
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
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Gel du point d’indice imposé aux fonctionnaires
19 juin 2018, par
Hier avait lieu une rencontre entre 9 syndicats et le gouvernement au sujet de la rémunération dans la fonction publique. Les agents vont continuer à être soumis à l’austérité avec le gel du point d’indice. Hors avancement ou ancienneté, le salaire ne bougera pas. Cette décision s’inscrit dans une offensive générale contre les conquêtes sociales, ce qui se traduit dans la fonction publique par le recours toujours plus grand à des contractuels, et par le projet de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d’ici 2022.
Le maintien de la politique d’austérité pour tous sauf les plus riches se confirme. C’est ce qui ressort de la rencontre hier entre 9 syndicats de la fonction publique et le gouvernement, représenté par Olivier Dusopt, secrétaire d’État en charge de la Fonction publique.
Avec les agents dont il est l’employeur, le gouvernement ne fait aucune concession. Il compte mettre en œuvre la promesse électorale de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d’ici 2022. Il a déjà mis fin au jour de carence. Et pour les agents titulaires, il a donné la certitude que sauf avancement, ancienneté ou mutation de la France vers un pays où existe la surrémunération, le salaire ne bougera pas : c’est la conséquence du gel du point d’indice.
Ce gel ne date pas d’aujourd’hui. Entre 2010 et 2019, le point d’indice aura donc connu une augmentation de… 0,6 %. Le prétexte invoqué pour cette austérité, c’est la réduction des dépenses publiques. La crise financière de 2008 a permis aux gouvernements de s’appuyer sur cette crise du capitalisme pour accroître les inégalités.
En effet, le gouvernement dit vouloir réduire la dette publique. Mais si tel était le cas, pourquoi décide-t-il de se priver de précieuses recettes en diminuant le devoir de solidarité des plus riches envers la société qui leur permet de mener leur train de vie en toute sécurité ? La fin de l’impôt sur les grandes fortunes et son remplacement par une simple taxe liée au patrimoine immobilier permet à la classe la plus privilégiée du système d’économiser plus de 3 milliards d’euros. A cela s’ajoute un abaissement du taux d’imposition des profits tirés du capital, c’est-à-dire l’argent gagné en dormant. Pour compenser ces pertes, le gouvernement met à contribution les autres classes sociales en s’attaquant au service public, rempart contre les inégalités. Ce n’est donc pas une politique de réduction de la dette, mais une politique au service d’une classe afin de figer la société dans ces inégalités. Ceci a pour but de laisser les plus riches rester entre eux pour se partager l’essentiel des richesses tirées du travail des autres.
Après le retour en arrière imposé par la loi El-Khomri, c’est au tour des fonctionnaires d’être dans le viseur. L’objectif est clairement d’affaiblir les syndicats. C’est pour cela que le gouvernement s’attaque en priorité à la SNCF, une entreprise publique où les salariés sont fortement syndiqués. Il compte en effet imposer le remplacement d’agents ayant un statut proche de celui de la fonction publique par des salariés relevant d’un contrat de droit privé. A la SNCF, la garantie de l’emploi est la contrepartie de conditions de travail difficiles, et de salaires faibles. Les nouveaux arrivants auront les mêmes conditions de travail et de rémunération, mais sans la garantie de l’emploi car ils seront soumis à la loi El-Khomri et aux ordonnances Macron qui favorisent les licenciements et limitent les recours des travailleurs contre l’arbitraire.
L’offensive contre les syndicats se traduit par le recours à des emplois précaires, pour remplacer en partie les départs en retraite de fonctionnaires titulaires, et par un projet de limiter le rôle des instances du personnel où les organisations syndicales sont représentées. En travailleur en contrat précaire est en effet plus vulnérable aux pressions visant à le décourager de s’engager sur le plan syndical.
Plus que jamais, il sera nécessaire de lutter.
M.M.
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Messages
19 juin 2018, 15:54, par oscar Dudule
Avé à tous
Ce n’est pas, hélas, depuis cette année que les gouvernements successifs ont réduits les services publics au bénéfice du privé.( Gouvernement Jospin en tête)
Quelques exemples non limitatifs.
Déjà au début des années 70 , à La Réunion ,les services dit de l’hygiène intervenaient pour détruire cancrelat ou autres insectes. C’est fini. il faut faire appel aux privés..
Pus il y a eu le téléphone.
En Métropole les autoroutes. Elle devaient être payante, uniquement, le temps de rembourser leurs coût. On sait ce qu’il en est actuellement.
Il y a une vingtaine d’année, dans le collège où je travaillais, il y avait des affiches pour recruter des profs d’université ,sous contrat. Les dits contrats pour environ 50 à 200 h, suivant les cas.
Cela continue avec le gouvernement Macron et , à mon avis, ce n’est pas fini.
Lors du référendum, refusé par les Français, , les mots services publics n’apparaissaient m^me pas .( Malgré la mise en garde de Chevènement)
Le gouvernement Sarkozy l’a tout de même fait adopté, avec la complicité de l’immense majorité des élus PS et verts..
La fameuse mise en concurrence , exigée par la commission de Bruxelles devient de plus en plus pressante. Alors qu’en réalité l’expression "concurrence libre et non faussée" ( traité Européen ) est mensongère et ne veut rien dire.
Allez bon courage.