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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Conséquence de l’intégration
20 juillet 2017, par
En raison de l’intégration, la revalorisation du SMIC et des prestations sociales à La Réunion est calculée en fonction de l’inflation en France. Quand la hausse des prix dans l’alimentation à La Réunion est supérieure à l’inflation en France, alors les plus pauvres subissent une baisse de leur pouvoir d’achat. Car plus les revenus sont faibles, plus l’alimentation constitue un poste de dépense important.
Le dernier indice des prix de l’INSEE publié ce jour met plusieurs informations en évidence. La principale est sans doute la progression en glissement annuel des prix de l’alimentation, 1 %, par rapport à la hausse de l’indice sur la même période : 0,5 %. Cela signifie qu’au cours des 12 derniers mois, les prix dans l’alimentation ont augmenté deux fois plus vite que l’ensemble des autres secteurs.
L’indice de l’INSEE précise également que sur un an, les prix ont augmenté de 0,7 % en France, contre 0,6 % à La Réunion. Le coût de l’alimentation à La Réunion a donc eu une hausse plus importante que l’inflation en France. Or, l’inflation en France est un facteur important pour déterminer l’évolution des revenus d’une grande partie de la population à La Réunion. Elle détermine l’évolution du SMIC et des salaires qui sont liés. Comme La Réunion est intégrée à la France, c’est donc à partir de la situation économique de la France qu’est calculée l’évolution de revenus d’une population qui vit dans un autre contexte.
Dans ces conditions, il faut s’attendre à une perte de pouvoir d’achat pour l’alimentation. Il s’avère que plus le revenu d’une famille est faible, plus elle consacre une part importante de son budget dans l’achat de nourriture. Elle subit donc une double peine car à la pauvreté s’ajoute la perte de pouvoir d’achat.
À La Réunion, la courbe des prix évolue à un niveau bien plus élevé qu’en France. C’est d’ailleurs ce que reconnaît le gouvernement, puis qu’il accorde aux agents de l’État une prime pour compenser la vie plus chère qu’en France. Ce système ne bénéficie qu’à une minorité.
À plusieurs reprises, le PCR a posé le problème au gouvernement. Comment l’État compte-t-il s’y prendre pour que la majorité de la population puisse faire face à la vie chère, et pas seulement une catégorie ? En effet, la vie est chère pour tout le monde. Ericka Bareigts, alors ministre des Outre-mer, avait répondu qu’il n’était pas question de supprimer la sur-rémunéreration des fonctionnaires. Cette réponse qui n’avait absolument rien à voir avec la question posée traduisait l’embarras du gouvernement face à une situation qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu régler.
La mobilisation du COSPAR avait tenté d’apporter une réponse partielle, car elle ne concernait que les travailleurs qui ne sont pas au chômage. Elle avait en effet débouché sur la création du RSTA et de la prime COSPAR. Au total, c’était 150 euros qui pouvaient abonder le salaire d’un travailleur payé moins de 1,4 SMIC. Mais ce fut justement le gouvernement d’Ericka Bareigts qui a supprimé le RSTA et désengagé l’État de son soutien à la prime COSPAR. Les travailleurs du secteur privé ont donc vu leur prime de vie chère supprimée, ce qui a contribué à accentuer l’inégalité face au coût de la vie à La Réunion. L’attitude du gouvernement actuel ne laisse rien présager de bon dans ce domaine. Selon la nouvelle ministre des Outre-mer, il veut s’inscrire dans les pas de son prédécesseur. Cela signifie que la perte de pouvoir d’achat des plus pauvres risque encore de s’accentuer, tant que les prix dans l’alimentation augmentent plus vite à La Réunion que l’inflation en France.
M.M.
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