L’Union des fonctions publiques-CGTR est née

12 novembre 2010, par Edith Poulbassia

Un front uni pour les trois fonctions publiques a vu le jour mercredi dernier au sein de la CGTR pour lutter contre la précarité et les suppressions de postes.

L’union fait la force, c’est bien connu. À la CGTR, les organisations représentantes des trois fonctions publiques territoriales, hospitalières et d’État ont décidé de mettre en pratique cette devise. L’Union des fonctions publiques CGTR (UFP-CGTR) a vu le jour mardi dernier. Objectif, parler d’une seule voix pour les problématiques communes, « dans un contexte d’attaque inédite contre les fonctionnaires », souligne Yves Gigan, secrétaire général provisoire de cette nouvelle union syndicale. La précarité et les suppressions de postes sont les deux principaux fronts sur lesquels l’UFP-CGTR compte se battre avec pour ambition « l’amélioration de la qualité des services publiques ».
Patrick Corré, membre du bureau provisoire, rappelle que la revendication du COSPAR, pour un état des lieux de la fonction publique et de la précarité n’a toujours pas abouti. Sans doute parce que « la situation est catastrophique », avec, près de 80% d’agents non titulaires, pour ne citer que la fonction publique territoriale. L’UFP-CGTR veut aussi un moratoire sur les suppressions de postes car les besoins ne sont pas satisfaits. « Au nom de quoi La Réunion est-elle sous-dotée par rapport à la France hexagonale », demande Patrick Corré. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux s’apparente à un véritable « plan social » pour l’UFP-CGTR qu’il convient aujourd’hui d’affronter ensemble. Le bureau définitif de l’UFP-CGTR devrait être voté lors de l’assemblée générale. Mais le rendez-vous est pour l’heure fixé aux 11ème Congrès de la CGTR du 18 au 20 novembre.

EP


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