CGPER et FDSEA interpellent l’Etat

Inquiétude des agriculteurs à cause des barrages

21 novembre 2018

La CGPER et la FDSEA ont relayé hier l’inquiétude des 7.700 exploitations agricoles en raison du blocage des discussions qui entraînent le maintien des barrages.

« Après un début d’année 2018 marqué par les aléas climatiques qui ont fortement fragilisés nos exploitations agricoles nous sommes à nouveau confrontés aux difficultés du fait de l’actualité », rappelle la CGPER. « Nous comprenons et partageons les revendications avancées par le mouvement « des gilets jaunes », cependant les blocages opérés depuis le samedi 17 novembre mettent en péril les différentes exploitations agricoles de l’île :
- Manque d’approvisionnements en aliment pour les éleveurs,
- Difficultés de livraison pour les canniers, les maraîchers,
- Campagne export très compromise,
- Situation sanitaire dans les élevages très préoccupante (absence d’équarrissage).
La CGPER sollicite les différentes autorités administratives, Préfecture notamment, pour qu’une solution urgente soit proposée et trouvée afin de maintenir l’activité des 7 700 exploitations agricoles du département. »

Pour sa part, la FDSEA souligne que « De nombreux éleveurs, toutes filières confondues, qui ne détenaient pas de stocks d’aliments debétail ou très peu, ne sont plus en mesure de nourrir leurs animaux. Si la situation perdure 24 à 48 heures, très peu d’exploitations auront encore une marge de manoeuvre.
 « La fillière Lait connaît ses premières pertes. Une partie de la production a été jetée hier, faute de ne pouvoir etre livrée aux industriels ».
La FDSEA demande à rencontrer le Sous-préfet de Saint-Pierre, « afin d’envisager des mesures d’urgence, et notamment :
- d’organiser des convois pendant le couvre-feu afin de permettre le réapprovisionnement des exploitations en aliments de bétail, de livrer leurs productions aux coopératives et de faire partir les animaux à l’abattoir ;
- de maintenir a minima l’activité au sein des exploitations. Les agriculteurs doivent avoir accès aux stations requisitionnées afin de réapprovisionner en carburant leurs engins de transport qui servent à acheminer le fourrage et nourrir les cheptels bovins. »

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