
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Contre ’la casse du service public’
8 décembre 2004
A l’appel de la Fédération des syndicats unifiés, deux rassemblements avaient lieu à Saint-Denis et Saint-Pierre.
(Page 4)
Tous protestaient "contre la casse du service public". À l’appel de la FSU (Fédération des syndicats unifiés), une cinquantaine de personnes s’est rassemblée hier devant la Préfecture. Un rassemblement a également été organisé devant la sous-préfecture de Saint-Pierre.
En fait, la FSU a suivi localement un mot d’ordre de grève lancé par les syndicats sur le plan national. "Nous dénonçons fermement la politique du gouvernement en matière de dégradation et de privatisation du service public", soulignait devant la Préfecture Éric Soret de la FSU.
"De même, nous nous opposons aux orientations politiques du budget 2005 qui cautionnent des régressions inadmissibles pour l’ensemble des services publics", ajoutait-il.
Il rappelait que son syndicat dénonce aussi "les projets gouvernementaux de non-remplacement des départs en retraite des fonctionnaires et la baisse drastique des recrutements".
La faible mobilisation constatée pour cette journée de grève et de rassemblement n’est pas un sujet de préoccupation pour le dirigeant syndical. "Nous sommes en train de nous reconstruire après la grande mobilisation de 2003 (lors des grandes grèves dans l’Éducation nationale - ndlr). C’est le début de notre remobilisation", commentait Éric Soret.
Il faisait remarquer que le mot d’ordre de grève avait dépassé les rangs de la FSU "puisque le SAIPER s’est joint au mouvement et que FO est là pour l’ANPE dans le cadre de la dénonciation du plan Borloo".
À l’issue du rassemblement, une motion dénonçant "la casse du service public" a été remise à la Préfecture
L’intersyndicale mobilise demain
À l’occasion du mot d’ordre de grève lancé par la FSU (voir ci-dessus), l’intersyndicale de l’Éducation nationale ( SGPEN-CGTR, FSU, SGEN-CFDT, SAIPER-PAS 974, SE-UNSA, SUD-éducation) a diffusé hier un communiqué.
"Le vingtième anniversaire de l’académie organisé par le Rectorat de La Réunion s’inscrit dans une politique particulièrement régressive de sabordage des services publics. Cet anniversaire est malheureusement frappé du sceau du démantèlement programmé de tout le système éducatif, de la maternelle à l’université.
"Le service public national d’éducation est en grand danger et la communauté éducative, très inquiète des orientations prises par le gouvernement Raffarin (transfert des personnels, budget en régression, loi d’orientation...) n’a vraiment pas aujourd’hui le cœur à sabrer le champagne ni à faire la fête.
"Nous ne voulons pas que la jeunesse réunionnaise soit sacrifiée sur l’autel du libéralisme, pour cela il nous faut combattre toujours et encore pour un service public national d’éducation fort qui préserve l’égalité devant l’accès à l’éducation.(...)
"Ainsi, l’intersyndicale SGPEN-CGTR, FSU, SGEN-CFDT, SAIPER-PAS 974, SE-UNSA, SUD-éducation appelle l’ensemble de tous les personnels à faire une nouvelle fois acte de résistance en rappelant les revendications de défense du service public portées dans l’unité lors des grèves de mai-juin 2003.
"- Non au démantèlement du service public national d’éducation ! Non aux transferts des ATOS et autres personnels !
"- Non au budget 2005 et à la loi d’orientation qui vont accentuer la fracture scolaire !
"- Non à la marchandisation de l’éducation !
"- Arrêt de la précarité, pour de véritables emplois pour tous !"
L’intersyndicale appelle le public à se rassembler jeudi à 19 heures devant les jardins du Conseil général. (ancien vice-rectorat, angle des rues de Paris et de la Compagnie)
An plis ke sa
"La TVA à 0% pour les actions scolaires des collectivités"
José Tovar, membre du réseau école du PCF :
"Le financement de la loi, tel que le présente François Fillon, laisse pour le moins perplexe, alors que les objectifs gouvernementaux visent à une diminution des dépenses publiques. Selon le calcul que nous avons établi, les coupes claires opérées chez les personnels de l’éducation s’élèvent à plus de 45.000 emplois supprimés entre 2002 et 2005. Je tiens compte du transfert des personnels ATOS vers les collectivités territoriales puisqu’ils disparaissent, de fait, du budget national. Alors que toutes les politiques poussent à une réduction des dépenses de l’État, comment croire que ce dernier va financer le surcoût d’une telle réforme ? Ce qui va se produire, c’est un transfert des dépenses, qui contribuera à augmenter la part des collectivités et des familles, moins vraisemblablement celle des entreprises.
(...) Or, on ne peut pas construire une école de l’égalité dans une société inégalitaire. Il ne faut pas uniquement donner plus de moyens à l’éducation. Il faut que ces moyens soient attribués nationalement. Il serait bon que la part de l’État s’élève réellement à 7,5% du PIB au moins. Ce qui nécessite de revoir le système fiscal. En finir avec le mythe qui consiste à penser que la baisse des impôts est une solution à la crise, par exemple, et taxer les revenus élevés. Ou décider, encore, de réduire à 0% la TVA pour l’ensemble des actions scolaires engagées par les collectivités. (...)"
"Repenser l’école à partir du modèle de ceux qui ne savent rien"
Stéphane Bonnéry, chercheur en sciences de l’éducation à l’université Paris-VIII :
"Les propositions du ministre sont paradoxales. D’un côté, elles mettent le doigt là où ça fait mal, d’un autre, elles y répondent en accentuant les problèmes. (...) "Fillon veut donc adapter l’école aux élèves, l’adapter à leurs “capacités”, à leurs “objectifs personnels”. Ce faisant, il fait une école à plusieurs vitesses où l’on va diversifier les parcours sans avoir d’objectifs communs. (...)
Prenons l’exemple du contrat individuel de réussite éducative. À aucun moment il ne dit que les élèves en difficulté pourraient être des gamins avec qui l’école ne sait pas faire, parce que ces enfants ne viennent pas de milieux cultivés. Au lieu de résoudre cette question, il adapte l’école en créant une sous-école, individuellement, pour les gamins qui ne suivent pas. Pour ma part, je crois que l’on devrait repenser l’école à partir du modèle, non pas de ceux qui savent déjà chez eux, mais de ceux qui ne savent rien."
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