
C’était un 30 juin
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« Les syndicats doivent se faire entendre alors qu’ils sont « indésirables » »
26 novembre 2018
Voici le texte du communiqué que la CGTR vient de publier :
« Gilets Jaunes
Cette situation est inédite notamment en ce sens qu’elle n’a pas de porte parole officiel-elle, est composée de plusieurs citoyennes et citoyens venus d’horizons professionnels et sociaux différents, a été initiée sans les syndicats.
Rappelons nous notre analyse qu’un jour ou l’autre - la situation sociale s’étant aggravée depuis le COSPAR (2009) et auquel aucune réponse sérieuse n’a été apportée, les mêmes causes produisant les mêmes effets - que tout ou tard ça pètera ! L’inconnu c’était quand ? Aujourd’hui on a la réponse.
Ce mouvement disparate (un peu anarchique) est néanmoins en partie organisé : qui paye la 20ne de bus arrivant sur Le Port ? La rivalité des politiciens de tous bords pour être plus jaunes que d’autres est révélateur de ce qui se passe en coulisse : les tentatives de récupération sont multiples.
Le « petit » patronat plus visible que le « grand », les routiers par exemple, sont dans la danse (annulation des dettes sociales = vol des salaires). Ce patronat en particulier (pas que lui) joue sur le registre anti impôt cher à tout le patronat et libéraux de tous poils. Ce qui veut dire fin de l’ISF, des exos, de la Sécurité Sociale, des services publics, de la redistribution des richesses.
Les syndicats doivent se faire entendre alors qu’ils sont « indésirables ». Nous avons des camarades, en tant que citoyens, sur les mobilisations et je leur apporte ma solidarité. Ce mouvement est populiste (« inorganisation », revendications libérales, slogans contradictoires exploitant la misère du peuple, son juste et légitime combat) Mais il est également populaire parce qu’il concerne en premier les classes et couches sociales défavorisées, les laissés pour compte de la société. Et en ce sens, nous devons être et rester en contact avec cette lutte, lui apporter notre entière solidarité.
Les gilets noirs sont des gilets jaunes qui n’ont plus de perspective d’émancipation : oui, nous condamnons les exactions, mais les exclus de la société ne doivent pas payer pour les incendiaires. Bruler un outil de production c’est le chômage technique de centaines de salariés : ce n’est pas la solution, mais pourquoi en est on arrivé là ? Qui souffle sur la braise qui ne cesse de bruler les plus pauvres ?
Cette situation complexe ne peut être déchiffrée que par des échanges répétés et réguliers, des rencontres physiques. Nos camarades sur les rassemblements nous donnent le pouls des situations (il y en a plusieurs) : ils nous informe de ce qui se passe sur le terrain et je leur en remercie.
Régulièrement nous nous sommes exprimés et nous nous exprimerons publiquement en Intersyndicale et aussi en tant que CGTR !
Personne n’a la solution à lui seul, la situation est trop complexe. C’est la discussion collective régulière, sans à priori (écoute attentive de chacun car chacun a une part de vérité qu’il faut collectivement déceler et traduire en revendications), entre toutes les parties prenantes qui nous permettra de rester nous même et de mieux défendre les besoins des salariés, chômeurs et exclus sociaux.
Cette société de salariat aura toujours besoin de syndicats : la sortie de cette situation ne pourra se faire sans les syndicats pendant cette crise et pour « sa sortie ».
Fraternelles salutations syndicales,
Ivan HOAREAU
Secrétaire Général de la CGTR
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