
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Contrat Pour Entériner une réalité sociale ?
7 avril 2006
À l’écoute des discours de l’Intersyndicale, nous sommes devant le constat d’une précarisation générale dont les jeunes sont les premières victimes. Face à ce constat, avec le CPE et le CNE, le gouvernement tente de conformer le Code du travail à toutes les attaques dont il est l’objet depuis une vingtaine d’années. Action. Réaction.
Les organisations syndicales l’ont dénoncé : la jeunesse s’appauvrit, 30% des jeunes Français sont aujourd’hui considérés comme pauvres contre 9% en 1984. Cela veut dire qu’en 22 ans, la précarité a triplé dans le monde du travail.
Le chantage de l’emploi
22 ans c’est l’âge de la jeunesse, de cette génération précaire qui au pire est privée d’activité professionnelle, condamnée à l’impasse dans la recherche d’emploi et qui au mieux, lorsqu’elle travaille, doit faire face à la fois à l’absence de reconnaissance de ses capacités, à la sous-rémunération, au non-respect des conventions collectives et du droit élémentaire du travail. Une jeunesse qu’on spolie, une jeunesse qui grandit sous la pression permanente du chômage, le licenciement n’étant que le moteur du “turnover” des unités de productions.
À l’intérieur de cette jeunesse, il faut encore descendre d’un étage selon le quartier où l’on réside, parfois selon son accent, sa couleur de peau, et bien évidemment selon son sexe. À fonction égale, le combat de la femme n’est pas terminé pour un salaire égal, quel que soit le domaine d’activité.
Insurrection de la rue
La révolte des lycéens et des étudiants, la révolte de leurs familles qui se sont saignées à blanc pour leur offrir un avenir meilleur que le leur, sera-t-elle salvatrice ? Le CPE et le CNE ne viennent-ils pas en fait entériner une réalité de tous les jours, acter la démolition du Code du travail et le non-respect de l’humain dans le monde professionnel ? En s’opposant au CPE et au CNE, nous ne faisons que rejeter un état de fait, aurons-nous la force de pousser la révolution un peu plus loin ? Au-delà de l’opposition à un gouvernement qui se croit mandaté pour détruire tous les acquis sociaux, saurons-nous nous rejoindre, et lutter contre cette tendance naturelle vers la précarisation de l’Homme, cette simple logique économique du gain et du profit, cette dictature de l’abus ? Nous avons tous notre de Villepin, nous avons tous notre Napoléon Bonaparte.
Notre raison de lutte
Il faut faire barrage au CNE, au CPE, et il faut refuser toute situation semblable qui se cache sous un autre nom. C’est pour cela que nous défilons, lycéens, étudiants, salariés du privé comme public. Notre raison de lutte : la dignité et le respect.
Rien ne sert de défiler si de retour à nos activités, nous n’appliquons pas toute notre vigilance à soutenir dans notre entourage les personnes qui se font exploiter. Rien ne sert de manifester si nous ne veillons pas continuellement à ne pas nous-mêmes entrer dans la spirale d’un raisonnement capitaliste aux antipodes des valeurs que nous mettons tant de démonstration à défendre en descendant dans la rue. Ce n’est qu’ainsi que la marche du progrès sortira du bord du chemin.
Le monde de demain
Voilà pourquoi à chaque pas que nous ferons sous le soleil, à chaque parole des couplets que nous entonnons en chœur, ces questions ne doivent jamais quitter notre esprit et guider notre engagement pour un monde juste, celui que nous souhaitons pour nos enfants, qu’ils ne connaissent jamais ce que tant de nous connaissent aujourd’hui.
Eiffel
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