La FSU exige la remise en cause du ’lundi de Pentecôte travaillé’

4 juin 2007

La Fédération syndicale unitaire (FSU), qui regroupe les personnels de la fonction publique, a dénoncé, le 29 mai, « l’injustice et les incohérences de la décision prise par Jean-Pierre Raffarin d’en appeler au travail gratuit pour contribuer à financer le handicap et la dépendance le 28 mai ».
Selon elle, les modes de participation très divers selon les entreprises et les administrations (journée travaillée, suppression d’un jour de congé ou de RTT, fractionnement de la journée, etc.) non seulement provoque « des inégalités, mais ne résout pas, sur le fond, la question lourde du financement de la dépendance et du handicap ». La FSU continue donc à exiger l’abrogation de ce dispositif.
Xavier Bertrand, ministre du Travail et des relations sociales vient d’affirmer qu’en « aucun cas le principe ne sera remis en cause », laissant entendre qu’il s’agirait simplement d’en évaluer les modalités.
Selon la FSU, la prise en charge de la dépendance et du handicap à hauteur des besoins nécessite de réfléchir à leur financement solidaire et collectif, dans le cadre de la sécurité sociale. Elle demande l’ouverture d’un débat réel et contradictoire associant l’ensemble des partenaires sociaux sur ces questions.


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