Plus que quelques années avant la disparition de la banquise permanente

La fonte des glaces de plus en plus inquiétante

19 septembre 2011, par Céline Tabou

Les spécialistes s’inquiètent du gel de la fonte des glaces, signe évident du réchauffement climatique, qui a des conséquences néfastes sur le monde. La disparition de l’océan Arctique aura un impact sur tout l’écosystème.

« L’océan Arctique pourrait être presque libre de glace, à la fin de l’été 2016 » a expliqué au "Monde", Wieslaw Maslowski, océanographe et professeur à la Naval Postgraduate School de Monterey en Californie. Cela entraînera une fonte du Groenland, qui se déversera dans les océans de la planète et modifiera les saisons sur tous les continents de la planète.

Redistribution des zones de précipitations

Comme l’ont expliqué certains spécialistes dans "Le Monde", les conséquences directes de la fonte de la banquise arctique sont réduction de l’habitat de la faune arctique comme les ours polaires, les phoques et d’autres espèces animales et végétales. Indirectement ce sont les changements de grande magnitude dans le système climatique qui impacteront sur le système planétaire. Les changements de températures vont modifier et intensifier les zones de pluviométrie.
Les prévisions n’augurent rien de bon lorsque la banquise arctique estivale disparaitra. Ces derniers expliquent que les températures de l’Arctique vont augmenter plus vite qu’aujourd’hui et qu’elles auront un impact la fonte des glaciers du Groenland. La fonte du Groenland jouera un rôle majeur dans l’élévation du niveau de la mer, qui se répercutera en premier sur les petites îles, telle que Kiribati dans le Pacifique.

Hausse du niveau de la mer

Durant deux jours, des scientifiques des 17 instituts océanographiques de recherche engagée dans le programme européen Clamer (Climate Change and European Marine Ecosystem Research) ont exposé leur rapport alarmant sur les mers européennes. Celles-ci sont soumises à des changements rapides dus à la fonte des glaces arctiques, à la hausse des températures et à la migration de la vie marine en raison du changement climatique. « Le changement est clairement visible et il est beaucoup plus rapide que ce que nous pensions », a déclaré mardi 13 septembre à Reuters Carlo Heip, chercheur et auteur à la tête du projet Clamer.
Les scientifiques ont expliqué que « les simulations indiquent qu’à la fin du XXIe siècle, la température de la mer Baltique aura augmenté de 2 à 4 degrés, celle de la mer du Nord de 1,7 degré et celle du golfe de Gascogne de 1,5 à 5 degrés ». Les estimations sur la hausse du niveau de la mer, pour 2100, prévoient une élévation de 60 cm à 1,9 mètre pour certaines côtes britanniques.
Cette hausse du niveau de la mer n’augure rien de bon pour les îles, notamment à La Réunion. Entourée d’eau, une houle plus forte avec un niveau de l’eau plus élevé peut toucher des milliers d’habitations sur la côte et être aussi dangereuse qu’un tsunami. Les scientifiques tentent d’alerter l’opinion publique et les responsables politiques qui devront se réunir à Durban pour essayer de trouver des solutions afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique.

Céline Tabou


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