Plan de redressement

L’A.R.A.S.T. dément

30 mai 2006

"Un passif de près d’un million d’euros", un bus d’employés qui vient manifester au Conseil général, une subvention refusée : selon un de nos confrères, un "scénario catastrophe" se jouerait à l’ARAST, à tel point qu’un plan de redressement visant à la suppression de 60 à 80 emplois serait sur les rails...
Mais selon les personnes concernées, c’est à dire les employés et les sources proches de la direction de l’Association régionale d’accompagnement social territorialisé, rien de tout cela : il n’y a jamais eu de bus, pas plus qu’un plan de redressement. Quant à la subvention, elle a été accordée par le Département, assure-t-on à l’ARAST. Le Conseil général précise que le montant de cette subvention s’élève à 1 million 900.000 euros. Elle a été votée mercredi dernier en commission permanente et elle s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la collectivité et l’association.
Une source proche de la direction précise sur ce dernier point qu’il ne s’agissait pas d’une dotation exceptionnelle. L’association devait faire face à un décalage de trésorerie.
Cela était dû au fait que le budget de l’Agence départementale d’insertion (ADI) n’était pas voté. Les services de l’ADI sont en cours de réorganisation, ce qui explique le retard de la procédure, précise-t-on. Car en ce mois de mai, l’acompte versé habituellement par l’ADI en janvier n’est toujours pas là. Mais pendant ce temps, l’association continue à fonctionner, ce qui explique une situation financière difficile à cause de ce décalage.
C’est pourquoi l’ARAST a sollicité le Département pour le versement de cet acompte qu’elle aurait dû percevoir en janvier dernier en provenance de l’ADI. La subvention est maintenant votée, précise-t-on à l’ARAST, et la situation est régularisée.

M. M.

ARAST

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