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’Commission mascarade’ des précaires du Département
23 décembre 2005
Lors de sa manifestation du 14 décembre au Conseil général, le Collectif CEJ-CEC avait obtenu du Département l’organisation d’une table de négociation avec la mise en place d’une commission que le collectif souhaitait ’officielle et paritaire’. Hier matin, la ’commission mascarade’ que Julie Boyer pressentait, a bien eu lieu. Juste ’une réunion technique’ entravée par des divergences syndicales. Le collectif se sent floué, mais loin d’être anéanti, se dit prêt à passer à la vitesse supérieure. Une véritable crise sociale se profile.
Prévenue la veille pour le lendemain, sans ordre du jour, ni mention des membres participants, la porte-parole du Collectif CEC/CEJ du Département Julie Boyer, s’attendait à ce que la commission d’hier ne soit pas à la hauteur des espérances des centaines de contrats précaires menacés de chômage. De là à être exclue de ce qui n’était en fait qu’une réunion technique avortée... "il y a des magouilles qui nous dépassent, mais ça ne fait que nous renforcer. La bataille vient de commencer".
Le collectif n’a pas le droit de siège
Les fêtes approchant, le Département devait, selon Julie Boyer, désamorcer les tensions en proposant un rendez-vous de dernière minute qui n’avait rien d’une commission de travail. Seule l’Intersyndicale du Département (CGTR, UNSA, CFDT, FO et CFE-CGE) a été reçue par son directeur général administratif, Ismaël Locate, pour ce qu’il a qualifié de "réunion technique" visant à choisir 2 CEC et 2 CEJ du Collectif pouvant siéger en commission et à définir les modalités d’étude des postes pour l’intégration de 80 fins de contrats.
Comme la porte-parole s’est vue refuser un siège autour de la table, tout comme le syndicat Sud qui a soutenu le combat de François Soubadou, en grève de la fin dans l’arrondissement Sud du Département, par défaut de représentativité au sein de la collectivité : la tension est montée et la réunion n’a pas eu lieu. "Nous étions venus là pour travailler, pas pour manifester", soutient Julie Boyer. "Mais on nous refuse le droit de siéger, car nous ne sommes pas reconnus par le Département et nous ne sommes pas syndiqués... c’est pourtant nous les précaires ! C’est le Collectif qui a réussi à mobiliser les médias et les politiques, ce n’est pas rien ! Assez de nous faire tourner en bourrique, nous réclamons une commission légale, et le Département ne sera pas seul à décider de ses membres !"
Crise sociale pour 2006
Julie Boyer, tout comme les personnes en fin de contrat présentes hier dans le hall du Département, est atterrée par ces pratiques, ce simulacre de dialogue anéanti par des jeux d’intérêts : "Nous sommes beaucoup de mères de familles, désespérées d’entendre certains élus dire que l’on peut nous intégrer alors que la présidente maintient que ce n’est pas possible. Nous ne voulons pas nous bagarrer pour des enchères, des enjeux personnels dans lesquels on ne se retrouve pas."
"Moi, je suis au chômage, je ne fais partie d’aucun syndicat, d’aucun parti politique, je ne suis sous la coupe d’aucun employeur. Je suis libre. Si certains ne savent pas pourquoi ils se battent, moi je le sais : c’est pour que toutes les personnes ayant un emploi menacé obtiennent un travail, en CDI, au sein d’une autre structure... qu’importe, du moment qu’il y a un emploi pour la totalité des agents."
"Nous en avons assez de la main-d’œuvre bon marché. Il faut se réveiller. La présidente doit ouvrir les yeux : si elle ne reconnaît pas la qualité du travail fourni, sans nous, ses services ne fonctionneront pas. S’il faut passer à la pratique, nous n’allons pas nous laisser faire, on va apprendre à se battre et monter d’un cran".
Julie Boyer rappelle que tous les soutiens sont les bienvenus dans cette bataille pour le droit au travail. L’épisode d’hier est pour elle une tentative de déstabilisation qui dans les faits donne l’énergie nécessaire à la démonstration de plus de virulence. Aux côtés des TOS, le Collectif promet des actions coups de poings très prochainement qui risqueraient de paralyser l’île. Le désespoir peut conduire très loin.
Estéfani
Point sur le dossier
D’agent administratif à “gratèr d’zerb”
Le Département se dit prêt à intégrer 120 contrats précaires sur les 560 CEC et CEJ menacés de chômage ou déjà au chômage. En décembre, 40 ont déjà été intégrés en catégorie C. Reste donc 80 postes budgétés que la collectivité souhaite choisir, avec le soutien du Collectif qui refuse de cautionner cette manœuvre et veut une intégration pour tous.
Rappelons que depuis mai 2005, date des premières fins de contrats, ce sont 192 personnes qui ont rejoint les bancs de l’ANPE. Après 15 ans de poste au Département, par le biais de contrats précaires successifs, une mère de famille s’est retrouvée au chômage ce mois-ci, une autre sans emploi depuis 6 mois a souligné à la présidente ne pas avoir reçu même un remerciement pour ces nombreuses années en poste à la collectivité. Cette dernière lui aurait dit que c’est un signe qu’il y a toujours de l’espoir. Elle attend toujours cette lueur promise.
François Soubadou, agent administratif en grève de la faim, s’est vu proposer un travail de “gratèr d’zerb”. Lorsqu’il l’a refusé, on l’a accusé de ne pas vouloir travailler. Finalement, il aurait obtenu un CDI pour son poste, mais il attend toujours le courrier officiel. Le Collectif refuse la mobilité forcée et souhaite que soient rétablis les concours professionnels qui se tenaient, avant, tous les 2 ans. On n’en a compté seulement 2 depuis 3 mandats successifs. Fin 2004, un rapport de l’ARVISE stipulait au Département de mettre en place au plus tôt des mesures d’intégration. La Collectivité n’a pas traité ce dossier aujourd’hui en place publique.
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