
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
21 mars 2007
Malgré les vacances scolaires, la section départementale de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) a tenu à s’associer à l’action nationale des enseignants du second degré. À défaut de faire grève, la FSU s’exprimait hier contre les effets du décret de Robien et la suppression des postes dans l’Education nationale.
Les professeurs de collège et de lycée n’acceptent pas les décisions du gouvernement en matière d’Education, et ils le disent pour la troisième fois en 3 mois. Après la grève du 18 décembre et celle du 8 février, ils étaient hier dans les rues pour dénoncer les suppressions de postes et surtout rejeter le décret de Robien, qui touche au statut de l’enseignant. A La Réunion, les professeurs n’ont pas pu faire grève, puisque ce sont les vacances, mais la section départementale de la Fédération Syndicale Unitaire soutient l’action nationale et a tenu à expliquer son opposition à la politique du gouvernement en ce qui concerne l’éducation.
Marie-Hélène Dor, Secrétaire départementale adjointe de la FSU, a ainsi dénoncé la suppression de 5.000 postes d’enseignants, alors que « 20.000 postes ont déjà été supprimés en 5 ans ». « Toutes les disciplines sont touchées, même si certaines le sont plus que d’autres. Les activités UNSS du mercredi après-midi sont ainsi menacées, car il y aura moins de professeurs d’EPS », précise-t-elle.
Contre la bivalence et l’augmentation des effectifs
Autre élément de désaccord, le décret de Robien voté le 12 février 2007. Le syndicat accuse ce décret de s’attaquer au statut de l’enseignant et de contribuer à la dégradation des conditions de travail. « Ce décret impose la bivalence aux enseignants », souligne Marie-Hélène Dor. Pour elle, la bivalence n’est en rien un avantage pour l’enseignant comme pour l’élève. « Les enseignants du second degré sont monovalents. Comment pourrait-ils enseigner une autre matière qu’ils ne maîtrise pas totalement ? L’objectif du décret de Robien est de remplacer par exemple un collègue, lorsqu’il est absent, par un autre », explique la Secrétaire départementale adjointe. La bivalence des professeurs pourrait affecter la qualité de l’enseignement dans le second degré.
Enfin, la FSU refuse l’augmentation des effectifs dans les classes. D’après Marie-Hélène Dor, le Recteur s’est récemment adressé aux chefs d’établissement pour leur donner des consignes à ce sujet. « Une classe de collège classée en “Ambition Réussite” peut accueillir jusqu’à 28 élèves, et un collège non classé 28 ou 26 élèves par classe. Par comparaison, la limite était fixée à 20 élèves par classe en ZEP et 25 pour les collèges classiques ». Pour la FSU, ces décisions témoignent d’une régression de la politique de l’éducation. Pour l’expliquer aux parents, le syndicat va leur relayer l’adresse nationale. Dans cette lettre de l’Intersyndicale, qui regroupe la quasi-totalité des organisations syndicales du secteur et qui représente plus de 99% des personnels, les enseignants affirment qu’ils sont « dans un conflit majeur avec le Ministre de l’Education depuis maintenant plus de 6 mois ». Ainsi, explique l’Intersyndicale, près de 100.000 enseignants subissent une augmentation de leur temps de service ou une baisse de leur rémunération. Une pratique se généralise : les affectations sur plusieurs disciplines, « y compris des disciplines pour lesquelles ils n’auront pas eu une véritable formation », et sur plusieurs établissements. La persistance des mouvements de grève ne serait que la conséquence du « refus de tout vrai dialogue » du Ministre de l’Education nationale. Les enseignants veulent profiter des échéances électorales pour rétablir enfin ce dialogue et aboutir à la suppression du décret de Robien. Ils appellent aussi les parents à demander l’abrogation du décret sur les obligations de service, l’ouverture des discussions sur la prise en compte de la charge de travail des enseignants et le rétablissement des postes supprimés à la rentrée 2007.
Edith Poulbassia
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