
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Agir Pou Nout Tout arrache une première victoire
4 mai 2006
Jean-Hugues Ratenon est ressorti souriant de son entretien avec le directeur de cabinet du préfet. Il a obtenu du représentant de l’État la garantie de la reconduction des contrats aidés.
"Les CEC seront reconduits en CAE ; tous les CAE de la Région seront reconduits ; les mairies devront signer d’ici à la fin de l’année 20.000 contrats aidés..." Ce sont là quelques éléments du florilège de bonnes nouvelles égrenées par Jean-Hugues Ratenon. Le leader de l’association Agir Pou Nout Tout rendait compte de son entrevue avec Jean-François Colombet, le directeur de cabinet de Laurent Cayrel.
Ces annonces ont provoqué une explosion de joie chez les nombreux manifestants réunis dans le jardin, devant les grilles de la préfecture : des bénéficiaires de contrats précaires, les yeux encore rougis par les effets du gaz lacrymogène lancé quelques instants auparavant par les forces de l’ordre. Un "incident" dénoncé par Jean-Hugues Ratenon, provoqué par le refus du préfet de recevoir une délégation de manifestants.
"J’ai demandé au micro aux gardes mobiles de ne pas faire usage de leurs bombes lacrymogènes. Ils ne m’ont pas écouté. Dans la foule, il y avait une fillette et un bébé. Ils ont été incommodés", regrette le chef de file d’ Agir Pou Nout Tout. Aucun blessé n’est cependant à déplorer.
Le “coup de chauffe” aura néanmoins permis de débloquer la situation. À 11 heures, le représentant de l’État acceptait de recevoir une délégation de manifestants. Pendant près d’une heure, plusieurs points de l’épineux dossier des emplois aidés seront abordés. "Notre objectif est d’aller vers des emplois durables. On a réitéré notre souhait d’une table ronde là-dessus. Le refus de la préfecture a été catégorique", assure le responsable de l’association bras-panonnaise.
C’est toutefois un Jean-Hugues Ratenon décontracté qui se présente face aux dizaines de manifestants. Après une petite mise en scène juste bonne à remettre la pression, il lâche les premiers mots attendus par tous : "on a gagné".
Selon le porte-parole de la délégation, les CEC et les CES en fin de contrat pourront poursuivre avec un CAE. Pour ceux qui sont éligibles au dispositif, un contrat d’avenir sera même proposé. De même, les CAE dont les contrats ont expiré il y a un mois, seront rappelés. Une mesure valable aussi pour les emplois verts de la Région.
Mieux encore, le quota de contrat d’accompagnement à l’emploi soi-disant épuisé il y a quelques jours encore est à nouveau "disponible". Les mairies seront prochainement invitées à en distribuer. Sous certaines conditions tout de même.
Maintenant que le dialogue est rétabli avec l’État, Jean-Hugues Ratenon espère enfin que les collectivités signeront d’ici la fin de l’année, 20.000 contrats aidés. On peut faire confiance à Agir Pou Nout Tout pour que l’engagement soit pleinement respecté.
Précaires de l’Éducation nationale : nouvelle alerte
Dans un communiqué diffusé avant-hier, le SGPEN-CGTR s’inquiète de problèmes de financement pour assurer le renouvellement et la transformation des contrats des précaires en contrats C.A.E (Contrat d’accompagnement à l’emploi).
Alors que l’administration s’était engagée à reconduire le reliquat des contrats CEC - filière TOS et administrative et ouvrière qui expirent au cours de l’année 2006 (allant même jusqu’à notifier par écrit aux établissements leur dotation), elle évoque aujourd’hui des problèmes de financements pour assurer le renouvellement et la transformation de ces contrats en contrats C.A.E.
À défaut d’une mesure d’urgence, ce sont plusieurs dizaines de collègues à statuts précaires qui vont se retrouver très prochainement sur le carreau. Certains le sont d’ailleurs déjà depuis fin avril 2006.
Il est fort à craindre que les 1.200 précaires (administratifs et filière TOS) qui ont vu leurs contrats renouvelés in extremis en début d’année au terme d’une lutte acharnée, connaissent également le même sort d’ici la fin de l’année.
Le ministère des DOM-TOM qui finance à hauteur de 90% ces contrats, doit revoir urgemment sa copie.
Le SGPEN-CGTR appelle tous les personnels précaires à la mobilisation et à se tenir prêts à engager des actions fortes et déterminées pour assurer le réemploi de tous.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)