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Grève à l’Établissement public de santé mentale de Saint-Paul
15 septembre 2004
La crise est grave entre direction et médecins. Le personnel était hier en grève, à l’appel de la CGTR-Santé et du Syndicat des psychiatres des hôpitaux.
L’Établissement public de santé mentale de Saint-Paul était en grève hier à l’appel de deux organisations syndicales : la CGTR-Santé et le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH). Deux organisations différentes, mais une même raison : un malaise latent qui fait que l’établissement ne peut fonctionner dans de bonnes conditions. En fonction des conclusions d’une mission ministérielle en visite, le mouvement pourrait prendre d’autres formes...
"Nous nous devons d’envoyer un signal fort à la collectivité publique, notre responsabilité morale et professionnelle nous en fait obligation", expliquent les psychiatres qui estiment dans un communiqué "avoir tenté d’alerter les instances réglementaires chargées d’assurer la régularité du fonctionnement hospitalier et la qualité des soins délivrés à nos patients".
De son côté, la CGTR-Santé, par la voix de Jocelyn Flahaut, ne dit pas autre chose en parlant de "conflit larvé entre soignants et direction depuis une dizaine d’années". Visiblement, vu du côté des soignants, la coupe est pleine et la réforme Mattéi (ancien ministre de la santé) et son plan “Hôpital 2007” arrive un peu comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
"Cette réforme va instaurer une nouvelle gouvernance et de nouveaux rapports entre les acteurs de la santé, la création de pôles de santé, et surtout une direction qui aura un rôle prédominant qui pourrait par exemple, lui faire nommer ou révoquer un médecin", explique Jocelyn Flahaut.
À cette perspective vient s’ajouter la délocalisation prochaine de l’EPSMR dont deux unités seront installées à Saint-Benoît, dans la zone de Bras-Fusil tandis que les autres seront installées à Cambaie. Là encore, les choses ne se passent pas pour le mieux, loin s’en faut, explique Jocelyn Flahaut.
Pour évoquer l’ambiance qui règne actuellement à l’EPSMR, la CGTR n’hésite pas à parler de “climat délétère” et de "rupture radicale entre la communauté médicale et l’administration". D’autant que la Commission médicale d’établissement et son président sont fortement contestés, au point que les médecins du SPH demandent carrément la dissolution de la CME et de son bureau.
"Quand on voit les médecins, qui n’ont pourtant pas une culture de la grève, appeler à cesser le travail, c’est que les choses vont vraiment mal", affirme Jocelyn Flahaut.
Le docteur Le Romancer, s’exprimant au nom du SPH, évoque l’arrivée d’une mission ministérielle qui vient rendre compte d’un audit réalisé il y a un mois. "Une mission qui arrive dans un contexte de crise grave entre le corps médical et la CME d’une part, et de crise de confiance entre les médecins et la direction".
Le praticien précise : "Nous fonctionnons sur la base du secret permanent, de l’absence d’information" . Une de ses collègues ajoute : "et de la manipulation". L’absence d’information, c’est par exemple la délocalisation de deux unités sur Bras-Fusil, sans qu’on sache encore comment seront organisées les gardes et tous les aspects du fonctionnement. "On parle de faire appel à des généralistes", lâchent les psy...
Comment imaginer un avenir plus rose quand le présent est déjà sombre ? "On nous demande de faire du chiffre, de l’administratif, des statistiques, au détriment de la qualité et du travail de fond, alors que dans le même temps, on occulte le problème des listes d’attente en pédopsychiatrie pour lequel on devait ouvrir un pavillon depuis 1993...", déplore le docteur Le Romancer.
Un de ses collègues enfonce le clou : "Nous en sommes réduits à pratiquer une psychiatrie asilaire avec nos usagers. Ce qui va à l’encontre de la charte des patients, du respect de leurs droits, de leur dignité et de leur liberté individuelle".
S. D.
An plis ke sa...
Harcèlement sexuel : deux poids deux mesures ? Parmi les griefs exposés par la CGTR, il y a les cas de harcèlement sexuel dont sont victimes des membres féminins du personnel et surtout la manière dont sont traitées ces affaires. Ainsi, expose Jocelyn Flahaut, dans un cas, un employé a été purement et simplement radié, un autre n’a écopé que d’un blâme tandis que certains membres du personnel médical, accusés, ne sont l’objet d’aucune mesure disciplinaire ni de sanctions. "Nous demandons une égalité de traitement et que ces affaires cessent", clame la CGTR.
Enquête et pas de suite - l’an dernier, explique la CGTR, suite à une série de dysfonctionnement du secteur 4, la DRASS avait diligenté une enquête et préconisé des mesures... qui sont restées lettre morte. Des moyens financiers avaient même été débloqués, là encore sans qu’ils aient été utilisés...
Mauvais diagnostic - Parole de psychiatre : "la mission ministérielle a un problème de diagnostic, alors que nos besoins par rapport à la métropole sont beaucoup plus criants", estiment les psychiatres du SPH. Ils déplorent également que la mission ministérielle ne daigne pas recevoir "un syndicat majoritaire" et encore moins un collectif qui regroupe "80% des médecins titulaires".
Appel à la grève à la Croix-Rouge
Le personnel de la Croix-Rouge et la fédération CGTR-santé secteur médico-social sanitaire Est, dénonçant "un non respect des droits du salarié", appellent tous les salariés concernés à faire la grève demain, jeudi 16 septembre, et à se retrouver à la CGT Saint-Denis à partir de 8 heures 30. Les revendications sont multiples : faire cesser les pressions, réglementation et mise en place de la convention collective, rappel de salaires et paiement des primes, création d’un CHSCT, créations de postes etc.
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