
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Nouvel épisode de la faillite de l’ARAST
8 juillet 2010, par
Lorsque le droit est dit, l’AGS (Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés) est condamnée à verser les indemnités dues aux ex-ARAST : tel est l’enseignement de la décision prise hier par les Prud’hommes, qui ont condamné l’assureur réticent à verser respectivement 10.000 et 100.000 euros à Régine Belgrade et à Jean-Pierre Rivière, tous deux anciens salariés de l’association. En rupture complète avec sa fonction sociale, l’AGS persiste dans son hostilité aux salariés, et annonce qu’elle fera appel. Un nouveau chemin de croix en perspective pour les travailleurs ?
Inexorablement, la vérité progresse dans l’affaire de l’ARAST : lorsque la loi est appliquée, les tribunaux condamnent l’AGS à payer les indemnités aux salariés qui ont perdu leur emploi après l’écroulement de l’association, au mois de novembre dernier.
Une obligation posée par le droit, dont l’AGS tente à tous prix de se dégager. Créée après la fameuse grève autogestionnaire des LIP en 1973 et placée sous l’égide des ASSEDIC, l’AGS est censée fournir un bouclier aux salariés lorsque ceux-ci perdent leur emploi dans les conditions énumérées par l’article L.143-10, qui vise les situations où « est ouverte une procédure de sauvegarde ou de redressement ou de liquidation judiciaire ». La mission de l’AGS est donc clairement d’ordre social : elle permet aux victimes des aléas de la vie économiques de subir avec moins de dureté le choc de la perte de leur emploi et de leur revenu, en assurant le paiement des salaires ou des indemnités de ruptures. A cette fin, les employeurs versent chaque mois une cotisation qui constitue ses fonds.
L’assureur… n’assure pas
L’ARAST ayant disparu à la suite d’une liquidation, la situation était claire : l’AGS devait indemniser les salariés. Très vite, il s’est avéré que l’organisme supposé protéger les travailleurs n’entendait pas mettre la main à la poche. Un comportement appuyé sur le plan politique par Objectif Réunion, qui mit tout en œuvre pour détourner les demandes des travailleurs vers le Conseil général. Sur le terrain, cette stratégie a été relayée activement par Valérie Bénard, ancienne cadre de l’ARAST, qui mit à profit sa position pour orienter les revendications loin du siège de l’AGS. Bernés par Mme Bénard, les travailleurs en détresse occupaient en vain l’Assemblée départementale. Pendant ce temps, l’AGS conservait l’argent qui leur était dû. Comme si ces appuis politiques leur conféraient un sentiment d’impunité, les dirigeants de l’AGS n’hésitaient pas à déclarer cyniquement qu’ils « avaient de l’argent » face à des travailleurs tombés en détresse au beau milieu des fêtes de fin d’année.
Entourloupes politiques
Sur le plan politique, le drame de l’ARAST a connu une clarification indiscutable avec l’entrée en 4ème position de Valérie Bénard sur la liste de l’UMP et son élection à la vice-présidence de la seule Région conquise par le parti sarkoziste, à l’issue des dernières élections régionales. Sur le plan social, la condition des salariés ne s’est pas améliorée. Certes, ces derniers réclament de plus en plus justice auprès de l’AGS, tournant le dos aux mensonges de Valérie Bénard. Pourtant, tout indique qu’ils ne sont pas au bout de leurs peines : réagissant à la décision du tribunal, l’AGS a immédiatement annoncé qu’elle interjetterait appel.
L’AGS s’acharne
En clair : face à la perspective de devoir payer leur dû aux travailleurs, l’assureur mise aujourd’hui plus sur la procédure que sur la politique pour échapper à ses obligations. Et compte imposer un nouveau parcours du combattant à des travailleurs qui ne font que demander leur droit.
Un comportement délibérément hostile aux salariés, qui montre qu’aujourd’hui, l’AGS n’a plus rien en commun avec la structure de protection sociale qu’elle était destinée à être lors de sa création…
Geoffroy Géraud-Legros
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)