
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La CGTR-Santé et la manifestation d’aujourd’hui à Saint-Denis
5 février 2005
La nouvelle organisation hospitalière mise en place par le gouvernement ne répond pas au besoin de la santé publique, à La Réunion notamment, qui souffre d’un déficit chronique d’emplois. La CGTR-Santé déplore cette situation, et souhaite informer la population réunionnaise.
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"Rares sont les établissements [NDLR : hospitaliers] qui ont une situation budgétaire saine", déclare Jean-Michel Saingaïny, secrétaire fédéral de la fédération Santé à la CGTR. La pression budgétaire qui pèse sur les hôpitaux publics conduit à des conditions de travail rudes pour le personnel de santé, des conditions qui se dégradent, selon le syndicat. Cette pression budgétaire entraîne également un endettement important des établissements, qui s’obligent à l’emprunt et ont recours au report de charges sur les exercices à venir pour boucler leur budget.
"La fédération CGTR Santé, Action sociale, demande d’ouvrir de réelles négociations, intégrant la question de la démographie, des effectifs, de la formation et des moyens financiers supplémentaires", poursuit-il. La nouvelle gouvernance hospitalière conserve une vision restrictive de la santé. On entre dans l’ère du soin “rentable”.
La mise en place du T2A (tarification à l’activité) témoigne de cette volonté politique de faire payer le patient, et pourquoi plus. Appliquée depuis janvier 2004, la T2A n’est "qu’une machine à sélectionner les malades, services, établissements selon la loi du marché", précise Jean-Michel Saingaïny. La CGTR-Santé dénonce cette évolution de l’organisation des établissements basée sur des critères comptables, au détriment des besoins estimés des populations et des priorités de santé publique.
Le système de soins à La Réunion est dans une situation critique. Infirmiers, aides-soignants, médecins... les hôpitaux réunionnais souffrent d’un manque de personnel flagrant. Peut-être les dirigeants ne le voient pas. Le déficit chronique d’emplois est pourtant plus que visible, obligeant à travailler beaucoup plus, au risque d’une faute professionnelle.
La Santé, tous secteurs médico-sociaux confondus, est un vivier d’emplois. Pourtant, malgré la présence d’un Institut de formation en soins intensifs (IFSI) et d’un Institut régional des travailleurs sociaux (IRTS), cela ne suffit pas à combler les besoins en personnel, obligeant des recrutements en Europe.
Le syndicat déplore que l’on n’encourage pas la jeunesse réunionnaise à se former. Au vu de la démographie, aucun plan n’est mis en place pour préparer la prise en charge de personnes âgées. Un syndicaliste “humoriste” indique que "si Cadjee s’y intéresse, c’est que le marché est juteux".
La CGTR-Santé prône une politique salariale motivante pour les personnels de santé. Cela aura pour conséquence positive de rendre attractifs ces emplois, et fidéliser les personnels, qui font souvent le choix du travail libéral, en raison de la différence des conditions de vie et de travail. L’augmentation des salaires serait une piste première. Mais il incombe à l’Agence régionale de l’hospitalisation d’adopter des mesures sociales à son Plan Hôpital 2007, notamment le développement de la Validation des acquis et de l’expérience (VAE).
Le syndicat s’offusque de la condition de leurs confrères du privé, pour qui le dialogue social est néant. La CGTR-Santé demande une revue du salaire des personnels de soins du privé. "Nous exigeons à travail égal, à diplôme égal, un salaire égal", déclare Jean-Michel Saingaïny. Outre toutes ces raisons de se montrer solidaire avec l’intersyndicale, la CGTR-Santé note que le schéma de l’organisation sociale et médico-sociale n’a toujours pas été mis à jour, alors que la loi a été votée en 2002.
Le Conseil général, qui a en charge le dossier, planche encore sur ce dernier. Pourtant, voilà l’outil qui permettrait d’évaluer les besoins et les moyens à mettre sur la table, pour que le soin reste un service public, ouvert au plus grand nombre de Réunionnais.
Bbj
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