
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les dockers demandent à être formés
27 janvier 2021
Depuis le jeudi 21 janvier dernier, les dockers de la SERMAT (service commun de maintenance des matériels des entreprises de manutention SAMR, SOMACOM et SGM), sont en grève.
Les dockers exigent aussi une formation pour l’arrivée de nouveaux engins. En effet, le conflit est né de l’évolution des chariots cavaliers, à la base thermiques, qui devraient être remplacés d’ici la fin de l’année par des modèles hybrides et électriques.
Les dockers veulent être formés à ces nouvelles technologies, car "c’est une évolution de notre métier, cela ne s’apprend pas du jour au lendemain, ni sur le tas" a indiqué Miguel Thiong Soui Ho, délégué syndical CGTR Ports et Docks de la société SERMAT.
D’autant que ce dernier précise que le nombre de chariots cavaliers est passé de e18 engins en 2014 à 34 machines aujourd’hui, ce qui entraîne une multiplication des heures supplémentaires.
Ces derniers refusent le "processus de formation et de validation des Acquis de l’Expérience" proposé par la direction. "On demande d’avoir des formations, qui sont d’ailleurs obligatoires parce qu’il y a une évolution de notre métier, avec de nouvelles technologies. On aurait dû être formés depuis 2016", a expliqué ce dernier.
"On ne bloque pas le port", a assuré Miguel Thiong Soui Ho, délégué syndical CGTR Ports et Docks de la société SERMAT, contrairement à ce qu’a indiqué la direction de la SERMAT dans un communiqué.
"Cette grève empêche le ravitaillement et le dépannage des engins de manutention ce qui conduit de fait les entreprises à ne plus pouvoir opérer les navires et assurer la livraison/réception des conteneurs au port. Le port est donc paralysé pour ce qui concerne les conteneurs".
"Depuis jeudi, les chariots cavaliers dont on faisait la maintenance sont en libre accès, ils appartiennent aux aconiers. On ne bloque pas l’activité, c’est la volonté de la direction de ces sociétés de manutentions de ne pas faire entrer les navires pour les décharger", a assuré Miguel Thiong Soui Ho.
Ce dernier a précisé que "depuis jeudi, les chariots cavaliers dont on faisait la maintenance sont en libre accès, ils appartiennent aux aconiers. On ne bloque pas l’activité, c’est la volonté de la direction de ces sociétés de manutentions de ne pas faire entrer les navires pour les décharger."
Les dockers refusent le protocole de fin de crise proposé par la direction de la SERMAT, en raison du manque de concertation et de considération de la part de leurs dirigeants. Ils attendent des "échanges clairs et directs" avec la direction.
De son côté, la direction déclare avoir proposé un protocole de sortie de crise aux salariés. "On leur donne un document rédigé par l’employeur qui n’a même pas été discuté. Les travailleurs veulent de vraies discussions avec le patron", a expliqué Danio Riquebourg, secrétaire général de Fédération ports et docks CGTR, à Zinfos974.
Ce protocole "n’a pas reçu l’agrément des travailleurs", a expliqué Jean-Christophe Mollière, président de la SERMAT. Ce dernier appelle les employés à reprendre leurs activités "pour ensuite discuter".
De plus, Jean-Christophe Mollière dit ne pas pouvoir assurer une augmentation de la masse salariale, demandée auparavant par les dockers. Dans un communiqué daté du 21 janvier, la direction assure que les salariés demandent une augmentation de la masse salariale de près de 10% alors que les négociations annuelles sur les salaires sont terminées depuis deux mois.
"Avec la perte des volumes que j’ai eu en 2020 suite à la crise Covid, il m’est totalement impossible d’accepter ces revendications" a expliqué le 25 janvier le président de la SERMAT à Réunion la 1ère.
Dans un communiqué publié le 26 janvier, le GIE SERMAT demande "une réunion de la Commission de Conciliation, instance placée sous l’égide de la DIECCTE". Elle assure avoir formulé une "nouvelle proposition de sortie de crise" aux salariés ce mardi 26 janvier.
Céline Tabou
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