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3 mars 2008
C’est la troisième fois que le Secours catholique, avec “La Croix”, se saisit des municipales pour sensibiliser l’opinion et les élus aux questions d’exclusion. « Dans ces élections, le thème de la solidarité est souvent mis à la marge, on ne s’y réfère pas de façon spontanée », regrette Gilbert Lagouanelle, l’un de ses responsables.
Comme en 1995 et en 2001, l’association vient donc de lancer une campagne auprès du grand public, en diffusant des affiches aux formules chocs (comme « Il arrive qu’on puisse mieux nourrir ses angoisses que ses enfants ») et en s’appuyant sur un sondage de TNS-Sofres réalisé auprès des maires, dont “La Croix” publie mercredi 27 février les résultats en exclusivité.
« Le grand enseignement de ce sondage, c’est la dégradation de la perception des maires sur ces sujets, en particulier depuis 2001 », note Carine Marcé, directrice associée de TNS-Sofres. Pour 11% des élus interrogés, « les personnes en situation de pauvreté et d’exclusion » sont en « grand nombre », alors qu’ils étaient seulement 5% à le penser avant les dernières municipales (8% en 1995). En outre, les maires sont 51% à estimer que ces publics sont plus nombreux qu’avant, contre 31% convaincus qu’ils le sont moins (18% se disent « sans opinion »).
À y regarder de plus près, ces chiffres grimpent chez les élus des plus grandes communes (10.000 habitants et plus) : 46% d’entre eux estiment ainsi que les pauvres sont en « très grand » ou « assez » grand nombre et 79% qu’ils sont plus nombreux que par le passé. « Dans les petites villes rurales, de moins de 2.000 habitants, la pauvreté est en effet moins visible, notamment parce que les réseaux de solidarité fonctionnent mieux », décrypte Carine Marcé.
Une plus grande attention aux personnes âgées
D’après les maires interrogés, les trois publics ayant « le plus de difficultés » sont, comme en 2001, les « jeunes sans emploi », les « femmes seules avec des enfants » et les « chômeurs de longue durée ». Il y a sept ans, toutefois, ils étaient beaucoup plus nombreux à citer cette dernière catégorie (60% contre 44% aujourd’hui), signe d’une certaine baisse du chômage, selon le Secours catholique.
Ils sont en revanche beaucoup plus nombreux à s’inquiéter du sort des personnes âgées qu’en 2001 (37% des élus interrogés les citent contre seulement 18% à l’époque), « mais il ne faut pas forcément en conclure que la situation de ces personnes s’est dégradée », relève Carine Marcé. Elle y voit plutôt le signe d’une plus grande attention à leur égard depuis la canicule de 2003.
En revanche, les élus locaux sont nombreux (43%) à juger que la situation des « jeunes ayant un emploi précaire » et des « femmes seules avec des enfants » s’est bien « dégradée ». Gilbert Lagouanelle n’en est pas étonné. D’une part, parce qu’il note « un glissement récent du débat sur le chômage vers celui de la précarisation du marché du travail » ; d’autre part, parce que les dernières études du Secours catholique vont dans le même sens, montrant une réelle « féminisation de la pauvreté », avec des familles monoparentales toujours plus nombreuses.
Forte "prise de conscience" en matière de logement
Disposant d’outils pour venir en aide à tous ces publics, les maires estiment que leur commune a fait des « efforts importants » dans quatre secteurs en particulier : les services d’aide à domicile, l’aide aux impayés (loyer, eau, électricité...), le soutien scolaire aux enfants et l’aide au logement.
Dans ce dernier domaine, les élus font montre d’une forte « prise de conscience », selon Carine Marcé. Aux grands maux, les grands remèdes : en comparaison avec 1995, les maires sont plus enclins à adopter des mesures fortes, comme « la réquisition de logements vides pour les sans-abri » (62% y sont favorables aujourd’hui contre 45% il y a treize ans) ou « la garantie de relogement par la commune des familles expulsées » (65% contre 50%). Ils sont en revanche majoritairement réticents (59%) à l’hébergement sur leur territoire de gens du voyage.
Autre enseignement, auquel la Fondation Abbé Pierre sera attentive : 81% des élus se disent « favorables » à la « construction de logements sociaux dans leur commune ». Quels sont donc les freins, selon eux ? Pour 47%, « l’augmentation des coûts de construction » et du foncier, pour 43%, « le manque d’engagement de l’État ».
35% citent « le manque de terrains disponibles » ou encore « l’image négative des logements sociaux auprès de la population » (30%). 11% seulement estiment que la loi SRU (qui oblige les communes à construire des logements sociaux) n’est pas assez incitative.
Marine Lamoureux,
La Croix
An plis ke sa
Le seuil de pauvreté en France
C’est le seuil de revenus en dessous duquel un individu est considéré comme pauvre. Ce seuil est fixé, selon les organismes statistiques, à 50% du revenu mensuel médian (soit 681 euros en 2005) ou 60% de ce même revenu (soit 817 euros).
Plus de 7 millions de personnes pauvres
Si l’on prend l’hypothèse “haute”, soit le seuil de pauvreté à 817 euros mensuels, il y avait en France 7,136 millions de personnes pauvres en 2005 contre 6,867 millions en 2004. En 1970, 8,649 millions de Français étaient considérés comme pauvres.
Dans cet ensemble, le taux de pauvreté des enfants est supérieur à celui de l’ensemble de la population, de 8% environ contre 6%. On estime à un million le nombre d’enfants pauvres (seuil à 50%) ou deux millions (seuil à 60%). Le gouvernement s’est fixé comme objectif de réduire la pauvreté d’un tiers en cinq ans.
Plus de 3 millions de mal-logés
Selon le rapport 2008 de la Fondation Abbé-Pierre, 3,3 millions de personnes ne sont pas logées ou sont mal-logées en France. Parmi elles, 100.000 personnes sont sans domicile fixe et plus d’un million recourent à des formes d’habitat provisoire (chambres d’hôtels, camping, etc.).
1,3 million de personnes sont en attente de logement social, alors qu’en 2006, 430.000 logements sociaux ont été attribués.
Par ailleurs, dans le cadre de la loi du 5 mars 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo), 600.000 ménages sont considérés comme prioritaires (estimation de l’Union sociale pour l’habitat), alors que les capacités du contingent préfectoral s’élèvent actuellement à 60.000 logements disponibles par an.
Le RMI
Il y avait 1,19 million de foyers qui percevait le revenu minimum d’insertion au 30 juin dernier, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). La majorité des allocataires perçoivent entre 300 et 399 euros.
Patrick Doutreligne : "Le logement est devenu une priorité"
Patrick Doutreligne est délégué général de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés.
« Je ne suis qu’à moitié étonné du fait que 81% des maires soient favorables aux logements sociaux. En effet, le climat a changé par rapport au logement. Il y a sept ans, personne ne voulait en parler ! Aujourd’hui, on sent que c’est devenu la première ou deuxième priorité. Il y a un vrai changement. Les maires qui s’exonèrent de cette obligation deviennent des exceptions, qui ne sont plus dans la ligne de leur propre parti. Les communes qui n’ont pas ou peu de logement social et n’en veulent toujours pas représentent les dernières poches de résistance. »
Recueilli par Marianne Gomez
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