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La CGTR appelle à la mobilisation
9 avril 2013, par
La Confédération générale du travail de La Réunion (CGTR) a tenu une conférence de presse sur trois points : l’Accord National Interprofessionnel (ANI), la mobilisation du 1er mai et la représentativité du syndicat à La Réunion. À cette occasion, Nathalie Gamiochipi, de la CGT santé et action sociale a fait état de la situation à La Réunion, tout comme Gervais Dobaria, délégué syndical de la Star.
La CGTR est « la première organisation syndicale de La Réunion » a indiqué Jacques Bhugon, secrétaire général de la Fédération CGTR Auto Moto. Selon des chiffres du ministère du Travail, la CGT a obtenu 26,77% des voix, suivit par la CFDT (26%), FO, avec 15,94%, la CFE-CGC 9,43% et la CFTC 9,30%. Pour la direction du travail, le « poids relatif » dont bénéficie chaque syndicat au cours des négociations est de 30,62% pour la CGT, 29,74% pour la CFDT, FO (18,23%), la CFE-CGC (10,78%) et la CFTC (10,63%).
Un 1er mai sans la CFDT
Max Banon a donné les grandes lignes de la mobilisation annuelle lors de la Fête du Travail, le 1er mai. Toutefois, cette année, la CGTR ne défilera pas aux côtés de la CFDT. Le torchon brûle entre les deux syndicats, la CFDT ayant signé l’ANI, la CGT a préféré prendre ses distances. Cependant, d’autres organisations ont été contactées, comme la FSU, l’Unef, et des associations militantes. Max Banon a également appelé les travailleurs, les chômeurs et les retraités à se mobiliser pour dire « non au gouvernement ».
La CGTR appelle à une « politique sociale qui réponde aux besoins de la population, car il existe aujourd’hui des travailleurs pauvres, de plus en plus de chômeurs et de retraités dans la misère », a-t-il expliqué. Le 1er mai est « l’occasion de s’exprimer dans la rue ». La manifestation dyonisienne partira du Jardin de l’Etat, à 9h, pour se diriger devant la Préfecture. Le principal mot d’ordre se centrera sur le refus de l’Accord national interprofessionnel (ANI), qui « va poser de nombreux problèmes à La Réunion ». Tout comme ceux de la vie chère, du logement et de la « casse du service public. C’est pour ces raisons que le 1 er mai est le moment de s’exprimer dans la rue », a conclu Max Banon.
Une satisfaction pour le Medef
« Le Medef a eu ce qu’il voulait, car l’accord va bientôt se transformer en loi » a déclaré Jean-Yves Payet. Ce dernier a appelé à un large débat dans les médias, afin que les salariés prennent conscience de cet accord, qui prône une flexibilité totale du travail, a-t-il expliqué. Pour la CGTR, cet accord va permettre aux entreprises d’augmenter la productivité, le temps de travail et/ou de baisser les salaires, à travers des accords d’entreprises portant atteinte au contrat de travail. Concernant l’accord de mobilité internet, la CGTR dénoncé une mesure dangereuse, car l’employeur pourra envoyer un salarié à l’autre bout de la France, voire à l’étranger, sur un poste totalement différent du sien. Et, en cas de refus du salarié, il sera licencié pour motif personnel.
Pour les licenciements économiques, le contrôle du motif économique est allégé. De plus, les employeurs auront la possibilité de licencier en fonction de la productivité et non plus en fonction des raisons sociales (famille, ancienneté, âge). « On compte plus de 10 millions de pauvres, 5 millions de chômeurs alors que la France est un pays riche. Pour relancer la croissance, il ne faut pas passer par des mesures d’austérité pour faire face à la crise. Il faut des salariés bien traités, bien payés, formés » a expliqué Jean-Yves Payet. Ce dernier a appelé à « se lever contre l’ANI ». Autre objectif de cette mobilisation du 1er mai, « proposer un autre modèle de société et une nouvelle politique que celle du Medef qui est aujourd’hui imposé » a-t-il déclaré.
Les « 54 reculs » de l’ANI
La CGTR a fourni une liste de 54 points évoquant les raisons de la dégradation du Code du Travail en France. Ceux-ci concernent, entre autres la remise en cause du modèle économique et social en un service de la compétitivité des entreprises, la CGTR dénonce la subordination des salariés aux profits des actionnaires ; « un cadeau de 45 millions d’euros au patronat » ; une mobilité forcée du travailleur ; une instauration de limite au temps partiel ou encore « de travailler plus longtemps pour moins cher pendant deux ans contre la promesse de l’employeur de ne pas être licencié ». Le syndicat a dénoncé en 54 points, les raisons de leur mécontentement vis-à-vis d’un accord qui est « un revers pour les salariés », a expliqué Jean-Yves Payet.
Les syndicalistes ont prévenu, « les députés, qui voteront cette loi, auront des comptes à rendre » . Une action nationale est prévue aujourd’hui, à La Réunion, la CGTR a tenu « à informer les travailleurs » , afin qu’ils se mobilisent contre ce projet de loi. « La bataille est engagée. Il faut continuer la mobilisation, nous lançons une alerte rouge sur cet ANI. Le pire est devant nous. Si les travailleurs veulent se défendre, il faudra qu’ils s’unissent dans la rue » a conclu Max Banon.
Céline Tabou
« Près de 30 à 40% des travailleurs réunionnais sont en CDD » En visite dans l’île, Nathalie Gamiochipi, nouvelle secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, a rencontré les salariés et adhérents de la CGT dans le secteur hospitalier à La Réunion. Cette dernière a expliqué que les différentes problématiques étaient identiques à celle de France, cependant des données sont à dévoiler. Contrairement à la France, le nombre d’employés contractuels. « Près de 30 à 40% des travailleurs réunionnais sont en CDD » a expliqué la syndicaliste. Cette situation met en évidence la précarisation des travailleurs réunionnais, mais la situation de pauvreté dans laquelle sont enfermés les travailleurs, a ajouté Max Banon. La syndicaliste a également pointé du doigt l’augmentation de la précarité et de la souffrance au travail. Souhaitant être un relai entre les salariés syndiqués et le gouvernement, Nathalie Gamiochipi s’est engagée à faire part de ces difficultés auprès du ministère du Travail. De plus, les difficultés structurelles, ajoutées aux manques d’effectif, de remplacement, de meilleures conditions de travail, pèsent sur les travailleurs, qui « souffrent de plus en plus » au travail. |
Les employés de la Star maintiennent la grève Depuis sept jours, les employés de la Star Réunion négocient avec la direction pour une revalorisation des salaires de 4,5%, alors que « le patron veut 2,5%, sous la forme d’une prime d’intéressement assortie de critères. On ne demande pas ça, on veut 4,5% de hausse » a expliqué Gervais Dobaria, délégué syndical de la CGTR. « Je crois que l’on n’avancera pas », a déclaré le syndicaliste. D’autant plus, que d’après un bureau d’étude, la Star a augmenté ses bénéfices de 13%, et « n’est pas capable d’augmenter de 4,5% le salaire des travailleurs » , a fulminé Gervais Dobaria. Ce dernier a également dénoncé les dépenses de la société, « ils donnent 25.000 à 30.000 euros à des associations », qui promeuve la société à travers l’achat de maillot de cycliste ou encore de produit au nom de la Star. Les employés présents lors de la conférence de presse de la CGTR, ont également dénoncé l’attitude du directeur général de Star Réunion, Jean-François Bourdais, qui n’a pas souhaité informer les salariés, pour quelques jours plus tard, leur faire part des négociations. Pour le moment, la grève persiste et les négociations devraient reprendre. |
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