
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Adoption de la Déclaration d’Abidjan
18 décembre 2019
La 14e réunion régionale de l’OIT pour l’Afrique à Abidjan (Côte d’Ivoire) s’est conclue par une déclaration réaffirmant la nécessité d’une stratégie centrée sur l’humain. Des représentants de 49 pays africains ont lancé hier un appel en faveur d’une approche centrée sur l’homme pour l’avenir du travail, afin de libérer le potentiel de croissance inclusive de l’Afrique et de créer un avenir du travail avec la justice sociale.
La Déclaration d’Abidjan intitulée Vers plus de Justice Sociale : Façonner l’avenir du travail en Afrique, a été publiée par des délégués représentant les gouvernements, les organisations de travailleurs et d’employeurs, présents à la 14e réunion régionale africaine de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Cette réunion a été l’aboutissement des célébrations du centenaire de l’OIT en 2019, qui ont également marqué 60 ans de présence de l’organisation en Afrique.
La Déclaration s’appuie sur l’approche exposée dans la Déclaration du Centenaire de l’OIT pour l’Avenir du Travail, adoptée par la Conférence Internationale du Travail en juin 2019.
Elle reconnaît que des améliorations ont été apportées depuis la Déclaration d’Addis-Abeba adoptée à la 13e réunion régionale africaine en 2015 en termes de croissance économique, de réduction de la pauvreté, de salaires et d’éducation, et que « avec une population (africaine) largement jeune et dynamique… son abondance de ressources naturelles, le potentiel de croissance est prometteur. « cependant, elle reconnaît également que « les processus de transformation doivent être accélérés », et de graves inquiétudes persistent dans des domaines tels que les inégalités, le chômage et le sous-emploi, l’emploi des jeunes, le travail des enfants et le travail forcé, la migration, la protection sociale et changement climatique.
La Déclaration appelle à l’élaboration d’un Agenda du travail décent en Afrique, en mettant l’accent sur cinq priorités essentielles :
- Faire du travail décent une réalité pour la jeunesse africaine ; développer les compétences, les voies technologiques et la productivité pour un avenir meilleur en Afrique ; transformer l’économie informelle et rurale pour un travail décent ; respecter les normes internationales du travail ; promouvoir le dialogue social et l’égalité des sexes.
- Renforcer les capacités de tous à bénéficier des opportunités d’un monde du travail en mutation.
- Renforcer l’efficacité des institutions de travail pour assurer une protection adéquate de tous les travailleurs.
- Promouvoir un développement et une croissance économiques inclusifs et durables, un plein emploi productif librement choisi et un travail décent pour tous.
- Renforcer les synergies entre l’OIT et les institutions en Afrique.
La Déclaration appelle à investir dans l’éducation et la formation, à lutter contre les inégalités entre les sexes et la discrimination, à garantir les droits des jeunes, à étendre la protection sociale, à soutenir le secteur privé dans la création de croissance économique et d’emplois, à promouvoir la productivité et les voies technologiques pour un travail décent, ainsi que l’entreprenariat et le dialogue social (y compris transfrontalier), entre autres.
Se félicitant de l’adoption de la Déclaration, le Directeur Général de l’OIT, Guy Ryder, a indiqué aux délégués qu’elle constituait « la feuille de route pour guider nos efforts dans les années à venir ».
Il a souligné son fort alignement sur la Déclaration du centenaire de l’OIT pour l’Avenir du Travail, « avec son insistance sur la nécessité d’investir dans le renforcement des capacités des personnes ; dans les institutions de travail ; et dans le développement et la croissance inclusifs et durables, le plein emploi productif librement choisi et le travail décent pour tous ».
Ryder a ajouté que la réunion avait atteint son objectif fondamental en « traduisant l’Initiative et la Déclaration du Centenaire sur l’Avenir du Travail de l’OIT dans les réalités de l’Afrique et en fournissant les orientations nécessaires à son opérationnalisation ».
Il a également évoqué les défis auxquels l’Afrique doit faire face dans l’avenir du travail et s’est dit convaincu qu’ils pourraient être surmontés grâce à un ferme engagement tripartite envers les principes et les valeurs auxquels l’Organisation a adhérés au cours des 100 dernières années.
Dans son discours de clôture, le président de la 14e Réunion Régionale Africaine, Pascal Abinan, Ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection Sociale, a déclaré que le monde du travail en Afrique était confronté à des défis importants et difficiles. « Une forte volonté politique et une coordination seront nécessaires », a-t-il déclaré.
Abinan a souligné deux domaines d’action : « D’une part, fournir une formation à nos jeunes pour leur permettre d’avoir accès à un travail décent, et d’autre part la mise en œuvre effective des normes du travail car elles apportent des réponses aux problèmes qui continuent de se poser ».
La réunion était co-organisée avec le Gouvernement ivoirien. Le vice-président Daniel Kablan Duncan a donné un aperçu de l’économie et du marché du travail ivoiriens lors du panel présidentiel sur « L’avenir du travail que nous voulons pour l’Afrique », auquel il a participé au nom du président Alassane Ouattara.
Les délégués ont demandé au BIT d’élaborer un plan de mise en œuvre de la Déclaration d’Abidjan, qui sera présenté à la 338e session de son Conseil d’Administration en mars 2020, avant un examen à mi-parcours prévu pour 2021.
L’OIT est l’institution spécialisée des Nations Unies chargée des questions liées au travail. La 14e Réunion régionale africaine a réuni près de 400 participants - dont 41 ministres - représentant des gouvernements, des organisations de travailleurs et d’employeurs. La réunion a eu lieu à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 3 au 6 décembre 2019.
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