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Après l’augmentation de l’eau d’irrigation dans le Sud
26 décembre 2009, par
Le poids de l’eau dans le prix de revient d’une tonne de cannes n’est pas négligeable. L’augmentation brutale du prix du mètre cube d’eau d’irrigation de la Saphir inquiète la CGPER qui réclame une table ronde début janvier.
La Saphir [1]qui n’a pas augmenté le prix de l’eau d’irrigation depuis 1998 vient d’annoncer une hausse conséquente qui inquiète les planteurs : de l’ordre de 100 euros par hectare et par an. Cette augmentation est justifiée, d’une part par les difficultés de la Saphir qui doit 1,3 millions d’euros de taxe à l’Office de l’eau, mais qui a obtenu un étalement, et d’autre part, par une diminution conséquente de l’achat d’eau brute par les communes, en particulier par Saint-Pierre.
Cette dernière, par exemple, achetait, bon an mal an, 13 millions de mètres cubes d’eau brute par an à la Saphir. Ses achats ont diminué de moitié, soit environ 6 à 7 millions de mètres cubes par an. D’où une diminution conséquente des ressources de la Saphir.
Cette diminution de l’achat d’eau brute par les communes s’explique notamment par la mise en service du puits de Pierrefonds. Et là, les planteurs ont quelques raisons de se sentir floués. Le projet qui était programmé par Élie Hoarau prévoyait une utilisation de la nappe phréatique de Pierrefonds, uniquement en cas de fortes pluies dans les Hauts qui rendaient l’eau de surface boueuse et difficilement utilisable. Il semblerait que l’utilisation du puits de Pïerrefonds soit plus large.
La Confédération générale des petits éleveurs et planteurs de La Réunion (CGPER) ne conteste pas la nécessité d’une augmentation. D’autant qu’elle est attentive au maintien du statut de la Saphir, outil au service du développement de l’agriculture, et qu’elle ne souhaite sans doute pas voir cet outil passer entre les mains de professionnels de l’eau, mus par le seul appât du gain et de l’augmentation des dividendes des actionnaires.
Bernard Maratchia, vice-président de la CGPER, appelle de ses vœux l’organisation d’une table ronde dès les premiers jours de janvier. Elle pourrait réunir les communes concernées dont Saint-Pierre, la Saphir, l’Office de l’eau, etc. Il s’agirait « de continuer à bouger » et de « voir comment répartir cette augmentation ». Mais aussi de connaître les intentions des communes en matière d’achat d’eau brute. Légitime ! D’autant qu’existe le projet de nouveaux forages… et donc de nouvelles baisses d’achat d’eau brute à la Saphir.
L’affaire n’est pas mince et recouvre plusieurs réalités fait remarquer le vice-président de la CGPER. Il y a l’enjeu économique. Un planteur qui exploite cinq hectares et qui a une bonne gestion de l’eau, soit moins de 8.000 mètres cubes par hectare et par an, dépense en moyenne — cela dépend de la pluviométrie — 3.700 euros par an. Le prix de l’eau pèse donc dans le prix de revient de la tonne des cannes.
Mais d’autre part, note le planteur de la Ligne Paradis, il y a aussi un enjeu écologique. On connaît la fragilité de la nappe phréatique de Pierrefonds. Cette dernière repose sur une nappe d’eau salée. Il ne faudrait pas épuiser la nappe d’eau car le dommage serait terrible : plusieurs dizaines d’années pour reconstituer une nappe utilisable. Et puis, on peut se demander combien coûte le refoulement de l’eau de Pierrefonds à la Ravine des Cabris, au moment où la lutte pour l’autonomie énergétique est engagée.
Autant de questions qui se posent et dont la CGPER aimerait débattre lors de la table ronde qu’elle propose aux acteurs de l’eau dans le Sud de l’île, début janvier.
YVDE
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