
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
ANNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE
16 août 2011, par
Dans le cadre de l’Année internationale de la Jeunesse, qui a pris fin le 12 août, la jeunesse réunionnaise, qui a participé au Festival mondial de la Jeunesse et des Étudiants, avait décidé d’organiser son propre festival avec le slogan ’Nout lané, Nout voix !’.
Le Festival international de la jeunesse réunionnaise (FIJR) a eu lieu le 14 juillet à Saint-Louis et a réuni plus de 400 personnes. Jeunes actifs, chômeurs, diplômés ou pas, sont venus des quatre coins de l’île pour débattre autour des grandes questions de la société réunionnaise : alimentation, logement, déplacement, gouvernance, emploi, éducation, relations internationales et épanouissement.
« Notre année, notre voix »
Durant une journée, tous ont pu faire des propositions, donner leurs avis et échanger avec des représentants politiques, d’associations, universitaires, étudiants, lycéens, actifs, non actifs, pour que les choses changent. Dans une ambiance festive, les jeunes ont assisté à des interventions sur les huit thématiques citées plus haut ainsi que les missions des associations présentes.
Le FIJR a réuni « au pic de la fréquentation environ 500 jeunes de toute l’île. Au-delà du côté festif, il s’est agi, conformément au slogan de cette année “Notre année, notre voix”, de faire remonter un certain nombre de propositions de la jeunesse réunionnaise », a indiqué Gilles Leperlier, lors de la conférence de presse de samedi dernier.
Reprenant les propos de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, le 12 août 2010 : « Au moment où nous lançons cette Année internationale, nous devons reconnaître et célébrer ce que la jeunesse peut apporter à l’avènement d’un monde plus sûr et plus juste. Efforçons-nous de faire une place aux jeunes dans les processus de décision, les politiques et les programmes qui préparent leur avenir et le nôtre », le Comité de pilotage a salué cette déclaration et la reprise pour mot d’ordre.
L’objectif du festival était « une volonté de convier les jeunes aux tables de décision, parce qu’ils sont l’avenir, mais aussi parce que leur situation ne cesse de se dégrader, payant plein pot les ravages de l’irresponsabilité de certains dirigeants de ce monde. Le but est aussi de redonner de l’espoir à la fois aux jeunes, mais finalement à toute la société ».
Donner aux jeunes les clés pour comprendre
Au cours de la journée, de nombreux jeunes se sont rendus au Village associatif afin d’échanger avec des associations telles que Ni putes, Ni soumises, LMDE, SOS Solitude ou encore le Cercle philosophique réunionnais afin d’informer les jeunes sur les questions de santé, contraception, psychologie, de mal-être, mais aussi des violences faites aux femmes, et surtout aux jeunes femmes. A l’instar de Flora, 43 ans, bénévole Ni Putes, Ni soumises 974, « ce festival a permis aux jeunes de s’informer et d’acquérir des informations. Le festival peut aboutir à une prise de conscience et permet de faire connaitre les associations, c’est un cadre dans lequel on peut échanger et écouter ».
De plus, le document de travail fourni par le Comité de pilotage à l’arrivée des jeunes au Scénopolis à Saint-Louis contenait tout le travail réalisé ces derniers mois, dont le constat de la situation actuelle à La Réunion, tant sur les plans économiques, politiques que culturelles.
Territoire insulaire, La Réunion est composée à 35% d’habitants de moins de 35 ans, ce qui s’explique par un taux de fécondité encore élevé et, entre autres, une transition démographique inachevée. De plus, d’ici 2030, les statistiques officielles indiquent que l’île atteindra le million d’habitants. Cette évolution démographique aura des conséquences ne devant pas être négligées.
C’est pour cette raison que le Comité de pilotage a décidé de porter cette problématique au cœur du débat. « La question est de savoir comment faire vivre correctement, sur un espace restreint, 10.000 personnes en plus par an, et ce, pendant les vingt prochaines années. Des enjeux importants qu’il faut donc préparer et une préparation encore plus nécessaire quand les chiffres actuels révèlent une situation difficile, voire injuste ».
Céline Tabou
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