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Nouvelle hausse des prix depuis le 1er novembre
3 novembre 2018, par
Le prix des carburants est une question très sensible à La Réunion, car toutes les marchandises sont transportées par automobile. La nouvelle hausse des prix du 1er novembre tend encore la situation. L’évolution des cours du pétrole et la récente augmentation des taxes risquent d’inscrire cette tendance dans la durée. Une volonté politique peut pourtant permettre de limiter cette flambée des prix qui a un impact sur toute la société réunionnaise.
Pour aller dans le sens du respect de l’Accord de Paris, la France doit réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. De plus, la pollution de l’air est responsable de nombreuses morts prématurées chaque année. C’est notamment pour ces raisons que le gouvernement utilise le levier des taxes pour faire converger les prix des carburants. C’est ainsi que la semaine dernière, le gasoil est devenu plus cher que l’essence.
L’Accord de Paris s’impose également aux collectivités territoriales, et à La Réunion c’est la Région qui décide du niveau des taxes sur les carburants. Les recettes de cet impôt doivent abonder un fonds d’investissement routier. La collectivité dit poursuivre le même objectif que le gouvernement, rapprocher les prix des deux carburants en vente à La Réunion. Elle a donc deux possibilités. Celle qu’elle a choisie, c’est d’augmenter la fiscalité sur le diesel. Avec la hausse des cours du pétrole, c’est une des causes de la flambée des prix observée.
La Région avait pourtant un autre choix à sa disposition : baisser les taxes sur le super sans plomb afin que le prix de ce carburant se rapproche de celui du gasoil.
Il est à noter que devant une situation analogue, la Région avait choisi de baisser une taxe. En effet, la Commission européenne avait constaté que le différentiel du taux de taxation entre l’octroi de mer perçu sur les alcools importés et celui du rhum fabriqué à La Réunion était trop élevé. Ce qui entraînait donc une distorsion de concurrence. La Région est l’autorité qui décide des taux d’octroi de mer, elle a donc été interpellée. Au nom de la santé publique, la décision évidente à prendre était d’augmenter le montant des taxes sur le rhum. Mais au final, c’est le taux d’octroi de mer sur les alcools importés qui a baissé. Ce qui fait que La Réunion est sans doute la région où les alcools sont les moins taxés. Compte tenu des ravages produits par ces produits dans la population, des professionnels de santé et des associations ont protesté contre ce choix. Une marche blanche à l’occasion de la Journée sans alcool a même été organisée pour appeler notamment à relever les taxes afin que le prix soit plus dissuasif, en particulier pour les personnes qui sont tentés de consommer pour la première fois.
Cela signifie que pour défendre les intérêts des vendeurs de rhum, une collectivité a préféré se priver de recettes, et ne pas apporter sa contribution à la résolution d’un problème de santé publique.
C’est bien la preuve que pour la taxe de consommation sur l’essence, La Région avait tout à fait le pouvoir de la baisser. Mais elle a préféré augmenter la taxe sur le diesel. Cela lui procure à n’en pas douter des recettes supplémentaires. C’est une décision compréhensible eu égard à l’impasse dans laquelle se trouve la route en mer. Ce chantier a été surnommé « la route la plus chère du monde » par nos confrères de France 2. Faute de matériaux disponibles, la construction de près de la moitié de l’ouvrage est remise à plus tard, ce qui pose question sur le prix final à payer pour le contribuables. Or dans le financement de ce chantier, la part de l’État est forfaitaire, ce qui laisse donc à la Région l’obligation de payer en plus si le budget de départ n’est pas tenu, ce qui arrive constamment sur un chantier aussi complexe.
Si cette hypothèse se vérifiait, elle voudrait dire que cette volonté de poursuivre à tout prix le chantier de la route en mer aurait des conséquences pour tous les Réunionnais, y compris ceux qui n’ont pas d’automobile.
Car la hausse des prix des carburants est répercutée sur le prix final. Rappelons que c’est à la suite de plusieurs mois d’augmentation des prix des carburants que le COSPAR était né. Le succès des manifestations de mars 2009 avait démontré qu’il était possible de baisser les prix des carburants, et de les geler pendant 6 mois. Soulignons également que pendant la campagne électorale de l’élection présidentielle 2012, le niveau des taxes sur la bonbonne de gaz a été diminué afin que le prix de ce produit de première nécessité ne dépasse pas 15 euros. Il est donc possible d’agir pour faire baisser le prix des carburants à condition que la volonté politique aille dans ce sens.
M.M.
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Messages
3 novembre 2018, 21:52, par Arthur
Sur France 5, "c dans l’air" a comme sujet : " Essence, chauffage : le ras le bol " . Tout est lié, c’est d’actualité. Samedi 17 Novembre, les citoyens rouleurs et hélas donc pollueurs aussi pourront signaler leur déaccord en manifestant, sans oublier de poser leur gilet jaune ou orange, c’est la période en plus, sur leur pare-brise. Personne ne sait si cela suffira à faire changer les choses. Les énergies couteront de plus en plus cher, même pour les agents d’EDF qui ne paient que 10% de la facture. Pour l’île de la Réunion, devant le nombre effarant de véhicules importés, en très grosse majorité diésels en plus, utilisés très souvent avec une seule personne à bord, nouveau scandale. Lorsque le train un "TER-PEI" sera construit, plus les téléphériques, de St Denis et de St Leu pour rejoindre suspendu dans les airs, Cilaos, pour le plus grand plaisir des touristes, petits et grands, cela ira mieux. On en revient toujours au même problème, l’économie collaborative doit s’amplifier, les consommateurs seront conscients de ce phénomère sur l’île de la Réunion ou pas, est-ce que les consommateurs continueront à remplir leurs armoires pensant que le bonheur c’est d’avoir ou bien changeront pour le mieux être de tous, eux et ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf, comme le système nous encorage encore à le faire ? Ce n’est vraiment pas raisonnable de continuer comme aujourd’hui. Les décideurs doivent oser changer les choses,quite à contrarier quelques nantis qui eux voudraient que rien ne change. Arthur.