L’école maternelle mérite mieux que des provocations stupides et méprisantes !

22 septembre 2008

Au cours d’une audition à la commission des finances au Sénat, en juillet dernier, le ministre de l’Education nationale a remis en cause l’utilité de l’accueil des tout-petits à l’école maternelle en s’attaquant de manière provocatrice aux enseignants de ces classes.
Le Sgen-CFDT exprime son indignation sur les propos tenus révélant une méconnaissance du travail effectué en école maternelle. Il estime stériles de telles controverses sur la scolarisation des tout-petits. L’école maternelle est une école à part entière avec des spécificités qui impliquent d’adapter les conditions de scolarisation.
Le Sgen-CFDT a réaffirmé le rôle essentiel de l’école maternelle dans la lutte contre l’exclusion et dans la prévention des difficultés de tout ordre. Socle de la maîtrise de la langue, du développement de la capacité d’abstraction, de l’accès au monde de l’écrit, l’école maternelle est aussi un lieu déterminant de socialisation et d’apprentissage du vivre-ensemble.
Pour le Sgen-CFDT, respecter les rythmes et les besoins de l’enfant, lui proposer sans cesse de nouveaux apprentissages et lui donner le goût d’apprendre est une posture très exigeante qui nécessite une pédagogie adaptée assurée par des enseignants formés.
Pour le Sgen-CFDT, au lieu d’exprimer autant de mépris, le ministre serait plus dans son rôle s’il répondait à la demande qui lui a été adressée le 26 juin 2008 par la CFDT et plusieurs de ses fédérations, dont le Sgen-CFDT, d’organiser une conférence nationale sur les rythmes de l’enfant réunissant l’ensemble des acteurs concernés.

Le Sgen-CFDT


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