Nouvelle journée d’action le 20 octobre

La CGT Chômeurs devant le Ministère du Travail

17 octobre 2005

Dans un communiqué, la CGT Chômeurs appelle à une journée nationale d’action jeudi prochain. "Ce sera l’occasion pour les salariés privés d’emploi de se mobiliser à quelques semaines des négociations sur la convention UNEDIC. À Paris, un rassemblement est prévu à 11 heures au Ministère du Travail", précise le communiqué qui dénonce "un arsenal répressif" mis en place par le gouvernement "qui permettra une augmentation massive des radiations des demandeurs d’emploi des listes de l’ANPE".
Rappelant qu’"avant cette mesure, le nombre de radiations avait déjà augmenté de 4,1% entre l’année 2004 et l’année 2005". "La baisse ou la suppression définitive des allocations aura pour conséquence d’exclure définitivement de nombreux chômeurs du monde du travail", affirme la CGT Chômeurs. "À ce rythme, le chiffre officiel du nombre de demandeurs d’emploi a toutes les chances d’être revu à la baisse alors que le chômage n’a jamais été aussi important".
Le syndicat appelle aussi à la mobilisation contre le Contrat nouvelles embauches qui est "une aubaine pour le patronat qui disposera d’une main-d’œuvre toujours plus corvéable et qui viendra grossir le cortège des travailleurs pauvres".
Alors que les négociations UNEDIC vont s’ouvrir, la CGT Chômeurs rappelle ses revendications : "l’abrogation des ordonnances et un revenu de 80% du dernier salaire avec un minimum de 1.100 euros".


Mobilisation dans les hôpitaux

Jeudi prochain, une autre fédération CGT appelle à l’action, celle de la Santé. La fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale appelle les salariés des secteurs publics et privés à manifester à Paris le 20 octobre pour exiger l’ouverture de négociations sur l’emploi, la formation, les salaires, les conditions de travail.
La CGT-Santé indique que "les trois-quarts des hôpitaux publics vont être dans l’impossibilité de boucler leurs budgets de fin d’année, la quasi-totalité des établissements PSPH est en déficit !". Et de poursuivre : "une partie de l’activité est soit confiée à des sociétés privées, soit supprimée. Les conséquences sont dramatiques".
"Manifestons notre exigence d’ouverture de véritables négociations sur budget, emploi, formation, salaires, conditions de travail", écrit-elle dans un communiqué, "pesons sur les discussions au Parlement sur la loi de financement de la sécurité sociale et exigeons des budgets permettant au service public d’assumer réellement ses missions sanitaires et d’action sociale, afin de faire face aux besoins de la société !".


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