Le syndicat n’a pas appelé à la grève générale

L’USTKE estime que l’essentiel est ailleurs

28 mai 2013

L’Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités estime que la revendication uniquement centrée sur la vie chère évite le problème essentiel : l’impact des flux migratoires sur l’emploi en Nouvelle-Calédonie.

L’Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités, deuxième syndicat de la Nouvelle-Calédonie derrière l’USOENC, n’a pas apposé sa signature au bas de l’accord. Le syndicat a en effet estimé que la lutte contre la vie chère, « c’est d’abord la lutte contre la pauvreté et pour l’emploi, et la priorité, c’est de donner du travail à ceux qui n’en ont pas, c’est-à-dire plus de 5.000 chômeurs dont la plupart sont des jeunes de moins de 30 ans et dont un sur trois est une femme et la très grande majorité des Kanaks ».

L’USTKE estime que la politique de peuplement « qui se poursuit au détriment des Kanaks et des Calédoniens d’une manière générale présents dans le pays depuis des générations » est « source des problèmes d’emploi et de pouvoir d’achat, ce dont ne parle jamais l’Intersyndicale » .

Enfin, il estime que l’Intersyndicale signataire a changé de discours depuis le changement de présidence en Nouvelle-Calédonie, « comme si la question de la vie chère n’avait commencé qu’à ce moment-là, mais n’existait pas auparavant ».

C’est pourquoi l’USTKE n’a pas soutenu l’appel à la grève générale de l’Intersyndicale.

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