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Insertion et formation
14 décembre 2006
21 jeunes âgés de 18 à 26 ans et placés “sous main de justice” suite à divers dérapages ont fait l’expérience d’un chantier d’insertion dans le cadre d’une formation pilotée par l’ONF. Le stage a duré 6 mois, de juillet à décembre 2006. Pour le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), pour l’ONF et tous leurs partenaires, c’était hier l’heure du bilan : une expérience « à recommencer », en analysant chaque point faible d’un dispositif qui a donné par ailleurs de grands sujets de satisfaction.
Pendant 6 mois à compter du 3 juillet, une vingtaine de jeunes citadins - ils étaient 16 au début de l’opération, puis 21 au fil de divers aléas expliqués par les responsables du SPIP - a suivi une formation avec l’ONF sur divers sites des hauts de Saint-Denis. Leurs chantiers les ont conduits de la dernière aire de pique-nique de la Roche Écrite à Saint-François, puis à la Plaine d’Affouche sur la ligne domaniale de “Grande Montagne” où ils ont entretenu un pare-feu, à Camp Mamode et Castel Maniquet et jusqu’au sentier des lataniers, vers Dos d’Ane. Ils ont fait du débroussaillage, de l’élagage, de l’arrachage de vigne marronne, entretenu des plantations de bois de couleur et même construit une passerelle sur le sentier de Dos d’Ane (par Grand Coin), un passage dangereux qu’ils ont ainsi sécurisé.
Cette expérience exceptionnelle a été tentée dans un partenariat complexe reposant sur le Service pénitentiaire d’insertion et de probation - dont la mission est « d’éviter la récidive » - et sur des encadrants de l’ONF, avec le concours de l’ANPE, de la Direction du Travail, de l’association “Providence Camélias Vauban - Quartiers citoyens”, de plusieurs services judiciaires (Maison d’arrêt, Juges d’application des peines), de la Mission locale Nord/Sainte-Clotilde et de la ville de Saint-Denis.
Lors de la réunion d’évaluation qui a réuni tout le monde hier à la Direction des Forêts, les responsables du SPIP ont réitéré leur volonté de démultiplier les aménagements de peine et les alternatives à l’incarcération. « C’est la meilleure façon de bien diagnostiquer la capacité des personnes à se réinsérer », a estimé Odile Traband, Directrice ajointe du SPIP, qui a porté pour ce service la conduite de l’opération.
« Objectif professionnel atteint à 100% »
Du côté de l’ONF, ils étaient plusieurs responsables impliqués dans la réalisation et le suivi de cette expérience, depuis le Directeur régional adjoint, Laurent Mercy, assisté de 3 autres cadres, jusqu’au 2 ouvriers forestiers, MM. Fontaine et Paravenant, qui ont été les encadrants hautement qualifiés des jeunes pendant ces 6 derniers mois. « Cela n’a pas été simple et lisse pour eux tous les jours », a commenté Bertrand Lefebvre, Directeur régional de l’ONF, parlant des 2 ouvriers ONF, en présentant les formations qui ont fait le quotidien des jeunes en probation pendant la durée de l’expérience. Un volet portait sur l’hygiène et la sécurité, un autre sur l’entretien et l’utilisation de petit matériel mécanique et un troisième sur la connaissance du milieu forestier (espèces, essences endémiques...). Pour ces jeunes, si ces formations ne les ont pas menés jusqu’à une qualification, ils bénéficient d’une validation d’expérience qui équivaut à un « objectif professionnel atteint à 100% », a commenté l’un des partenaires.
Du point de vue de la lutte contre la récidive, les porteurs de cette opération ont plus d’un motif de satisfaction et ils envisagent de la reconduire en 2007.
Sur 21 jeunes passés par le dispositif, 10 sortent la tête haute et avec le sourire : ce sont 10 jeunes en situation d’emploi. Trois sont candidats au RSMA, 2 ou 3 autres sont intéressés par l’activité d’élagage ou d’entretien forestier tandis que les autres cherchent encore à s’orienter. Mais ils ont globalement bien traversé l’expérience.
Les résiliations de contrat ont eu pour cause soit des actes de récidive - il y en a eu 3, dans les 3 premiers mois de l’expérience - soit des « mauvais comportements » - au nombre de 4, dans le premier mois - croisés à des complications judiciaires : certains jeunes avaient été sélectionnés alors qu’ils étaient en attente d’un jugement, et la nature de la condamnation, lorsqu’elle a été prononcée, n’était plus compatible avec le dispositif (il faut dans tous les cas avoir été condamné à moins d’un an). De ce point de vue, le personnel judiciaire a estimé qu’il y avait des choses à revoir dans la sélection des publics.
« La réussite porte de façon exceptionnelle sur 3 personnes », a souligné Odile Traband en indiquant que 3 jeunes avaient fourni, pour l’un 557 heures de travail (le maximum), pour un autre 533 heures et 526 heures pour le troisième. Dans l’ensemble, les jeunes entrés dans le système ont travaillé 5.976 heures sur les 7.010 heures théoriques de l’opération.
« La sortie positive est celle qui remet un jeune en situation d’insertion sociale, avant même l’insertion professionnelle », note Freddy Samy, Président délégué de la Mission locale Nord, pour qui « l’idée de justice se réalise dans la reconstruction de ces jeunes, au cœur de la dimension humaine et sociale qui permet à des jeunes en difficulté de prendre leur place dans la société ».
« Ces jeunes ont retrouvé le sourire, c’est à cela que se voit l’utilité de ce qu’ils ont fait pour la société. Quand ils sont arrivés, ils avaient le nez et les yeux dans les chaussures. Et là, ils revivent », a dit le Directeur régional de l’ONF.
P. David
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