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Conflit au sein des Missions locales
14 septembre 2004
La section syndicale CFDT-PSTEF de la Mission locale Nord (MLN) réaffirme la légitimité de sa mobilisation face au management contesté au sein des Missions locales et rappelle son soutien aux ’salariés victimes de la pression de la direction’.
Les méthodes semblent d’un autre âge. Après 4 ans d’exercice, sans réprimande ni sanction, une employée en CEC, seule à élever ses trois enfants, apprend le 24 décembre 2003 que son contrat ne sera pas reconduit, sans plus de précision, alors qu’il lui reste un an à effectuer dans son poste à la Mission locale. Son syndicat intervient, plaide en faveur de son "dévouement sans faille" et accuse cette décision de la part d’"une structure censée insérer les personnes en difficulté".
Elle réintègre son poste mais après six mois dans sa nouvelle affectation, elle reçoit deux avertissements à un jour d’intervalle. Motif : "divers retards". Depuis sa mutation, elle souffre de pressions et est régulièrement en arrêt maladie.
Depuis le début de l’année, deux cas similaires ont été constatés.
En mai 2004, une employée est victime d’une agression à caractère sexuel par un membre de l’encadrement. Son syndicat et son responsable hiérarchique direct la soutiennent. La direction accepte la démission du fautif avec effet immédiat, la privant de la procédure officielle engagée par son syndicat. Depuis le début du mois d’août, la direction remet en question sa fonction.
Le cas d’une conseillère, syndicaliste, mère de famille, employée depuis 11 ans, est particulièrement révélateur du harcèlement au sein des Missions locales. Durant sept ans, elle n’a eu que des retours positifs de son travail. Suite à un positionnement syndical qui déplaît à la direction au point de l’assigner au tribunal, sans obtenir gain de cause, elle est mutée et connaît alors l’enfer des reproches journaliers infondés.
Elle a fait deux tentatives de suicide et suit toujours actuellement une thérapie. Elle n’a pas porté plainte car elle estime que "harcelé au travail, ça ne veut rien dire pour autrui, cela n’est pas compris, mal connu". C’est une femme brisée qui se confie.
D’autres témoignages sont en possession des représentants syndicaux des Missions locales Nord et Ouest. Ils font état d’agressions verbales en public, d’attitudes irrespectueuses, de menaces à l’emploi, etc. Depuis le début de la mobilisation de l’intersyndicale CFDT-UNSA-CGTR, voilà trois semaines, les directions des MLN et MLO refusent toujours le dialogue. Juste une missive circulant dans les services et stipulant que : "le personnel est considéré, arrêtez les réclamations imaginaires".
Imaginaires ? Plus d’une quinzaine de témoignages ont été rapportés par écrit, "sans compter ceux et celles qui ont préféré quitter les missions locales pour ne plus subir ce diktat" explique Mathieu Emmanuel, délégué syndical CFDT-PSTEF de la Mission locale Nord.
Même si Mathieu Emmanuel, délégué syndical CFDT-PSTEF de la Mission locale Nord, estime qu’il ne peut légitimement se positionner dans le débat qui oppose dès lors la section CGTR de la Mission locale Est et la récente section CGTR de la Mission locale Nord, créée le 6 septembre (voir “Témoignages” du 10 septembre), il reconnaît que les deux représentants doivent s’accorder sur une position commune face aux méthodes des différentes directions. La nouvelle section syndicale CGTR de la MLN estime que "le mal-être exprimé par certaines individualités...ne doit pas être érigé en généralité".
Quant à Mathieu Emmanuel, il rappelle que la gravité des préjudices portés à l’encontre de dizaines de salariés des Missions locales Nord et Ouest ne peut être minimisée. "Notre section syndicale a résolument pris le parti de défendre les salariés victimes de la pression de la direction", maintient-il.
Estéfany
"Le dossier avance malgré tout"
La mauvaise gestion des ressources humaines au sein des Missions locales Nord et Ouest affecte la prise en charge du jeune public en difficulté. "Ce problème de management doit être réglé en priorité", soulignait Denise Delorme, élue régionale et administratrice de la Mission locale Ouest, en présence de l’intersyndicale CFDT-UNSA-CGTR, reçue mardi dernier à la Région.
À l’écoute des témoignages de certains salariés accompagnant l’intersyndicale, Anick Le Toullec avait décidé de réagir immédiatement et de rédiger un courrier à l’intention du préfet, afin qu’il organise "dès maintenant" une rencontre entre les représentants des Missions locales, l’Association des maires, l’État et les représentants du personnel pour que chacun soit face à ses responsabilités et les assume.
Hier, et ce grâce à la réactivité des représentants de la Région, l’intersyndicale était reçue par Pierre Lagourgue, président de l’Association des maires. Un président "extrêmement attentif", selon Mathieu Emmanuel. Pierre Lagourgue va appuyer sa demande et solliciter auprès du préfet la tenue d’une table ronde au plus vite.
Le délégué syndical de la CFDT de la MLN est satisfait d’avoir été entendu car il estime "important que les maires prennent d’avantage part aux conseils d’administration des Missions locales. Depuis 18 mois, l’État laisse le réseau à lui-même, réseau qui se trouve aujourd’hui dans une impasse. Avec toutes ces inerties, il sera extrêmement compliqué de relancer la machine".
Cependant, Mathieu Emmanuel se veut positif estimant que "le dossier avance malgré tout". "Si l’ensemble des politiques, tous bords confondus, a la volonté de faire évoluer les choses, alors ce sera possible". Demain, ce sera au tour de la direction du travail d’accueillir l’intersyndicale des personnels des Missions locales.
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Messages
22 février 2008, 00:29
Menant une étude sur l’harcèlement moral et sexuel au travail dans le cadre d’un travail de doctorat à l’université paris 5, je recherche des femmes maghrébines et françaises harcelés à leur lieu de travail, volontaires à participer à cette recherche. Ceci consiste à seulement un entretien, l’anonymat et la confidentialité restent les règles de base.
Aidez-nous à lutter contre les violences faites aux femmes en acceptant d’y participer et en témoignant dans toute l’anonymat.
Vous pouvez me contacter à ce mail : [email protected]