pas, tous sont entrés dans le mouvement.
Hier matin, une nouvelle assemblée générale s’est tenue devant les grilles de l’enceinte portuaire. La grève illimitée des dockers est reconduite. Ces derniers dénoncent le mutisme de la direction de la SAMR, qui n’a pas prévu de s’exprimer avant aujourd’hui, lors de la réunion du comité d’entreprise. Ce qui signifie qu’aucune rencontre entre les délégués syndicaux et le directeur de la SAMR n’était prévue hier. Toutefois, la réunion d’aujourd’hui pourrait tourner court, si la question des NAO n’est pas mise sur la table.
« Prêts à aller jusqu’au bout »
Les dockers sont toutefois déterminés à obtenir la tenue de ces négociations annuelles obligatoires. "Ce n’est pas le premier dur combat que nous menons, et nous sommes prêts à aller jusqu’au bout", a dit sur un ton très ferme Michel Séraphine, secrétaire général de la CGTR Port et Docks, tout en rappelant l’affaire Théo Hilarion, ce docker qui avait été grièvement touché à l’oeil par le tir d’un gendarme mobile lors de la répression d’une manifestation au Port-Est en 1994.
Pour sa part, Danio Ricquebourg, secrétaire adjoint de la CGTR Port et Docks, a rappelé le contexte de ce mouvement de grève. Il a par ailleurs indiqué : « Qu’on arrête de dire qu’on bloque l’économie réunionnaise. Ce n’est pas nous qui la paralysons, ce sont les directeurs qui nous privent de nos droits ».
Depuis ce lundi et l’échec des négociations sur les NAO, les grévistes n’ont pas eu de rencontres avec la direction. Mardi, les dockers de la SAMR, qui avaient entamé un mouvement de grève depuis le mercredi 19 septembre, ont durci le ton. Les délégués syndicaux avaient tenu à rendre compte de la situation de la SAMR et du port lors d’une assemblée, et la grève générale illimitée avait été votée par tous les personnels portuaires.
Une augmentation de 4%
Conséquence : l’activité du Port-Est est totalement paralysée. Plus rien n’entre ni ne sort de l’enceinte portuaire. Ce sont plus de 1.000 conteneurs qui sont en souffrance sur les quais. Notons également que le Marion-Dufresne, navire scientifique, avec à son bord plusieurs chercheurs, reste à quai alors qu’il aurait dû partir en expédition depuis samedi.
Ce lundi déjà, le mouvement de protestation avait partiellement paralysé le Port Est. Par solidarité avec les salariés de la SAMR, deux autres sociétés de manutention, la SOMACOM et la SGM, avaient cessé le travail.
Les salariés de la SAMR protestent contre le report des négociations annuelles obligatoires par la direction et réclament une augmentation de salaire de 4% minimum. Ce que la direction refuse.
(Source : Imaz Press Réunion)
Inquiétudes chez les chambres consulaires La CCIR, la Chambre de métiers et la Chambre d’agriculture font part de leur inquiétude . La direction de la SAMR aura-t-elle bien compris le message ce matin ? Dans un communiqué publié hier, les représentants des trois Chambres consulaires se disent « très préoccupés » par ce mouvement de protestation. Ils demandent aux parties prenantes de « reprendre le dialogue et de trouver une solution rapide au conflit » afin de permettre à l’économie de La Réunion de ne pas sombrer davantage. Rappelons que les dockers de la SAMR, en grève depuis mercredi dernier, réclament une augmentation de salaire de 4% minimum dans le cadre des NAO (Négociations annuelles obligatoires). « Sans interférer dans le dialogue social qui relève de la responsabilité des parties en conflit et des pouvoirs publics », ces dernières rappellent que « leurs ressortissants subissent déjà les effets néfastes de la crise, et qu’ils ne pourront pas supporter une asphyxie générée par le blocage du port ». Elles demandent alors aux parties prenantes de reprendre le dialogue et de trouver une solution rapide au conflit.
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