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Précaires de l’Éducation nationale
25 janvier 2006
La situation des précaires de l’Éducation nationale est en évolution notable, soit. Toutefois, il reste des points d’ombre que le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU souhaitent éclaircir. Par exemple, combien de CIA sont mis à disposition des établissements scolaires ?
La rentrée risque d’être chaude. Les précaires de l’Éducation nationale entendent rester mobilisés tant que la précarité ne sera pas complètement résorbée au sein de l’Éducation nationale. Pour l’heure, les 2 syndicats, qui ont mené jusqu’au bout la bataille, se disent satisfaits de la victoire pour les CEC et CES, au nombre de 558. Leurs contrats devraient être reconduits en Contrat d’accompagnement à l’emploi (CAE), à hauteur de 30 heures par semaines pour les anciens CEC et 20 heures pour les anciens CES. "On se félicite de cette avancée, mais on regrette qu’il aura fallu se battre pendant 7 mois pour parvenir à cette victoire", déclare Patrick Corré (SGPEN-CGTR).
En fait, comme le déclarait hier le président de la Région Réunion Paul Vergès, "les emplois aidés ne sont pas transférés aux collectivités locales". Selon les sources des 2 syndicats, les contrats de travail ont été préparés durant les vacances et transmis aux établissements. Avant la fin de cette semaine, les anciens CEC et CES doivent venir signer leurs contrats. Certes, il s’agit là d’une avancée notable, mais le fait qu’il reste 1 personnel précaire sur 3 est toujours un problème incongru que l’État devra résoudre.
La moitié des contractuels sauvés
Pour ce qui est des contractuels de l’Éducation nationale, les 2 syndicats informent que le Département et la Région Réunion s’engagent à recruter 41 contractuels sur les 82, cela dès la rentrée, "pour répondre aux besoins de l’administration", déclare Patrick Corré. "La moitié, c’est déjà bien", poursuit-il. Mais il reste une moitié en peau de chagrin.
Par ailleurs, les 2 syndicats notent que l’enveloppe reste la même que l’année 2005. L’année dernière, des contractuels étaient même obligés d’abandonner leurs postes, faute de budget. Espérons que cette année sera la bonne et qu’enfin une enveloppe conséquente soit allouée pour qu’ils gardent leurs postes. "Nous nous battrons pour que cette enveloppe soit abondée", assurent les 2 syndicats. D’autant que la pandémie de chikungunya risque fort de générer des absences. Les besoins en suppléance risque donc d’être conséquents. L’Éducation nationale devra faire appel à des contractuels pour suppléer les absences. Mais les moyens seront-ils là ?
Reste le lourd dossier des CIA. "Combien de CIA sont mis à disposition des établissements scolaires ?", demande Patrick Corré, qui dit ne pas détenir les chiffres exacts. C’est sûr, le dossier des précaires de l’Éducation nationale est loin d’être clos.
Pas de transfert sans rattrapage
Le transfert des TOS est encore d’actualité. Le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU précisent que l’on entendra encore longtemps parler de ce dossier. Les 2 syndicats demandent un moratoire, c’est-à-dire un gel du transfert, tant que le rattrapage des effectifs ne sera pas effectué par l’État. En effet, en transférant les TOS, l’État, fin stratège, compte transférer la responsabilité du rattrapage aux 2 collectivités, ce qui est inacceptable aux yeux des 2 organisations syndicales. En clair, elles souhaitent que l’État prenne ses responsabilités. "Les gens qui vont en retraite doivent être remplacés par le Rectorat, et non par la Région et le Département", explique Patrick Corré, qui note également que la Région doit s’employer à créer 10 nouveaux lycées pour pallier l’augmentation démographique. Pourra-t-elle, seule, gérer le rattrapage des effectifs, alors que cela est imputable à l’État ?
Bref ! que du pain sur la planche, et le combat est loin d’être achevé pour les précaires. C’est à cet effet que les 2 syndicats appellent les précaires de l’Éducation nationale et les TOS à débrayer dès cette semaine, en faisant un service minimum. Par ailleurs, on sait que la rentrée risque d’être chargée. On verra comment le nouveau recteur, Paul Canioni, la gérera. Paul Paula (UNATOS-FSU) indique que celui-ci propose plus de formations aux précaires, afin qu’ils puissent préparer un concours spécifique pour l’obtention d’un emploi statutaire. Mais tiendra-t-il sa promesse ?
Bbj
À propos du chikungunya
"Nos élèves ont le droit à la sécurité sanitaire"
Pour le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU, la lutte anti-vectorielle contre le chikungunya est un véritable fiasco au sein des établissements scolaires. Le nouveau recteur devra vraiment prendre la situation en main, avant la rentrée, c’est-à-dire tout de suite. Pour ce qui concerne le rôle de l’autorité préfectorale, Patrick Corré déclare qu’il "a marqué dans le marbre son incompétence, autant dans le dossier des TOS que dans le dossier de la sécurité sanitaire des élèves". Et de poursuivre : "Est-ce que l’on peut faire une rentrée, si certains établissements n’ont pas été traités contre le chikungunya ?". Et de répondre : "Nos élèves ont le droit à la sécurité sanitaire". Par ailleurs, Patrick Corré précise que son syndicat, comme l’UNATOS-FSU, ne peut accepter de se voir criblé de critiques en appelant les précaires de l’Éducation nationale à débrayer. "Notre finalité n’est pas de freiner la désinsectisation, mais de faire que tous les personnels soient à leur poste".
Les TOS débordés dans la lutte contre le chik
Une démoustication "précipitée" et "non concertée"
Dans un courrier adressé hier au recteur, le syndicat national des agents de l’Éducation nationale et des collectivités locales SNAEN -UNSA informe que le calendrier d’intervention concernant la lutte contre le chikungunya aura du mal à être tenu.
Le syndicat a été interpellé pour faire part au recteur de la "précipitation" d’une organisation "non concertée" avec les Agents chargés de la mise en Œuvre des règles d’hygiène et de sécurité (ACMO), tous bénévoles, et les chefs d’Établissements. Plusieurs critères n’ont selon eux, pas été pris en compte tels que les établissements toujours en congés, les personnels ACMO en congés, mais aussi que les services de la DRASS de l’Est manquent de produit et matériels. Le syndicat s’interroge également sur la mise en place de produits classés à risque.
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