Avec l’effondrement du cours de la matière première

L’ARCP réclame une baisse des prix des produits pétroliers

22 août 2011

Ce dimanche 21 août, l’Alliance des Réunionnais Contre la Pauvreté donnait une conférence de presse sur le thème de la cherté de la vie. La baisse du prix du pétrole doit être répercutée sur le prix payé par le consommateur pour acheter de l’essence ou du gaz. L’ARCP appelle à une baisse minimale de 8 centimes par litre de carburant, et revendique la bouteille de gaz à 17 euros.

Hier à Bras-Panon, l’Alliance des Réunionnais contre la pauvreté a mis l’accent sur le rôle joué par les carburants et le gaz dans le quotidien de la population réunionnaise. Les prix pratiqués, pour l’ARCP, restent un sujet préoccupant du fait d’un manque de pouvoir d’achat crucial à La Réunion.
Jean-Hugues Ratenon, porte-parole de l’ARCP, décrit la situation comme favorable pour une baisse significative des prix des carburants, tout en dénonçant les dernières hausses survenues le 1er août. Rappelons que les tarifs pratiqués actuellement sont pour le sans-plomb 1,58 euro le litre, et pour le diesel 1,22 euro pour la même quantité.
L’ARCP justifie cette baisse dans les termes suivants : « sur le plan international, les marchés sont extrêmement aléatoires. Dans la première semaine d’août, nous avons assisté à un effondrement du prix du baril de pétrole, passant de 67 euros à 55 euros ».
Et d’insister : « dès ce moment, en France, les compagnies n’ont pas hésité à répercuter une première baisse à la pompe. À La Réunion, les compagnies continuent à faire des marges extrêmement élevées et à s’enrichir davantage en période de crise, sur le dos des automobilistes et des familles réunionnaises ».

Pour une baisse minima de 8 centimes

Donc, pour l’ARCP, toutes les conditions sont réunies pour une baisse, à minima, de 8 centimes sur le sans-plomb et le diesel.
Pour cela, il demande au préfet de La Réunion d’agir pour une répercussion maximale de l’impact de la baisse des cours du baril de pétrole à la pompe.
Et d’enfoncer le clou : « En France, dans certaines stations-service, nous pouvons trouver les produits jusqu’à 1,37 euros pour le sans-plomb et de 1,21 euros pour le diesel ». Sachant qu’à La Réunion, les taxes sont moins élevées, il doit être possible de vendre moins cher que ces tarifs.
Doit-on déduire que ces entreprises travaillent à perte ? La réponse ne fait aucun doute.

La bonbonne de gaz à 17 euros

D’après l’ARCP, concernant le gaz, la cotation en vigueur actuellement a considérablement chuté passant pour le mois de juillet de 4.35 à 3.94, à ce jour. Donc, la demande d’une baisse significative du prix de la bonbonne de gaz est plus que justifiée et de réclamer que la Préfecture ré-instaure le tarif issu des négociations COSPAR pour une bonbonne de gaz à 17 euros.

Huguo

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