JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : Zot la di

24 novembre 2008

Elie Hoarau, secrétaire général du PCR

« Ensemble, libérons La Réunion des violences contre les femmes »

Elie Hoarau conduisait samedi une délégation du Parti communiste réunionnais composée notamment de Jean-Max Hoarau, Ary Yee Tchong Chi Kan, Sylvie Mouniata et Eric Fruteau. Il a expliqué l’implication du PCR dans la lutte contre toutes les formes de violences.

« Notre participation est logique, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Le PCR a toujours soutenu les manifestations contre les violences. Cela s’est notamment fait à travers notre appui aux actions de l’UFR.
C’est une lutte longue et difficile. Mais il est primordial de la mener. En effet, on ne peut pas appeler à la responsabilité, demander un effort collectif, si on n’est pas partenaires, égaux.
Or, le sort réservé à un certain nombre de femmes est totalement incompatible avec cet objectif que nous voulons atteindre. Cette lutte ne doit pas être seulement menée par les femmes. C’est un combat commun des hommes et des femmes, ensemble. Libérer les femmes de ce fléau, c’est libérer aussi les hommes, et donc toutes les Réunionnaises et les Réunionnais ».


• Marie-France :

« Poursuivre la lute »

« Je suis venue par solidarité avec les femmes battues. Nul besoin d’être personnellement confrontée à ce problème, pour se sentir concerné. Nous devons tous nous unir et combattre la violence, sous toutes ses formes. Nous devons continuer à sensibiliser les uns et les autres et poursuivre la lutte ».


• Femmes Solidaires... et Debout :

Un maître-mot : « le respect de la personne humaine »

Odette Poncet était tout naturellement dans la lutte aux côtés des victimes de violences conjugales. Elle était là pour saluer le courage de toutes ces femmes courage qui, au quotidien, se battent pour essayer de s’en sortir.
Une lutte qui s’assimile souvent au parcours du combattant, eu égard aux freins posés sur le chemin caillouteux des victimes. Et, peut-être encore plus, sur celui des femmes immigrées aux côtés desquelles Odette défilait samedi : « (...) La violence, de toute façon, c’est une problématique à deux. Ce fléau se retrouve à tous les niveaux. D’où les actions d’information, de prévention et de sensibilisation que notre association mène dans les lycées, dans le cadre d’une mission avec la Préfecture et la DRASS. Au centre de ces séances, un maître-mot : le respect de la personne humaine ».


• Michel et sa fille Mélina :

« I fé pa lo sien èk domoun »

Ils sont venus de Saint-André manifester, eux aussi, aux côtés des femmes immigrées. « Ou pe pa tir un moun la ba dann son péi é fé a li le sien in foi arivé dann out péi. Si navé pwin zasosiasyon komnsa pou défan a zot, mi wa pa koman zot té pé défann a zot. I fo tout ansamn ni kontinyé lité kont tout sort violans si tout domoun ».


• Ivan Hoareau et Jean-Marc Gamarus :

« Tous ensemble »

Ils étaient eux aussi présents dans la manifestation pour dire halte aux violences sous toutes leurs formes. Et rappeler leur volonté, à leurs niveaux respectifs, d’intensifier la mobilisation pour enrayer cette gangrène.


• Ericka Bareigts :

« Non à la violence »

La deuxième adjointe au maire de Saint-Denis avait joint, elle aussi, sa voix à celles des milliers de Réunionnaises et Réunionnais qui ont marché pour rappeler que la violence n’est pas une fatalité, mais un mal à combattre à tous les niveaux et de manière unitaire et solidaire.


« Nous, Gilbert Annette »

La Marche Blanche s’est arrêtée quelques instants devant la Mairie de Saint-Denis. Après une minute de silence, Monique Orphé a adressé le message de la Mairie de Saint-Denis.
Juste après, Gilbert Annette prend la parole pour lire le texte d’une charte commençant par ces mots : « Nous, Gilbert Annette ». Beaucoup ont été surpris par ce qui s’apparente à une tentative de récupération d’une manifestation allant bien au-delà des étiquettes.


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Messages

  • SANS JUGER NI DENIGRER QUICONQUE ;
    - Tout-à-fait sur des sujets aussi graves, accaparement, manipulations,déviances et divisions sont à soustraire obligatoirement de ces travaux que nous auront à mener pour sortir de ces schémas qui ont tant fait de mal à l’Humanité.
    Bien à vous en vous souhaitant que le meilleur et du bonheur et que nos routes sont les plus harmonieuses soient-elles et éclairées. N. ECL

  • comment diviser ; ; ; ;ce nest plus possible ; ; ; ; ;
    - combien d’enfants sont tombés ; ; ;sous le poids de notre inconscience ; ; ; ;et aussi ignorance....QUAND LE MAL EST FAIT .....IL NE RESTE HELAS PLUS QUE LES YEUX POUR PLEURER.....SILENCE


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