
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Emplois aidés, logements sociaux, chikungunya...
19 décembre 2005
Tout au long de la semaine dernière, le maire et conseiller général du Port a informé la population sur la gravité des menaces qui pèsent sur la vie quotidienne des plus fragiles en raison de la politique gouvernementale. Il a appelé les citoyens à se rassembler afin de lutter pour faire respecter le droit des Réunionnais au logement, au travail, à la santé.
Samedi soir, quelque 500 travailleurs de l’enceinte portuaire ont répondu à l’invitation de la Mairie à participer au traditionnel repas de fin d’année. Une tradition créée par Paul Vergès en 1971, l’année où sa liste a été élue à la Direction de la municipalité portoise, après une grève très importante des dockers, qui avaient reçu le soutien de la commune.
Avant-hier, Michel Séraphine a rappelé ces événements, avec quelques autres qui ont marqué l’histoire des luttes des travailleurs du port de La Pointe des Galets depuis son ouverture en 1886. Le secrétaire de la fédération CGTR Ports et Docks est également revenu sur les grandes luttes de cette année pour défendre les intérêts des dockers et, à travers eux, ceux de toute La Réunion.
Solidarité
Il s’est notamment félicité de la grande solidarité qui a uni les dockers et les autres salariés de l’enceinte portuaire mais aussi la solidarité entre les ouvriers et les agriculteurs, lors du soutien apporté par la CGPER aux travailleurs de la SERMAT pour la défense de leur emploi. Michel Séraphine s’est également félicité du soutien croissant dont bénéficie la CGTR de la part des salariés du port.
Ce soutien et cette solidarité seront nécessaires pour résister l’an prochain aux nouvelles offensives du patronat contre les droits des travailleurs portuaires. Dès à présent, un rendez-vous est à noter : les 17 et 18 janvier prochains, le Parlement européen doit débattre de la directive Loyola de Palacio, qui a pour but de développer la concurrence dans et entre les ports.
27.000 familles en attente de logement
Comme on le voit, l’ambiance festive et chaleureuse qui a régné tout au long de cette soirée n’a pas empêché d’évoquer les problèmes de fond. C’est ainsi qu’après Michel Séraphine, le maire du Port est intervenu pour pour attirer l’attention des participants sur les graves problèmes auxquels la population va être confrontée dans les mois à venir. Et d’abord celui du logement. Certes, rappelait Jean-Yves Langenier, la Ville du Port continue - comme depuis plus de trente ans - à faire le maximum pour éradiquer l’habitat insalubre ; d’où, entre autres, les quatre opérations de RHI (résorption de l’habitat insalubre) actuellement en chantier. Mais il soulignait qu’en raison des carences de l’État, "le nombre de logements sociaux ne correspond pas à ce qui est demandé".
Cette année, par exemple, on n’en a construits que 3.000 dans toute l’île, alors qu’il en faudrait 7.200. Les retards s’accumulent. Résultat : le nombre de familles en attente d’un logement ne cesse d’augmenter. Il est passé de 25.000 l’an dernier à 27.000 cette année.
Ne pas rester les bras croisés
Pour l’emploi, c’est pareil. "Beaucoup de personnes se retrouvent dans le caniveau", a déclaré Jean-Yves Langenier. Et de rappeler que cela va devenir un catastrophe car les contrats d’emplois aidés qui se terminent à la fin de l’année ne seront pas remplacés par des emplois équivalents. "La présidente du Conseil général avait annoncé la création de 15.000 contrats d’avenir (CA) par an durant trois ans. Puis elle a ramené ce chiffre à 10.000. Or pour cette année, selon le préfet, il n’y a eu que quelques centaines de CA. Ce sont des contrats sans avenir. Quant au contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE), qui va être mis en place l’an prochain, il va coûter beaucoup plus cher aux communes et il y en aura moins que les CES".
Tout au long de la semaine, lors des repas de fin d’année pour le personnel communal, les personnes âgées, les associations etc..., le maire du Port a alerté la population sur "la situation préoccupante de l’an prochain". Il a invité les Portoises et les Portois à s’inspirer des luttes du passé : "par la lutte on peut faire avancer nos revendications".
Jean-Yves Langenier a conclu son intervention en appelant la population à "prendre toutes les précautions pour freiner l’extension de l’épidémie de chikungunya". Et de conclure : "l’État aurait dû faire le nécessaire, mais en ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas rester les bras croisés".
L. B.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)