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4 janvier 2007
Le dernier numéro de la revue “Economie de La Réunion” consacre une étude sur les métiers dans l’île et en particulier la répartition des emplois selon qu’il s’agisse des hommes ou des femmes, diplômés ou non, jeunes ou âgés. La revue revient ainsi sur l’accès au marché de l’emploi des jeunes non diplômés qui représentent plus d’un quart des jeunes qui travaillent. Quels emplois arrivent-ils à occuper malgré de grandes difficultés d’insertion ? Réponse.
En 2004, on évaluait à environ 20.000 le nombre de jeunes chômeurs sans diplôme et sans qualification professionnelle qui avaient la plus grande difficulté à s’insérer dans le marché du travail, sur un total de plus de 50.000 (en comptant les 6.000 jeunes en contrat aidé en 2004). De l’âge de 16 ans à 29 ans, l’entrée dans la vie active se fait progressivement, plus facilement pour les diplômés, mais confrontés cependant à des salaires faibles et des contrats précaires. Les jeunes non diplômés représentent environ 44% des jeunes en recherche d’emploi, et seulement 22% des jeunes qui travaillent. Mais quels métiers ces derniers arrivent-ils à occuper ?
Les emplois les plus accessibles
La revue “Economie de La Réunion” dresse un tableau des emplois les plus accessibles à cette catégorie de jeunes. Pour la plupart des jeunes non diplômés, l’accès à l’emploi s’effectue par les secteurs d’activités non qualifiés traditionnels. Sur les 38.000 jeunes en 1999 (année de recensement) qui ont un emploi, un quart est sans diplôme. Ces jeunes se répartissent dans les emplois aidés comme les “emplois verts”, le bâtiment et l’agriculture.
Ainsi, 17% des jeunes non diplômés qui ont un emploi occupent un poste d’agent d’entretien, 13% sont ouvriers non qualifiés dans le BTP et dans la même proportion pour l’agriculture. 9% sont employés dans le secteur du commerce. Les autres trouvent du travail dans le secteur socioculturel ou sportif, ou encore en tant qu’employés de maison. Ce sont concrètement 3.200 jeunes sans qualification qui sont agents d’entretien en 1999 (emplois aidés à 35%), 1.200 dans le BTP,
1.140 conducteurs de véhicules et 1.130 agriculteurs, éleveurs, bûcherons ou encore sylviculteurs. 1.160 sont maraîchers, jardiniers (“emplois verts”), viticulteurs. Mais certains secteurs, comme le BTP, recrutent des jeunes non diplômés pour des emplois qualifiés. Plus du tiers des emplois qualifiés dans le BTP étaient ainsi occupés par ces jeunes. La qualification est acquise grâce à l’expérience ou en formation en alternance.
Les femmes sont très peu représentées dans ces secteurs d’activités, puisqu’elles ne constituent par exemple que 5% de l’effectif total des conducteurs de véhicules ou des ouvriers non qualifiés du BTP. Les jeunes qui « ont échoué dans leur scolarité ou qui se sont arrêtés après le collège » sont peu nombreux à avoir bénéficié d’une « formation de remise à niveau ou d’adaptation à l’emploi », précise l’étude sur l’insertion des jeunes. Ils sont aussi peu attirés par une expérience de mobilité. En 2004, les jeunes non diplômés ne sont que 32% à être intéressés par la mobilité pour accéder à un travail, contre 53% des diplômés de niveau Bac +2 minimum.
(Source : INSEE)
Le premier employeur des jeunes est le commerce
Sans prendre en compte le niveau de qualification des jeunes, leur premier employeur est le secteur marchand. C’est du moins ce que révèle l’étude de l’INSEE pour 2004. « Parmi ces jeunes au travail, 39.000 sont salariés, dont les deux tiers travaillent dans le secteur marchand ». Ce sont essentiellement des employés et ouvriers, seuls 3% sont embauchés en tant que cadres et 15% pour les professions intermédiaires. Les femmes ont plus de difficulté à s’insérer. Comme le souligne l’étude, « un tiers seulement des actifs occupés de moins de 30 ans sont des femmes » ! Les secteurs qui les accueillent en majorité sont le social, la santé et le secteur financier.
Lorsqu’ils décrochent enfin un emploi, ils sont le plus souvent en CDD ou emploi aidé. Plus de 35% sont concernés par ces contrats précaires contre 20% des personnes en activité. De même, 23% des jeunes salariés sont à temps partiel, contre 21% pour l’ensemble. Cette part s’élève à 30% dans le secteur marchand et de moitié dans les collectivités locales. Dans 15% de cas, cette situation n’est pas souhaitée et la moitié des temps partiels sont des CDD.
Et les salaires ? Peu de jeunes salariés atteignent un salaire supérieur à 1.000 euros. « Dans le secteur marchand, plus de 40% des jeunes ont un salaire inférieur à 1.000 euros, somme correspondant sensiblement à un SMIC net. Certains ont donc bien du mal à atteindre ce minimum socio-économique, et du fait du travail à temps partiel, près de 20% ont un salaire inférieur à 900 euros ». Seuls les secteurs des activités financières proposent des salaires compris entre 1.399 et 2.300 euros pour la moitié des jeunes employés. L’écart entre les différents catégories professionnelles, par exemple entre un jeune cadre et un jeune ouvrier, est plus réduit que pour l’ensemble des salariés. « Le salaire annuel médian d’un cadre supérieur de moins de 30 ans atteint 25.000 euros, tandis que celui d’un ouvrier ou d’un employé est de 12.000 euros ».
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Messages
14 octobre 2009, 01:51, par gaston
je voudrais dire aux jeunes qui chaume comme moi de ne pas se decouragés