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Bilan 2008 du Haut Conseil de l’Éducation
19 juillet 2008, par
Le Haut Conseil de l’Education a mené une étude sur l’orientation scolaire à partir du Secondaire. Résultat, l’orientation ne tient pas suffisamment compte des aptitudes des élèves, de leur volonté, et contribue à l’échec de ceux qui sont dès l’école primaire exclus des “bonnes classes”.
L’année dernière, le Haut Conseil de l’Éducation avait consacré son étude à l’école primaire, insistant ainsi sur l’état de délaissement de l’école maternelle. Cette fois, le Haut Conseil de l’Éducation s’est intéressé à l’orientation scolaire, en particulier dans le Secondaire. Le constat est là aussi négatif : l’orientation scolaire fonctionne mal. Au lieu de prendre en compte les aptitudes des élèves en difficulté, ou d’origine sociale modeste, elle a tendance à les diriger en fonction des places disponibles dans les filières, elle hiérarchise les formations et contribue ainsi à l’échec des élèves.
« À l’issue du collège, l’orientation fonctionne comme un couperet pour de nombreux élèves : ils sont quatre sur dix environ à considérer que leur orientation a été plus subie que voulue, affirme le Haut Conseil dans son bilan sur l’école en 2008. L’orientation provoque alors un sentiment d’injustice. De multiples paramètres l’influencent, en premier lieu les données sociales qui ne sont pas sans affecter les résultats scolaires, et elle est loin de prendre en considération toutes les qualités des élèves. Surtout, les familles savent ou entendent dire que, selon la filière d’affectation et le Baccalauréat obtenu, les possibilités de poursuite d’études, d’accès à l’enseignement supérieur et d’insertion professionnelle sont très différentes, notamment quand le marché de l’emploi est étroit ».
La voie professionnelle dévalorisée
D’après le Haut Conseil de l’Education, l’orientation scolaire fonctionne encore sur le mode de l’exclusion. « L’orientation est fondée sur l’échec dans les apprentissages où dominent les capacités déductives » et ne valorise pas assez les talents qui pourraient « s’exprimer dans des domaines où une intelligence plus inductive ou pratique est requise ». Le passage de l’école primaire au collège est fondé sur ces capacités déductives. Par la suite, le choix d’une orientation en lycée professionnel est dévalorisé, la voie générale est considérée comme la réussite. « Bien qu’on y trouve des élèves motivés, notamment par des traditions familiales ou régionales, l’image de l’enseignement professionnel est dégradée. Pour beaucoup d’élèves qui y sont orientés à l’issue du collège, cela revient à ne pas être jugé digne de la voie générale et cela équivaut à une sélection par l’échec ».
De plus, l’inégalité persiste selon la situation socioprofessionnelle des parents, même lorsque les résultats sont identiques. Seulement 50% des enfants d’ouvriers obtiennent le Baccalauréat contre 88% des enfants de cadres. « L’institution scolaire a encore des progrès à faire pour que les décisions d’orientation encouragent, lorsqu’elles sont légitimes, les ambitions des élèves des milieux les moins favorisés, les moins diplômés et aussi les moins informés ».
Le Haut Conseil pointe aussi du doigt les conséquences du manque de place dans certaines filières et la dévalorisation de certains parcours. Ainsi, le lycée professionnel n’arrive pas à accueillir tous les élèves qui y sont orientés, et lorsqu’il le fait, ce n’est pas toujours dans l’intérêt de l’élève : « L’élève orienté en lycée professionnel peut se voir affecté dans une spécialité qui ne l’intéresse pas ou qui ne correspond pas à ses aptitudes ». Enfin, la hiérarchie des formations conduit à des incohérences. Exemple : avec les élèves issus de l’enseignement technologique. Alors qu’ils devraient avoir accès logiquement aux IUT ou BTS, les établissements leur préfèrent les bacheliers de l’enseignement général. Pour les bacheliers technologiques, « le mécanisme d’exclusion se poursuit après le Bac », ils se retrouvent en Licence à l’Université et se dirigent le plus souvent vers des situations d’échec.
Renforcer l’éducation à l’orientation
Une orientation réussie devrait pourtant permettre à chacun d’exploiter son potentiel et à s’insérer dans la vie professionnelle. Pour y arriver, le Haut Conseil de l’Éducation propose des pistes. La première consiste à faire prendre en charge, en donnant les moyens nécessaires, les missions d’accueil et d’information par les Régions. « Cette tutelle unique devrait mettre fin aux relations parfois compliquées entre l’État et les collectivités régionales. Elle clarifierait aussi un paysage régional de l’aide à l’orientation singulièrement confus et dispersé, en le rationalisant, en mettant en synergie les ressources qui le composent aux différents niveaux, dans le secteur de l’orientation et dans celui de l’emploi ».
Au sein des établissements scolaires, les conseillers d’orientation devront mieux adapter les compétences aux réalités sociales et professionnelles, et les professeurs, renforcer leur participation à l’orientation. Enfin, l’éducation à l’orientation est une obligation, mais elle est souvent modeste, constate le Haut Conseil. La découverte des métiers, des parcours de formation, les stages d’observation en entreprise devrait être mieux soutenue dans les collèges.
Edith Poulbassia
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