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Retour sur le 7e jour du mouvement social à La Réunion
24 novembre 2018, par
Le 7e jour de mobilisation à La Réunion a été marqué par plusieurs événements : la conférence de presse du préfet, la volonté de plusieurs organisations syndicales de participer à un élargissement du mouvement et celle de certains leaders des gilets jaunes de refuser toute ouverture. La venue de la ministre des Outre-mer semble indispensable à la prise de décision, aussi le PCR a demandé qu’elle vienne à La Réunion sans attendre.
Depuis le samedi 17 novembre, La Réunion est paralysée par un mouvement social lancé en écho au mouvement « Gilets jaunes » en France. Comme là-bas, l’élement déclencheur a été la hausse des taxes sur les carburants décidée ici par la Région Réunion. Mais rapidement, d’autres revendications ont émergé faisant du prix des carburant un simple élément d’une crise bien plus complexe à résoudre.
L’accumulation de décennies de crise en raison d’un système qui ne vise pas au développement de La Réunion a amené la situation suivante : plus de 180.000 Réunionnais inscrits à Pôle emploi, plus de 40 % de la population sous le seuil de pauvreté, plus de 110.000 illettrés, des dizaines de milliers de familles dans les logements insalubres. C’est une situation sociale « hors normes » selon les termes d’une publication conjointe de l’INSEE et du Conseil général qui date de déjà 5 ans.
« On ne peut pas cacher sous le tapis tous les problèmes indéfiniment, le moment où tout ressort est arrivé », confiait hier après-midi un manifestant devant la Préfecture. C’est la conséquence d’un système arrivé à bout de souffle qu’il est maintenant nécessaire de dépasser.
Le 7e jour de mobilisation a d’abord été marqué par la conférence de presse du préfet de La Réunion. Amaury de Saint-Quentin a annoncé la prolongation du couvre-feu jusqu’à dimanche. Il a assuré que l’approvisionnement en carburant de l’aéroport et des stations services réquisitionnées pour les véhicules d’urgence est assurée car le dépôt d’hydrocarbures de la SRPP est sous contrôle. Le transport des médicaments est également assuré.
Le préfet a également indiqué qu’il a déjà reçu des maires, des représentants du monde économique et des syndicats de travailleurs. Tous seront associés à la recherche de solutions, a-t-il en substance. Sur le mouvement des gilets jaunes, il a déclaré qu’une délégation sera reçue dans l’après-midi en préfecture. Il a aussi confirmé la venue de la ministre des Outre-mer dans quelques jours. Il a indiqué que la priorité est le retour à la vie normale, même si cela peut prendre du temps. Un comité de suivi de l’activité économique se tiendra lundi à la préfecture.
Compte tenu du fait que les discussions et les décisions qui en découleront ne pourront avoir lieu sans la présence d’un membre du gouvernement, le Parti communiste réunionnais a diffusé aussitôt un communiqué demandant à Annick Girardin de venir à La Réunion toutes affaires cessantes. Voici un extrait :
« Nous avons appris que Madame Annick Girardin, Ministre des Outre-Mer, a annoncé sa venue dans quelques jours à La Réunion.
Nous saluons cette décision après une semaine de blocages.
Toutefois, la situation exceptionnelle que nous connaissons doit faire prendre conscience à la Ministre que sa venue ne saurait être plus longtemps différée.
C’est la raison pour laquelle nous demandons sa présence dès ce week-end à La Réunion afin de permettre la reprise du dialogue et de trouver, ensemble, des solutions. »
La journée d’hier a été aussi marquée par la volonté de plusieurs syndicats de participer à un élargissement du mouvement. La FNTR présidée par Jean-Bernard Caroupaye est entrée en action. Une délégation de la FSU est venue apporter sa solidarité hier après-midi aux gilets jaunes devant la préfecture. Mais elle dut faire face à l’intransigeance du groupe qui rejette les syndicats et les « politiques ».
Hier matin à Saint-Pierre, les syndicats CGPER et FDSEA ont participé à une rencontre du monde agricole. Une délégation doit être reçue par le préfet à 10 heures ce matin pour faire part des doléances de ce secteur de l’économie de La Réunion.
Rappelons qu’avant-hier, l’intersyndicale a été reçue par le préfet. Elle a publié un communiqué dans lequel elle demande « au gouvernement et au Préfet d’ouvrir le nécessaire dialogue et ce le plus large possible afin de construire une île responsable de son devenir tant social qu’économique. Elles sont prêtes à participer à toute réunion mettant en présence l’ensemble des parties prenantes ».
Une délégation de gilets jaunes devait être reçue hier à 14 heures par le préfet. L’entrée d’une délégation de 4 personnes était possible. Une centaine de gilets jaunes étaient alors rassemblés devant la préfecture. Le principe d’une délégation de 4 personnes a été rejetée. Puis c’est celui d’une rencontre tout court qui a été repoussé sous l’impulsion de Lubin Budel et d’une personne se présentant comme « représentant des gilets jaunes du Port, de l’Ouest et de La Réunion », proche de Lubin Budel.
Puis ce « représentant des gilets jaunes du Port, de l’Ouest et de La Réunion » a entraîné à sa suite le groupe pour lire un texte déjà imprimé de plusieurs pages, présenté comme les revendications des gilets jaunes du Sud. Validé par acclamation, ce texte est devenu la motion qui devait être remis en main propre au préfet.
Le « représentant des gilets jaunes du Port, de l’Ouest et de La Réunion » est alors devenu membre d’une délégation de deux personnes, comprenant également une femme qui a avoué n’avoir jamais vu cette motion. Le mandat de la délégation était alors fixé : donner le texte au préfet et éventuellement lui en faire lecture.
Au bout de plus de près de trois-quarts d’heure d’attente, la foule commençait sérieusement à s’impatienter et à douter de la délégation. Lubin Budel a alors téléphoné au « représentant des gilets jaunes du Port, de l’Ouest et de La Réunion » pour lui dire de revenir d’urgence.
Quelques instants plus tard, la délégation était de retour. Dans son compte-rendu, elle a souligné que le préfet attendait la venue de la ministre, et qu’il est disposé actuellement à recevoir toutes les revendications. Lubin Budel a alors proposé que d’autres textes émanant de gilets jaunes du Nord, de l’Est et de l’Ouest soient déposés en préfecture, au rythme d’un texte par jour, jusqu’à l’arrivée de la ministre.
Cette initiative doit avoir lieu à 9 heures ce 24 novembre.
M.M.
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Messages
24 novembre 2018, 10:53, par grimaud
Monsieur le président ou monsieur le préfet, comment pouvez vous nous méprise et ignoré ce que nous réclamants et nous revendiquons, nous somme une terre française et que nous avons le même droit que celle de France, à savoir pour mémoire, au-cour de 1650 à 1664 Le roi de France LOUIS XVI et en compagnie COLBERT , décide d’envoyer des homme le nom suivant - Etienne REGNAULT - TOUCHARD Athanasse - René HOAREAU et autre une centaine homme, tous français et parisien. Avec ces homme décide d’occupe cette ile et de faire une terre française, pour faire la réunion d’aujourd’hui, bref ! aujourd’hui nous avons des revendications sur plusieurs points, ne pensé pas, de vous prendre autrement pour trouvé une solution au problème que de vous reste sur dans vos bureau, ne pensé vous pas que il faut allé vers la discussion, madame le ministre ne pense vous pas de la meilleur solution vous bougé les fesse pour règle cette agitation, nos problème c’est votre problème Alors quand test tout cela va termine, nous somme dans nos droit Quand une enfant pleure c’est vers sa mère ou sont père qu’il se retourne Alors monsieur le président , madame le ministre, monsieur dame le préfet les élue local quand test la saluions sera résolue, n’attende pas demain, ne remetons demain ce qu’on pouvez faire maintenant. Signe Racine320