
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
L’OIT signe l’arrêt de mort du CNE : une nouvelle victoire
17 novembre 2007, par
Pour l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le CNE est illégal. C’est une nouvelle victoire contre la précarité. Les travailleurs ayant dû signer un CNE pour être embauchés doivent voir leur contrat requalifié en CDI de droit commun. La norme, c’est l’emploi durable.
Licencier sans motif pendant une période d’essai pouvant aller jusqu’à 2 ans : le Contrat Nouvelle Embauche (CNE) ouvre la porte à de nombreux abus. En effet, le CNE déséquilibre le rapport entre le salarié et le patron au profit de ce dernier.
Créé pour soi-disant faciliter les embauches, le CNE met sous pression le travailleur. Saisi par FO, l’Organisation Internationale du Travail a clarifié davantage la situation.
L’illégalité de ce type de contrat est donc manifeste et reconnue au plus haut niveau juridique. Deux raisons conduisent à cet arrêt.
Coup d’arrêt
Tout d’abord, la durée de la période d’essai pendant laquelle le CNE ouvre la possibilité de licencier. « Une durée aussi longue que 2 ans » n’est pas « raisonnable », dit l’OIT.
Par ailleurs, l’OIT souligne qu’un contrat de travail ne peut être rompu « en l’absence d’un motif valable ».
L’argumentation de l’OIT prend également en compte les différents jugements de la justice française. Le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, a jugé raisonnable une durée de 2 ans. Pour sa part, la Chambre sociale de la Cour de Cassation (plus haute instance judiciaire) a, elle, estimé qu’une période supérieure à 6 mois était excessive, rappelle le rapport de l’OIT.
Or, les recours contre les licenciements abusifs dont sont victimes des travailleurs en CNE ne relèvent pas de la justice administrative, mais bien du droit privé. Ce qui veut dire que la décision de l’OIT ne fait que renforcer les arguments des travailleurs qui sont menacés d’être licenciés sans motif.
L’arrêt de l’OIT intervient au moment où syndicats et patronat discutent de l’évolution du droit du travail. Le patronat proposait de renoncer au CNE en échange d’un accord sur une "modernisation" du Code du Travail. Parmi les attentes de la partie patronale se trouvent un allongement de la période d’essai et la possibilité pour un employeur de se séparer à l’"amiable" d’un salarié.
La norme : le CDI
Or, pour l’OIT, le CNE n’a pas lieu d’être. Cette stratégie est donc remise en cause. Car que peuvent aujourd’hui proposer les organisations patronales aux syndicats pour les convaincre d’aller vers plus de "flexibilité" ?
C’est en tout cas une nouvelle avancée pour la lutte contre la précarité. Sachant que le CNE est à la base un CDI avec des dérogations qui s’avèrent incompatibles avec le droit, il serait donc logique que tous les travailleurs ayant dû signer un CNE pour avoir droit à un travail puissent voir leur contrat requalifié en CDI. Cette décision de l’Organisation Internationale du Travail est là pour rappeler que la norme, c’est le contrat de travail à durée indéterminée, pas la précarité.
Manuel Marchal
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Messages
28 novembre 2007, 11:42, par Moine
Enfin un article qui me rassure car j’ai posé la question à plusieurs organismes qui n’ont pas su me répondre (l’anpe par exemple qui ne semble être au courant de rien et continue à proposer des CNE ) ...Donc dites moi si j’ai bien compris : le CNE est "interdit" ? Les gens en CNE sont en faite en CDI "normal" plus en CNE (avec 2 ans de période d’éssai) ?
C’est bien ça que ça veut dire ? J’ai bien compris ?
Tout le monde me prend pour une folle quand je raconte ça...Alors est ce que je suis folle ou est ce que j’ai raison ?
Merci de me répondre...ma santé mentale est en jeu !
Merci
Dorothée.
30 novembre 2007, 10:07, par sandrine
Je suis aussi victime du CNE depuis peu, et je compte pas me laisser faire. Les petits patrons n’ont qu’à prendre leur responsabilité et assumer leurs actes, je viens d’être licenciée après 6 mois de travail alors qu’ils étaient , m’a t-on dit, contents de mon travail. Malheureusemet, je ne suis pas la seule dans ce cas au sein de cette entreprise depuis deux ans. Leur motif de licenciement, baisse d’activité, alors que j’étais à un poste clé "standardiste", la dernière rentrée et hop dehors comme du linge sale et en plus du jour au lendemain sans entretien préalable au licenciement. Bref..... mes projets de construction vont restés en STAND-BY mais ce n’est pas fini
AFFAIRE A SUIVRE....