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Crise en Europe
18 septembre 2012, par
Au moins 100.000 personnes étaient réunies à Lisbonne pour protester contre l’austérité et des milliers d’autres dans une trentaine de villes du pays. Le gouvernement de centre-droit a annoncé de nouvelles mesures de rigueur, notamment une hausse de 11% à 18% des cotisations salariales l’an prochain, ce qui équivaut à la perte d’un mois de salaire.
Face à la montée de la contestation et la rigueur des mesures présentées par le gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Paulo Portas, a préconisé dimanche 16 septembre « une révision des mesures d’austérité contre lesquelles plusieurs centaines de milliers de Portugais ont manifesté la veille du Nord au Sud du pays ».
Une austérité grandissante
Le Premier ministre Pedro Passos Coelho, du Parti social-démocrate, a précisé la semaine dernière de nouvelles mesures pour renforcer l’austérité, avec en particulier une augmentation des cotisations à la Sécurité sociale de la part des salariés des secteurs privé et public. Ce dernier s’est engagé à baisser les cotisations patronales afin de favoriser l’emploi, dans un pays où le chômage dépasse les 15% de la population active. Le Premier ministre a annoncé ces mesures au moment où la Troïka (UE-BCE-FMI) a évalué pour la 5ème fois les réformes et mesures de rigueur mises en œuvre par le gouvernement de centre-droit en échange d’un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros, accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le FMI.
En dépit de ces mesures, les économistes expliquent que l’austérité a contribué à la forte contraction de l’économie de 3,3% au 2nd trimestre. Le gouvernement a estimé un net recul de 3% pour l’année 2012. Pendant, ce temps, le chômage continue d’augmenter et le gouvernement prévoit un taux record, l’an prochain, de 16%. La récession dans laquelle est plongé le pays a provoqué une nette diminution des recettes fiscales, ce qui pousse l’État à lancer un plan destiné à ramener le déficit public à 4,5% du PIB à la fin de l’année.
Face à l’aggravation de l’économie portugaise, des représentants de l’opposition de gauche et divers observateurs, cités par l’“Agence France Presse”, ont recommandé au Premier ministre d’obtenir des créanciers de la Troïka une aide supplémentaire ou des délais élargis pour rétablir la situation économique. Mais Pedro Passos Coelho a rejeté ces options, affirmant qu’il ne demanderait à ces créanciers « ni plus de temps, ni plus d’argent ».
Atténuer l’austérité
« Le gouvernement doit avoir une position d’ouverture pour évaluer la situation avec les partenaires sociaux et les institutions du pays », a indiqué Paulo Portas, chef de la diplomatie portugaise et leader des conservateurs du Parti populaire (CDS-PP), qui gouverne au sein de la coalition au pouvoir avec le Parti social-démocrate. Le ministre des Affaires étrangères a souhaité une révision des mesures d’austérité, contre lesquelles plusieurs centaines de milliers de Portugais ont manifesté la veille du Nord au Sud du pays.
Samedi 15 septembre, des manifestations contre l’austérité ont été organisées à travers tout le pays. Avec les slogans « Stop au terrorisme social », « Ceux qui volent le Portugal doivent être jugés », « Bientôt l’État volera les morts », les Portugais ont dénoncé la Troïka et le gouvernement. Sur les nombreuses banderoles et affiches brandies à Lisbonne par les manifestants, certaines indiquaient « Que la troïka aille au diable ».
Les Portugais ont massivement rejeté les mesures de rigueur imposées par les trois bailleurs de fonds du Portugal. « Ce gouvernement va tuer le Portugal, et si nous ne faisons rien, ce sera pire », a déclaré Ivan à l’“AFP” lors de la manifestation.
Un autre a indiqué que « le gouvernement n’a accompli aucune de ses promesses, et surtout, les sacrifices pèsent toujours sur les mêmes personnes. Donc, je pense que ce genre de mouvement est important pour dire ensemble que nous n’en pouvons plus et qu’il faut un vrai changement ».
Céline Tabou
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