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Rentrée 2010
26 juillet 2010
Les années passent, et le scandale se répète, jusqu’à en devenir tristement banal. Alors que le chômage frappe 35% de la population, que 51% des jeunes et 15% des diplômés du secondaire sont sans emplois dans notre île, 1000 postes au bas mot pour la seule éducation nationale échapperont cette année encore aux Réunionnais, pour être attribués à la rentrée 2010 à des nouveaux arrivants. Les diplômés de La Réunion devront partir, seront sous-employés, ou iront pointer au Pôle emploi.
La situation a pourtant été dénoncée de longue date à tous les niveaux, à tous les modes, par des acteurs issus de tous les bords imaginables : syndicats étudiants, associations de jeunesse, partis politiques, n’ont cessé d’attirer l’attention sur cette injustice qui semble inscrite dans le marbre de l’institution. Mieux, ou plutôt, pire : cet état de fait a été reconnu par le pouvoir en place. A l’issue du Conseil interministériel de l’Outre-mer (CIOM) du 6 novembre dernier, devant plusieurs centaines de témoins, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à utiliser le terme de « caricature » pour décrire la sous représentation des ultramarins dans les administrations de leurs territoires d’origine. Il a dû concéder que le dogme déconnecté du réel de la mobilité n’avait guère de raisons d’être à 8.000 ou 10.000 km.
Une injustice sans fin ?
Au cours des Etats-généraux, un sénateur UMP avait pour sa part estimé à environ 900 postes attribués à de nouveaux arrivants pour 1000. Faire les bons constats ne coûte pas grand-chose, surtout lorsqu’on est pressé par le mécontentement des peuples de l’Outre-mer. S’attaquer aux injustices héritées de l’histoire coloniale, c’est une toute autre paire de manches.
Jusqu’à quand un déséquilibre aussi criant pourra-t-il continuer d’exister ? Invoquer le déficit de structure éducative ne peut plus être invoqué à titre de justification : La Réunion compte aujourd’hui plus de quarante lycées. Une Académie distincte de l’Hexagone y a été ouverte en 1984 ; des milliers de diplômés compétents sortent aujourd’hui de l’université réunionnaise. Peut-on croire qu’ils supporteront indéfiniment une si flagrante discrimination ?
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