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Nouvelle hausse des prix de 0,8% au mois de mars
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12 avril 2013, par
Sur les douze derniers mois, les prix ont augmenté deux fois plus vite à La Réunion qu’en France. La hausse des prix des carburants tire les prix vers le haut. C’est la nécessité d’une réforme de fond, impliquant non seulement la fixation des prix mais aussi la réduction des inégalités de revenus. Sans cela, l’aggravation continuera, avec une facture payée essentiellement par les plus pauvres qui n’en peuvent déjà plus.
Le dernier Indice des prix à la consommation mensuel de l’INSEE vient d’être publié. Il souligne une augmentation des prix de 0,8% en mars dernier. Selon l’INSEE, les prix des carburants tirent l’indice vers le haut. Mais cela n’explique pas tout. En effet, en déduisant l’énergie, la hausse de l’indice aurait été tout de même de 0,3% en mars, et de 1,4% sur les 12 derniers mois. Cela situe donc La Réunion bien au-dessus de la France en termes d’inflation.
Or, à La Réunion, une grande partie des revenus sont fixés par l’État ou des institutions situées en France : les minima sociaux, les retraites, le SMIC, les allocations chômage. C’est le cas pour les revenus des Réunionnais vivant en dessous du seuil de pauvreté, soit la moitié de la population.
Pour déterminer l’évolution des salaires, pensions et allocations, l’État s’appuie sur la réalité économique de la France, à 10.000 kilomètres de La Réunion. Si en France, les prix augmentent de 1%, alors c’est en fonction de ce 1% que tout changera. Si à La Réunion les prix augmentent de plus de 2%, la hausse des revenus fixés par l’État ne sera pas fonction de la réalité ici, mais de celle de la France. Sans mesure corrective, les Réunionnais peuvent donc se préparer à une perte de leur pouvoir d’achat.
Cela intervient dans un pays où les prix sont déjà beaucoup trop élevés. L’État reconnaît cette situation, puisqu’il verse à ses agents une prime de vie chère qui, cumulée avec l’index, atteint 53% de bonus salarial.
La sortie de la crise ne peut pas se régler dans le cadre actuel, c’est le constat d’un système à bout de souffle. Pour une réforme structurelle, le débat est lancé notamment par le PCR. Tout est à discuter, et en particulier les prix et les revenus afin de réduire les inégalités qui minent la cohésion de la société réunionnaise.
Manuel Marchal
Le communiqué de l’INSEE Au mois de mars 2013, l’indice des prix à la consommation des ménages augmente de 0,8%. Sur les douze derniers mois (mars 2013 / mars 2012), les prix progressent de 2,2% contre 1,0% en France. Les hausses des prix de l’énergie, des services et de l’alimentation expliquent l’augmentation de l’indice en mars 2013. Hors énergie, la hausse des prix est de 0,3% sur un mois et de 1,4% sur les douze derniers mois. Les prix de l’énergie augmentent fortement (+ 7,3%) sous la pression des prix des produits pétroliers (+ 11,1%). Le prix de la bouteille de gaz retrouve au 1er mars un prix non subventionné de 21,73 euros, soit une hausse de 44,9%. Les prix des carburants croissent de 2,6% (+ 3,1% pour le supercarburant et + 1,6% pour le gazole). Les prix des services augmentent de 0,5%. Cette hausse est portée par les prix des transports et communications (+ 2,1%). En effet, les services de transport renchérissent de 4,3% sous l’effet d’une hausse de 6,3% des tarifs des transports aériens de voyageurs. Les loyers et services de santé augmentent très faiblement tandis que les prix des « autres services » baissent légèrement (- 0,1%). Les prix de l’alimentation augmentent de 0,8% sur un mois et de 5,2% sur un an. Cette hausse est portée à la fois par les prix des produits frais (+ 3,3%) et par ceux de l’alimentation hors produits frais (+ 0,4%). Tous les produits frais participent à la hausse : les fruits (+ 6,5%), les poissons et crustacés (+ 4,3%) et les légumes (+ 1,3%). Les prix du tabac sont stables en mars mais ils augmentent de 6,3% sur un an. Seul grand poste à bénéficier d’une baisse au mois de mars, les prix des produits manufacturés diminuent de 0,3%, dans un contexte de fin de période de soldes (jusqu’au 8 mars). Ainsi, les prix de l’habillement perdent 0,8% et ceux des autres produits manufacturés baissent de 0,4%, en particulier les équipements audiovisuels, photographiques et informatiques (- 1,4%) et les appareils ménagers (- 1,6%). A contrario, les prix des chaussures repartent à la hausse (+ 2,1%). |
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