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15 février 2007
A l’approche des élections présidentielles, le syndicat UNSA-Réunion tient à apporter sa contribution aux débats d’idées pour la France de demain, et se positionner sur les dossiers qu’il considère comme primordiaux pour les années qui viennent.
« L’UNSA se veut être acteur du débat démocratique, et pour cela, elle souhaite voir, au sein des débats de la campagne électorale, le dossier de l’Europe, celui de la sécurisation des parcours professionnels, du service de l’emploi, de la politique salariale et du pouvoir d’achat, le dossier de l’assurance maladie, des retraites, du logement, de la fonction publique, du droit dans les entreprises, des discriminations et de la démocratie sociale », affirme Armand Hoareau, Secrétaire général de l’UNSA-Réunion. C’est pourquoi, sur chacun de ces sujets, le syndicat a transmis ses propositions aux candidats aux élections présidentielles et à l’ensemble des parlementaires.
Pour une véritable politique salariale
L’UNSA n’est pas le seul syndicat à le revendiquer. Les salariés sont de plus en plus fragilisés à cause des emplois précaires et des bas salaires, qui produisent des « travailleurs pauvres ». Pour l’UNSA, il faut garantir une articulation efficace entre salaire, croissance et emploi. Une politique salariale efficace repose sur la condamnation du recours aux contrats de travail à temps partiel et la refondation des grilles de classification des conventions collectives.
« La revalorisation du statut salarial est aussi un impératif. Cela passe par un débat économique portant sur le partage de la richesse produite entre les salaires et les profits. Des négociations salariales de branche sont indispensables pour les salariés des petites et moyennes entreprises ». L’Observatoire des prix et des revenus pourrait aussi contribuer à la continuité territoriale en matière de prix. « Le niveau des prix à La Réunion reste trop élevé par rapport à l’Hexagone, poursuit Armand Hoareau. Il faut avoir pour objectif, à moyen et long terme, un suivi de la formation des prix pour que ces derniers puissent atteindre un niveau décent ».
Sécuriser les parcours professionnels grâce, notamment, à un service public unifié
Le salarié n’est plus à l’abri du chômage. Il peut être amené à changer de domaine professionnel au cours de son existence. « Les trajectoires professionnelles sont désormais marquées par une plus grande mobilité. Pour nombre de salariés, cette mobilité, surtout lorsqu’elle est contrainte, est trop souvent synonyme d’insécurité professionnelle et de précarité sociale ». Comment construire un « filet de protection professionnel et social » ? Pour l’UNSA, le gouvernement doit travailler sur les garanties collectives associées au contrat de travail, la prévention du chômage et l’accompagnement des salariés. Pour cela, il convient d’anticiper les besoins en emplois, garantir un droit universel à la formation et assurer la continuité des droits sociaux. L’UNSA croit que le chômage peut être résorbé si l’Etat se décide à revoir l’organisation du service public. « En France, 3 groupes de décideurs travaillent sur les dispositifs de la politique de l’emploi : les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux, tous les trois avec des logiques différentes. Entre l’inscription, l’orientation, l’accompagnement, la formation, le contrôle, l’indemnisation, les décideurs s’affrontent, car si on peut espérer que l’objectif soit le même, les voies pour y parvenir ne sont pas forcément partagées ». L’UNSA se prononce pour un service public de l’emploi où l’ensemble des institutions et organismes qui y concourent actuellement (ANPE - UNEDIC - APEC) devront fusionner vers une institution originale tripartite (partenaires sociaux - Etat), disposant d’un budget unique et où chacun des partenaires exerce sa part de responsabilité.
Ce service public de l’emploi devra être régionalisé. Pour l’UNSA, cette réforme est urgente et indispensable pour mener la bataille pour résorber le chômage et aller vers le plein emploi. Plus largement, l’UNSA propose de mener une « réflexion sans tabou » sur les champs de compétences de la fonction publique, qu’elle soit territoriale, d’Etat ou hospitalière.
Négocier une réforme des retraites et conserver une assurance maladie solidaire
La réforme entamée en 2003 pour le système des retraites est jugée inefficace et socialement injuste par l’UNSA. C’est pourquoi, le syndicat attend une négociation en 2008, lorsque l’Etat examinera les conditions d’application de la réforme. « L’objectif est de préserver la viabilité financière du système. C’est l’un des enjeux majeurs des discussions de 2008. Il faut aussi tout faire pour maintenir un haut niveau d’emploi global et créer, par la négociation, les conditions du maintien des seniors dans la vie professionnelle », explique le syndicat. Aussi, l’UNSA demande le maintien d’une assurance maladie qui garantisse à tous l’accès aux soins de qualité. L’UNSA demande ainsi une clarification des comptes entre l’Etat et la Sécurité sociale.
E.P.
An plis ke sa
• Lutter contre les discriminations dans les entreprises et à l’école
« Elles nécessitent une véritable relance de l’éducation prioritaire afin d’assurer à chaque jeune toutes les chances de réussite scolaire et d’insertion professionnelle. Elle doit s’intégrer dans une politique de la ville visant à rétablir une mixité sociale.
L’UNSA demande que les responsables des ressources humaines, aussi bien dans le privé que dans le public, bénéficient d’une formation concernant la question des discriminations ».
• Relancer la démocratie sociale
« La nécessité d’une réforme est évidente. Les symptômes de la crise sont nombreux et visibles : le taux de syndicalisation est, en France, un des plus faibles d’Europe.
Les élections aux comités d’entreprises ne permettent, en suffrages exprimés, que l’expression effective d’à peine un quart des salariés du secteur privé.
Dans ce même secteur privé, les dispositions du Code du Travail privent plus d’un salarié sur deux du droit à participer à ces élections, et sur environ 1 million 500.000 entreprises et établissements, seuls 50.000 sont effectivement concernés.
L’instauration, dans les entreprises, de seuils d’effectifs (50 et 10), en dessous desquels le droit des salariés à être représentés est minoré ou inexistant, a des conséquences très lourdes sur les conditions d’exécution du contrat de travail ».
• Pour une Europe sociale
« Le progrès social est indispensable au bien-être des citoyens européens. Cela se traduit par le modèle social européen qu’il faut promouvoir et développer. Au même titre que l’UE s’est dotée d’un Pacte de stabilité, il faut adopter un Pacte social avec des normes et des critères de convergence afin d’harmoniser les droits sociaux vers le haut. A un marché du travail européen doit répondre une législation européenne (conditions de travail, conciliation vie professionnelle/vie familiale, protection sociale, santé et sécurité, salaire minimum, revenu minimum...) intégrant une clause de non régression ».
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