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Une économie bloquée cinq jours
13 novembre 2008, par
En cinq jours, l’économie locale a été complètement asphyxiée. L’activité économique a particulièrement souffert de cette situation alors que le monde traverse actuellement une grave crise économique qui a des répercussions à La Réunion.
Les stations services, les grandes surfaces ont été prises d’assaut, les écoles fermées, des agriculteurs en colère, le port paralysé, ... Ce blocus a coûté cher à l’économie locale.
Aux côtés d’une conjoncture économique internationale très difficile, le conflit des transporteurs a eu des conséquences graves sur l’économie. La vie économique s’est arrêtée lors de ce conflit et des barrages sur les routes de l’île. L’économie réunionnaise a été fragilisée.
Pour Pascal Thiaw-Kine, président de la Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises, « l’économie locale s’est réveillée avec la gueule de bois » ("le Quotidien" du 12 novembre)
Tous les secteurs touchés
Tous les secteurs économiques de l’île ont été touchés : la restauration, le commerce alimentaire et non alimentaire... Personne n’a été épargné. Il y a une perte considérable du chiffre d’affaires. Les industries alimentaires ont perdu également des produits frais. La trésorerie des entreprises a été affectée. Les entreprises de petites tailles déjà fragilisées par la crise, ont vu leur problème s’accentuer.
Des pertes considérables pour l’agriculture
À côté des difficultés rencontrées par les entreprises, le monde agricole a subi des pertes considérables dans ce conflit. Les agriculteurs et éleveurs se posent la question s’ils vont pouvoir se relever de ce coup dur.
Pas de marché de gros jeudi, ni lundi et des marchés forains quasi déserts. Les planteurs, bazardiers ont dû jeter une grosse partie de leur production. A Saint Pierre, un grossiste a dû jeter 20 tonnes de tomates trop mûres et des dizaines de palettes d’ananas destinées à l’exportation sont restées faute d’avoir pu accéder à la zone fret de Gillot. Pour les agriculteurs, le conflit des transporteurs restera un très mauvais souvenir.
La Réunion ne peut revivre cela une deuxième fois
Pour le président de la CCIR, Eric Magamootoo, l’activité économique va mettre une semaine à quinze jours pour revenir à la normale. « Il va nous falloir deux semaines pour désengorger complètement le port. Il est plein comme un œuf. Il faut faire sortir les containers vides pour reprendre les pleins. En plus ce mois de novembre et ce jusqu’au 10 décembre, est une période rouge en ce qui concerne l’activité portuaire. La Réunion ne peut pas revivre cela une deuxième fois ». ("le Quotidien" du 12 novembre)
L’image touristique de La Réunion ternie
Le secteur touristique a également subi de plein fouet le mouvement de contestation. Touristes cloués à l’hôtel, changement de plan des vacanciers, prestataire en crise... La situation était comparable à une période cyclonique. D’autant plus que le mois de novembre est la meilleure période touristique de l’année.
Les manifestations désertées
Quant aux manifestations, elles ont été désertées. Cela a été le cas durant ce week-end de la foire des Mascareignes. La Foire a enregistré un nombre d’entrées catastrophiques. A peine 400 visiteurs vendredi, un peu mieux samedi. Les exposants ont même lancé un appel à la radio afin d’inciter la population à se déplacer, mais en vain. Le traumatisme de la veille avait fait son effet.
A Saint Joseph, la fête du safran qui draine normalement 40.000 personnes sur les cinq jours n’avait réalisé qu’une centaine d’entrée dimanche.
Bien qu’un bilan chiffré n’ait pas encore été réalisé, ce conflit a touché tous les secteurs de l’activité économique de l’île. L’économie de La Réunion a été fortement affectée.
Risham Badroudine
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