Inscriptions ? Rentrée universitaire ?... A quand les vraies questions ?

22 mai 2008

Suite aux difficultés et l’impasse vers lequel se dirige notre Université, le recteur se substitue au président de l’Université pour l’organisation des élections et nomme un médiateur pour l’application de la loi relative aux libertés et responsabilités des Universités.
L’UNEF Réunion se félicite de cette première avancée qui, nous l’espérons, instaurera un climat de dialogue et de concertation au sein de notre Université.

L’UNEF Réunion, première organisation étudiante de l’île, demande à tous les acteurs de l’Université de La Réunion de prendre leurs responsabilités et de prendre acte des avancées obtenues pour sortir, enfin, de la crise.
L’UNEF Réunion reçoit régulièrement des étudiants inquiets pour leur avenir suite à la situation actuelle de l’Université de La Réunion.
Plus particulièrement, nous demandons à la coordination étudiante de prendre en considération les échéances de la prochaine rentrée universitaire et les attentes des étudiants soucieux de poursuivre leur cursus universitaire.
L’UNEF Réunion est une organisation totalement indépendante et ne se laissera pas manipuler par aucun groupe. L’intérêt des étudiants est notre priorité et nous prendrons toutes les mesures nécessaires dans cet intérêt.

Halte à la manipulation, à l’incohérence et aux aberrations !

L’UNEF a été la première organisation à instaurer un rapport de force en perturbant le Conseil d’administration (CA) du 18 avril dernier. Depuis, par le biais de la coordination, la mobilisation a pris de l’ampleur avec le blocage des différents Conseils, le soutien des enseignants et le soutien de certains élus.
Ce rapport de force a permis de recentrer les étudiants au cœur des préoccupations universitaires. Lors du CA du 15 mai, nous aurions pu obtenir une meilleure représentativité, des garanties pour un renouvellement de la gouvernance universitaire et pour assurer la meilleure participation des étudiants aux élections.

La coordination reste dans une attitude de blocage, refuse la discussion, s’obstine dans la démission de la présidence et oublie l’intérêt des étudiants et celle de l’établissement.
La coordination, aujourd’hui, joue le jeu du président de l’Université et cautionne son maintien jusqu’à la fin de l’année 2008.

L’UNEF Réunion prête pour les prochaines échéances électorales.

La loi oblige l’Université de La Réunion à organiser des élections universitaires avant le 11 août prochain. Auquel cas, notre Université serait dans l’illégalité totale et la situation deviendrait très préjudiciable pour les étudiants réunionnais.
De plus, l’organisation d’élections le plus tôt possible est le seul moyen de sortir de la crise et de garantir une organisation optimale de la prochaine rentrée universitaire.

D’ores et déjà, nous avons demandé une rencontre avec le médiateur, Monsieur Patrick Hervé, afin de lui présenter nos craintes et nos orientations pour sortir notre Université de la crise.


« Nous ne participerons pas au CAEN le jeudi 22 mai »

Les syndicats FSU, SGEN-CFDT, SGPEN-CGTR et FCPE dénoncent

Pourquoi nous ne participerons pas au CAEN du jeudi 22 mai.

Le Conseil académique de l’Éducation nationale ne s’est pas réuni depuis près d’un an, alors même que des questions cruciales se posent avec acuité dans le secteur éducatif à La Réunion : carte des formations, Bac pro, langue régionale, plan de rattrapage, personnels précaires des lycées et collèges, ...
C’est pourquoi, nous nous étonnons que Monsieur le Recteur ait précisément choisi de convoquer cette instance à la date d’une grève nationale largement communiquée dans les médias et ailleurs.

Nous ne pouvons que nous interroger en effet sur cette curieuse concordance à l’heure où le gouvernement et le Président de la République multiplient les discours provocateurs à l’encontre des personnels de l’éducation, face à des mouvements de contestation auxquels ils ne répondent que par des menaces sur le droit de grève et, d’une façon générale, par le mépris et le refus de tout dialogue véritable avec les acteurs et les usagers de l’école publique.
Nous déplorons également, d’une manière générale, tous les simulacres de “dialogue social” qui n’ont de dialogue que le nom, puisque il n’est jamais tenu compte de l’avis des partenaires sociaux, que bien souvent, les décisions sont prises préalablement à toute concertation, qui, au final, ne sert alors à l’administration qu’à communiquer en direction de l’opinion publique. Les instances paritaires ne doivent pas servir de chambre d’enregistrement, encore moins de moyen pour briser une grève et priver les cortèges de leurs représentants syndicaux.

Pour les organisations sus-citées :
Christian Picard, Jean-Louis Belhote, Patrick Corré, Odel Oumana


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