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Bientôt la rentrée scolaire
17 janvier 2008
La FCPE départementale constate qu’aucune nouvelle n’est annoncée sur la situation des emplois précaires à 2 semaines de la rentrée de janvier 2008.
Bien qu’une Intersyndicale des personnels enseignants et ATOS, les syndicats des chefs d’établissements, le CESR et le CCEE, la région, le département, les sénateurs, députés et les deux fédérations de parents d’élèves se soient mobilisés, triste est de constater le silence assourdissant des représentants de l’Etat.
La FCPE départementale constate à ce jour qu’aucun état des lieux sur les emplois précaires présents dans les EPLE (établissements publics locaux d’enseignements) n’est connu. Dans quels établissements sont supprimés ces emplois ? Combien ? Sur quels critères ? Sur quel poste de travail ? Quelles conséquences sur le fonctionnement au sein de l’établissement ?
La FCPE Départementale constate qu’aucun bilan de la situation de la rentrée (effectif, orientation et moyens) n’a été transmis aux membres élus de fédérations de parents d’élèves ainsi qu’aux autres membres siégeant au CAEN (qui ne s’est pas tenu contrairement aux autres académies de métropole).
Le discours des politiques et des représentants de l’Etat vis-à-vis des demandeurs d’emplois, des élèves et des parents d’élèves n’est-il pas, diplôme, qualification, formation, expérience pour une insertion professionnelle ? Puisque nous avons des personnes avec expérience professionnelle et un besoin réel d’emplois dans les EPLE (il s’avère, après renseignements pris, dans certains établissements que les emplois précaires sont supérieurs de plus 50% que ceux détenus par des titulaires), ne faut-il pas pérenniser ces emplois et prévoir un plan de formation qui n’a pas été respecté ?
L’Académie de La Réunion doit-elle se contenter d’un renouvellement sans cesse d’emplois précaires de personnels ATOS ? Faut-il entretenir une précarité durable, taillable et corvéable dans nos établissements scolaires ?
Bien que les collectivités (la Région et le Conseil Général) font l’effort de palier aux manquements de l’Etat, cette substitution ne peut perdurer et demande une fois de plus une considération particulière pour le département de La Réunion au vu de l’augmentation des effectifs scolaires pour les années à venir, des créations nouvelles d’établissements scolaires chaque année et du rattrapage des postes ATOS nécessaire au bon fonctionnement de l’Académie.
La FCPE départementale s’inquiète et tire la sonnette d’alarme sur des conditions d’accueil des élèves, de restauration et d’hygiène dans les établissements scolaires à la rentrée de janvier et de septembre 2008 et craint des difficultés de fonctionnement, voire une paralysie notamment au niveau de la restauration scolaire et de la sécurité dans l’enceinte scolaire et à la sortie des classes.
La FCPE départementale constate que malgré le refus des collectivités locales, la loi du 13 août 2004 relatif à la décentralisation a eu pour effet dans l’académie de La Réunion le recours à la précarisation dans les EPLE (collèges et lycées) au vu l’insuffisance des moyens transférés par l’Etat aux collectivités quant à l’accueil, restauration, hébergement, entretien général et technique évalués à 28 % de postes statutaires selon la région.
Un premier transfert de personnels titulaires a eu lieu le 01 janvier 2005, puis les précaires au 01 janvier 2006 et depuis une diminution des dotations pour les emplois aidés et le non-remplacement des départs à la retraite.
La FCPE départementale note qu’une grande majorité des personnels TOS transférés ont conservé leur statut de fonctionnaire d’Etat.
La FCPE départementale constate que le taux d’encadrement dans l’Académie de La Réunion est inférieur à celui de la moyenne nationale et
il serait urgent de mettre en œuvre un plan pluriannuel de rattrapage au vu de la situation actuelle, des perspectives démographiques sur les 10 années à venir (augmentation des effectifs des élèves scolarisés), et de la création de nouveaux établissements scolaires (01 à 02 par an en moyenne).
Il s’avère que dans certains établissements, le taux de précarité de personnels ATOS (Administratifs, Technicien Ouvrier et de Service) est supérieur à 50%, recrutés sous divers types de contrats et volumes de travail différents selon les catégories de personne auxquels les plans de formation prévues n’ont pas été ou très peu mis en œuvre pou une véritable intégration.
Faut-il le rappeler que l’académie de La Réunion n’a pas les mêmes paramètres que les académies de métropole : démographie, illettrisme...
Oui au service maximum toute l’année !
La FCPE est attachée au droit constitutionnel de grève. Elle est dubitative quant à l’instauration d’un service minimum par les communes en cas de grève des enseignants. Toutes les communes ne pourront pas l’organiser, même si on leur reverse un “chèque grève” correspondant aux retenues sur salaire des enseignants grévistes.
Pour la FCPE, ce ne sont pas quelques jours de grève programmés qui compromettent la qualité du service public mais bien les remplacements non assurés tout au long de l’année.
Ne cherche-t-on pas à leurrer une fois de plus les parents d’élèves ? Il ne s’agira pas d’école mais de garderie.
Les conditions d’accueil des enfants doivent donc respecter la réglementation des centres de loisirs, à savoir un animateur pour 8 enfants en maternelle et un pour 12 en élémentaire. Les municipalités disposent-elles du volant d’animateurs suffisant pour un tel encadrement ?
La FCPE exige que les personnels qui se substitueraient en cas de grève aux enseignants soient qualifiés et habilités à travailler auprès des enfants.
La FCPE se refuse à ce que les enfants et les familles servent de cobayes, dans la mesure où aucune information sur les conditions d’accueil et de sécurité ne leur est garantie.
La seule véritable solution de remplacement en ces circonstances serait de communiquer davantage et de négocier avec les personnels de l’Education Nationale pour éviter d’en arriver à une grève.
Le Vice Président,
Jean-Odel Oumana
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