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Mobilisation contre la casse sociale
20 octobre 2017, par
La CGTR réfléchit à des actions spécifiques à notre île pour soutenir la mobilisation contre les ordonnances du gouvernement qui visent à remettre en cause des droits inscrits dans le Code du Travail.
Hier, la CGT et Solidaires appelaient à une troisième journée d’action interprofessionnelle contre les ordonnances Macron. Hier, pas de grève ou de manifestation à La Réunion, Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR met en avant « un certain nombre de spécificités. Comment rester dans le cadre national tout en intervenant selon nos propres modalités d’action ? »
Il rappelle tout d’abord que « le tissu de micro-entreprises n’aide pas à la mobilisation ». Il constate ensuite qu’une journée d’action est le résultat de plusieurs semaines de réflexion. Quand la décision est prise, les syndicats à La Réunion ne disposent que de peu de temps pour organiser. Ivan Hoareau précise que la présence d’une délégation de la CGT reçue à des discussions sur l’indemnisation chômage, la formation continue, et l’apprentissage, « ne veut pas dire que la question des ordonnances est enterrée ».
« Le gouvernement veut aller vers une dérégulation totale du travail. Certains syndicats continuent d’attendre », poursuit le secrétaire général de la CGTR.
« La bataille continue. Le 21 septembre a été une réussite avec l’UIR-CFDT qui a appelé à mobiliser, et l’Union départementale FO qui a soutenu. Nous avons été un facteur essentiel d’unité », souligne-t-il, « les salariés ont imposé à leur direction la nécessité d’être avec nous dans le défilé le 21 ».
La CGTR rappelle que la lutte continue dans les branches. Chez les routiers, ce qui devait relever de l’entreprise a été intégré dans la négociation de branche grâce à la mobilisation. C’est une remise en cause des ordonnances : 13e mois, prime du dimanche et frais de déplacement ne seront pas discutés dans les entreprises.
Chez les dockers, le 13e mois a été acté dans la convention collective alors que dans l’esprit des ordonnances, cela devait être traité au niveau des entreprises.
« La résistance permet d’atténuer les coups et de freiner l’offensive anti-salariale », constate Ivan Hoareau.
D’autres chantiers sont ouverts : indemnisation chômage, formation continue et apprentissage. Des réunions bilatérales ont déjà eu lieu. « CGT et CGTR ne sont pas contre le fait d’ouvrir aux indépendants et aux salariés démissionnaires, mais qui paie ? », interroge Ivan Hoareau, car « en l’absence de nouvelles ressources, plus de bénéficiaires sont à indemniser. Pour l’instant personne ne sait ».
« Nous sommes d’accord pour le malus sur les contrats courts, mais contre le fait qu’il y ait des bonus. Le patronat reçoit déjà beaucoup d’aides publiques sans contreparties en termes d’emploi, de salaire, d’application de conventions collectives », poursuit-il.
Sur le contrôle des chômeurs, le gouvernement ne fait que suivre une idéologie en cours depuis longtemps : « l’activation des dépenses passives ». « Elle présuppose que le chômeur est un paresseux. Le président du MEDEF veut même un contrôle quotidien. Se pose alors la question de l’offre d’emploi valable ». Par ailleurs, la CGTR craint que le paritarisme soit remis en cause, au profit d’un tripartisme État-Région et partenaires sociaux.
Sur la formation professionnelle continue, une lettre de cadrage est annoncée au mois de novembre, précédée par une concertation quadripartite. La CGTR note que sur 32 milliards consacrés à la formation, seulement 6 milliards sont gérés par les partenaires sociaux (OPCA), le reste relève de l’État, des Régions.
Pour la CGTR, « la question des emplois aidés doit être intégrée dans la bataille. Les dotations ont baissé de 11 milliards sous le mandat de Hollande, 13 milliards de moins prévus par ce gouvernement ».
Enfin, le secrétaire général de la CGTR affirme qu’ « à l’occasion des Assises des outre-mer, les organisations syndicales ont leur mot à dire. C’est une discussion à faire avec les autres syndicats. La CGTR fait la proposition de l’élaboration collective d’une plate-forme unitaire, « pour que l’on entende pas une seule voix aux Assises », celle du patronat. « C’est un moment de faire entendre nos voix, pour défendre les salariés qui en ont bien besoin dans le temps qui vient ».
En conclusion, Pierrick Ollivier (CGTR-Finances) souligne que « la colère est générale, les attaques se multiplient contre les salariés du privé et du public. Dans la construction d’un rapport de forces qui se fera dans l’unité de tous les travailleurs du privé et du public avec leurs syndicats ».
M.M.
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