
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Intégration des journaliers communaux de Saint-André
13 janvier 2006
On apprend avec étonnement que Jean-Paul Virapoullé a décidé d’intégrer - enfin ! - ses journaliers communaux. Un revirement de situation, quand on sait qu’il se défendait depuis toujours de procéder à l’intégration de son personnel précaire, soi-disant pour cause d’illégalité.
La décision du sénateur-maire a pris effet depuis le 1er janvier 2006. Les journaliers communaux, presque 800 concernés, peuvent aujourd’hui accéder à un statut CDI. Cela signifie pour eux la possibilité d’évoluer professionnellement, avec pour les pères et mères de famille le bénéfice d’un complément de salaire en fonction du nombre d’enfants. C’est sûr, il y a une manœuvre dans l’air. On n’oublie pas que monsieur le sénateur-maire de Saint-André a essuyé une déroute lors des élections de 2004, cantonales et régionales. Mais tout laisse à penser que les élections de 2008 ont largement poussé le premier magistrat de Saint-André à faire un geste pour son personnel précaire, qui attendait ce moment depuis longtemps, disons depuis plus de 30 ans pour certains d’entre eux. On se rappelle que l’intégration n’a jamais été l’objectif premier de Jean-Paul Virapoullé, qui trouvait dans ce dossier quelque part d’illégalité.
"Li pass la min dan le do bann journalié"
L’opposition n’est cependant pas dupe. Par la voix d’Éric Fruteau, conseiller général (PCR) et membre de l’opposition au Conseil municipal de Saint-André, on entend bien garder la vigilance sur le sujet. "C’est tant mieux pour le personnel", déclare-t-il, mais de poursuivre : "nous allons rester vigilants, car il reste à Saint-André beaucoup de choses à régler en matière de droit syndical bafoué ; de la formation du personnel ; de la pression sur le personnel communal, de la liberté d’expression et de vote, mais aussi du manque d’équipement, comme par exemple pour les journaliers qui travaillent au cimetière et qui n’ont pas de matériel".
Pour l’heure, les journaliers communaux bénéficieront d’un statut plus digne. Toutefois, il ne faut pas être dupe. "Li pass la min dan le do bann journalié", lance Éric Fruteau, qui précise que les journaliers eux-mêmes doivent se montrer vigilants, notamment pour la pression qu’ils seraient amenés à subir. On se rappelle d’une incitation au vote en faveur de la constitution européenne, glissée dans le bulletin de salaire. Question de montrer qui donne du travail sur Saint-André ? Ou encore, pour l’exemple de la CIREST - ce qui revient à la même chose - lorsque l’instance recommandait d’accueillir le ministre de l’Outre-mer, François Baroin ! Aujourd’hui, plus qu’avant, on connaît la méthode de Virapoullé. Vigilance, donc.
De la transparence...
Pour la petite précision : les journaliers, quoique bénéficiant d’un statut stable aujourd’hui, ne bénéficieront pas des avantages de la Fonction publique territoriale (FPT). Donc, aucune indemnité préférentielle due au statut de fonctionnaire, pas de surrémunération non plus, mais au minimum, le journalier garde son salaire actuel. Pour l’opposition, il importe aujourd’hui que la Mairie mette en place une instance paritaire où tous les protagonistes soient représentés, qu’ils soient représentants du personnel, élus de la majorité ou de l’opposition, pour que soit défini le déroulement du plan de carrière de chacun des journaliers communaux. Mais, s’il faut le dire, disons que cette intégration vient un peu tardivement. Élections en vue ?
Bbj
C’était il y a 20 ans
Faire pression sur les employés communaux, cela ne date pas d’aujourd’hui à Saint-André, comme on peut le lire dans “Témoignages” du 10 janvier 1986. À cette époque, notre journal condamnait des licenciements arbitraires à 3 mois des élections législatives.
Aujourd’hui, Jean-Paul Virapoullé invente une “intégration” sans perspective pour que les journaliers communaux soient un jour reconnus comme membres à part entière de la Fonction publique territoriale. Où est le changement ?
Ce à quoi n’auront pas droit les journaliers saint-andréens
Le ministre délégué aux Collectivités territoriales a présenté mercredi un projet de loi relatif à la Fonction publique territoriale. Voici quelques extraits des objectifs du projet déclinés dans le compte-rendu du dernier Conseil des ministres.
"Développer la formation professionnelle tout au long de la vie et la prise en compte de l’expérience professionnelle chez les agents territoriaux.
Les agents territoriaux bénéficieront, comme les salariés du secteur privé, d’un droit individuel à la formation de 20 heures par an ; ce droit sera centré sur les formations qualifiantes de nature professionnelle. Les efforts de formation individuelle fournis par les agents territoriaux seront valorisés et pris en compte pour la promotion interne.
L’expérience professionnelle sera également prise en compte dans le déroulement de carrière : elle devient, grâce au mécanisme de la reconnaissance de l’expérience professionnelle, un équivalent de la formation statutaire obligatoire. L’entrée dans la Fonction publique territoriale de personnes venant du secteur privé sera facilitée par la prise en compte, lors des recrutements et pour la rémunération, de l’ancienneté professionnelle déjà acquise.
Pour améliorer l’intégration des agents de la catégorie C dans les collectivités territoriales, une formation initiale sera instaurée en faveur de ceux qui n’en bénéficient pas aujourd’hui".
(...)
"le projet de loi prévoit un certain nombre de mesures tendant à reconnaître aux agents territoriaux de nouveaux droits en matière de droit syndical, d’hygiène, de sécurité et de médecine préventive".
Jean-Paul Virapoullé ferme la porte à la titularisation dans la Fonction publique territoriale des journaliers communaux sous sa responsabilité. Par conséquent, tout ce qui est prévu ci-dessus est le catalogue de tout ce à quoi n’auront pas droit les journaliers saint-andréens.
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