
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
14 juin 2006
Les agents de l’ANPE se sont mis en grève hier. Ils réclament l’adaptation à la réalité réunionnaise du Suivi mensuel personnalisé (SMP) impliquant une rencontre ’en face à face’ tous les mois entre le demandeur d’emploi et son conseiller ANPE. ’La systématisation du dispositif va désorganiser les services et détériorer les conditions de travail, sans apporter de réponses aux problèmes spécifiques des usagers’, estiment les syndicats.
La systématisation du Suivi mensuel personnalisé des demandeurs d’emploi a déclenché la colère des agents de l’ANPE. Hier, les syndicats nationaux ont appelé à une journée d’action. À La Réunion, l’appel à la grève a été relayé par l’Intersyndicale CGTR - FO - SNU - CFDT. Les grévistes se sont rassemblés dans la matinée devant les agences de Sainte-Clotilde et de Saint-Louis. Le fonctionnement des ANPE a été plus ou moins perturbé dans les 15 agences de l’île. Les grévistes réclament une adaptation du dispositif SMP à la réalité de la situation réunionnaise.
En effet, selon les nouvelles dispositions réglementaires récemment adoptées par l’État, le Suivi mensuel personnalisé est applicable aux demandeurs d’emploi des catégories 1, 2 et 3, c’est-à-dire aux personnes sans emploi recherchant un travail dans l’immédiat (les autres catégories regroupent des demandeurs d’emploi en poste voulant changer de travail, passer d’un temps plein à un temps partiel etc...). Le nouveau dispositif implique une rencontre mensuelle obligatoire "en face à face" entre le demandeur d’emploi et un agent, toujours le même, assurant le suivi de son dossier.
Le SMP a vocation à humaniser les rapports entre chômeurs et salariés de l’ANPE, à mieux cerner le profil et la demande de chaque demandeur d’emploi et donc à lui proposer des postes, des formations ou des stages lui donnant le plus de chances d’insertion. Le problème, selon les syndicats nationaux, est que le dispositif alourdit encore les conditions de travail déjà fortement marquées par "un évident manque d’effectif".
Formations non payées
À La Réunion, "la situation est encore plus préoccupante", estime Loïc Brown, délégué CGTR de l’ANPE Réunion. Il explique que sur les 513 agents, 350 sont affectés à la réception du public. "Sachant que 90.000 demandeurs d’emploi sont inscrits dans les catégories 1, 2 et 3, nous devrons recevoir entre 200 et 250 personnes par mois. C’est énorme", remarque-t-il avant d’ajouter qu’"en métropole, chaque agent doit recevoir entre 100 et 150 personnes, et les collègues estiment, à juste titre, que cela n’est pas possible". L’Intersyndicale demande donc que le SMP soit adapté à la réalité réunionnaise ; "Nous sommes compétents et consciencieux. Nous sommes en mesure de déterminer à quel moment un usager doit être reçu "en face à face" ou lorsqu’il suffit d’une conversation téléphonique pour régler un problème ou répondre à une question", lance Christophe Quéland, délégué confédéral CGTR. "Appliquer un dispositif de manière mécanique sans tenir compte de la réalité de terrain a d’autant moins de sens que cela va désorganiser les services, sans que nous ayons, pour autant, les moyens d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des usagers. C’est d’ailleurs d’abord de cela qu’il faudrait se préoccuper", commente Loïc Brown.
Les 2 syndicalistes rappellent en effet que depuis janvier 2006, les ASSEDIC ne participent plus au financement des formations pour les demandeurs d’emploi des catégories 1, 2 et 3. Jusqu’à présent, cet organisme prenait en charge 30% du montant de la formation, le reste étant payé par la Région. "Nous ne savons pas si le Conseil régional va maintenir cette enveloppe. Du coup, lorsqu’un usager vient nous voir pour une formation, tout ce que nous pouvons lui conseiller est d’aller se renseigner à l’ADI (Agence départementale d’insertion - NDLR) s’il est érémiste ou à la Région, ou d’attendre que nous ayons des précisions sur les financements", déplore Christophe Quéland. "C’est cela qu’il faudrait régler avant d’imposer un dispositif totalement inadapté", dit-il encore.
Les agents ont mis fin à leur mouvement dans l’après-midi. Le travail reprend normalement ce matin.
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