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Social
Conventions collectives, retraites, fonction publique...
13 novembre 2003
Au menu de la conférence de presse de l’UNSA : la suppression d’un jour férié, l’application des conventions collectives à La Réunion, les retraites, le rapport Laffineur : autrement dit, des dossiers dont le point commun est de s’attaquer aux acquis sociaux, tant nationaux que réunionnais... Devant cette attitude d’un gouvernement qui ne négocie pas, l’UNSA a décidé d’entrer en résistance...
En préambule, Armand Hoarau rappelait le développement de l’UNSA d’une part dans la fonction publique d’État et dans la fonction publique territoriale, - d’où sa « position majoritaire » - et d’autre part, dans le privé. Et parce que ses principes sont la défense des outils de travail d’une part, des conditions de travail d’autre part, l’UNSA ne pouvait que s’insurger contre la mesure gouvernementale qui vise à supprimer un jour férié. « Un mauvais choix », souligne Armand Hoarau qui remarque que, une fois de plus, c’est le revenu du travail et seulement le revenu du travail qui est concerné. « Les salariés vont une fois de plus mettre la main à la poche », alors qu’il aurait été plus « juste » d’appliquer un principe visant aussi le revenu du capital, « quelque chose comme la CSG ». Outre le fait « inacceptable » que ce soient toujours les salariés qui "paient", l’UNSA souligne que cette autre formule « aurait été un geste de solidarité de tous les Français ». Et que ce choix arbitraire du gouvernement, fait sans consultation, va dans le sens inverse de ce que le gouvernement souhaite : « cette mesure ne fait qu’approfondir la morosité » et l’inquiétude, « après les dossiers des retraites et des médicaments » : en effet, les salariés - et les privés d’emplois - auront plus tendance « à épargner » justement pour faire face aux besoins engendrés par exemple par le non remboursement - ou le déremboursement - des médicaments. Et cela va participer à « ralentir la croissance », à augmenter « la régression ». Quant au procédé employé par le gouvernement, il va à l’encontre « de la bonne gouvernance », du concept de « développement durable », et avec le train de réformes annoncées, « le gouvernement va droit dans le mur ».
Deuxième point abordé : la non application des conventions collectives dans un grand nombre d’entreprises réunionnaises. Le tissu économique réunionnais est tel que certaines entreprises ne pourraient résister si on devait leur appliquer les conventions collectives en cours dans l’Hexagone. D’où l’idée de l’UNSA, déjà exprimée : établir entre syndicats de salariés et syndicats patronaux, un échéancier permettant l’application des conventions collectives dans les entreprises qui n’en ont pas pour l’instant. Question d’arriver un peu à ce qui se passe dans le BTP où les accords de branches, spécifiques à La Réunion, ont été négociés - âprement d’ailleurs - afin que tous les salariés puissent sortir de ces « zones de non droit » que sont certaines entreprises réunionnaises, qui traitent leurs employés « comme du temps de l’esclavage » au pire, ou leur dénie le droit syndical, le droit de revendications. « 50% des salariés à La Réunion » sont dans ce cas, selon le responsable syndical. Et c’est justement pour pouvoir formuler des revendications « dans un cadre précis » que l’UNSA demande la mise en œuvre de ces accords, afin d’éviter ce qu’Armand Hoarau appelle « des revendications sauvages ». Et si cela ne devait pas se faire, on assisterait à « une aggravation du climat social », l’histoire récente et douloureuse de l’ORPH étant là pour le prouver, si besoin était.
Troisième dossier : le rapport Laffineur et la question des retraites. Envers celles-ci, l’UNSA « va faire de la résistance », en clair, va tout faire pour que « la loi actuelle évolue vers plus d’humanité », et que dans les années 2008/2010, les plus de 60 ans ne soient pas obligés de travailler. Armand Hoarau souligne cet étrange paradoxe : d’un côté, le MEDEF pousse le gouvernement à prolonger la durée du travail, et de l’autre, il élabore « des plans sociaux pour les salariés de plus de 55 ans », histoire de les "mettre à l’écart" de leur activité... La preuve que ce « dossier des retraites était bâclé ». Quant au rapport dudit Laffineur, il visait à supprimer la majoration de 35% des retraites dans la fonction publique, et l’idée a été reprise par les Commissions des Finances (Sénat et Assemblée nationale). Mais en préalable à cette question, l’UNSA exige une « étude sur la formation des prix qui atteignent des niveaux de prix indécents ». L’UNSA estime que le coût du transport des produits n’explique pas ces prix quelque peu « arbitraires ». Enfin, l’absence de concurrence ne va pas sans poser de gros problèmes. Et l’UNSA d’en appeler à l’État pour la mise en place - rapidement - d’une étude sur ces prix.
Dernier point : ces retenues des primes sur les salaires, lorsque les agents des centrales pénitentiaires et de la police sont en arrêt maladie. Des ponctions injustifiées, qui ne se passent qu’Outre-mer depuis le début de l’année, sont complètement illégales, inacceptables... et préfigurent d’autres attaques contre les salariés domiens.
Pénurie de personnel médical dans les hôpitaux |
La faute aux gouvernements successifs |
Gouverner c’est prévoir, dit le proverbe. Malheureusement, celui-ci a été oublié par un bon nombre de gouvernements. À tel point qu’aujourd’hui, les hôpitaux doivent faire face à une pénurie d’internes, d’infirmières, de sages-femmes... « Depuis 10 ans, les gouvernements successifs n’ont jamais fait de gestion prévisionnelle des emplois », dénonce Armand Hoarau. Du coup, les hôpitaux fonctionnent en sous-effectif, et « il y a des conséquences graves quant à la qualité des soins ». Cela a été cruellement mis en évidence en juillet/août derniers avec la canicule. En plus, les concours de médecins offrent toujours des places « en nombre limité ». Quant à l’actuel gouvernement, il ne semble pas avoir pris conscience de la gravité de la situation... |
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