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FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA JEUNESSE RÉUNIONNAISE
Paroles de festivaliers
15 juillet 2011, par
Le Festival international de la jeunesse réunionnaise s’est ouvert devant des centaines de jeunes sur un air de musique. Il s’est poursuivi par la présentation du projet et des ateliers de travail. Retour d’expériences sur ce festival.
Le député européen Élie Hoarau a tenu à féliciter l’organisation du festival et a indiqué que « c’est l’affirmation de la prise en charge de leur destin. Cela exprime la prise de conscience par les jeunes du rôle décisif qu’ils vont jouer. Cela bien sûr, c’est au niveau Réunionnais, mais cela s’inscrit dans le cadre de l’Année internationale de la jeunesse réunionnaise lancée par l’ONU. On a vu, à cette époque actuelle, comment les jeunes, dans leur pays, ont complètement changé la donne et ont provoqué des révolutions qui vont marquer l’histoire de leur pays. Les responsables politiques réunionnais doivent écouter et donner des responsabilités aux jeunes ».
Brigitte Malet, membre de l’Alliance des Réunionnais contre la pauvreté, s’est associée à cette initiative en expliquant que les jeunes avaient montré le chemin à suivre, « c’est un exemple et on sait que l’avenir est assuré, car les jeunes nous montrent qu’ils sont capables. Nous sommes fiers du travail qui a été réalisé. Le modèle que la jeunesse vient de nous montrer est à suivre. L’avenir est assuré ».
Et que pensent d’autres participants à ce festival ? Quelques réponses…
Claude, 21 ans, salarié
« Des questions très intéressantes »
« Je suis venu pour regarder et voir ce qui était proposé, car ils disent qu’ils sont capables et j’ai voulu savoir si c’était vrai. Le festival est intéressant et soulève des questions très intéressantes, notamment le logement, les transports et l’emploi. Il faudrait que les patrons donnent plus de chance aux jeunes. Il faut donner plus de place aux jeunes. Il faut que les jeunes prennent plus de place et soient pris en compte ».
Vildeman, 31 ans, contrat aidé
« Nous avons besoin d’être informés »
« Le festival doit prendre en compte la voix des jeunes. Nous avons besoin d’être informé et que l’on nous explique les choses afin que l’on puisse comprendre et prendre conscience des enjeux de notre société. Après avoir entendu parler du projet du FIJR, j’ai souhaité voir ce qui allait être exposé. J’ai trouvé très intéressant ce projet ».
Delphine, 24 ans, salariée
« On a des idées »
« Je suis venue par curiosité, je suis jeune et je me sens concernée. Je voulais voir ce qui allait arriver. L’organisation est réussie, et je pense que ce festival est une bonne action. Cependant, on voit que c’est dur de mobiliser les jeunes, mais les jeunes présents sont concernés et veulent changer les choses. La Réunion a un potentiel, on a des idées, il faut inciter les acteurs politiques et économiques à donner du travail aux Réunionnais ».
Giovanni Prianon, 33 ans, enseignant
« Il faut être acteur »
« Je suis là parce que je me sens concerné, notamment par les bandeaux "Nou lé kapab pou nout péi", "Arèt taz a nou !", "Arèt koz des jeunes, san les jeunes !". J’apprécie les interventions et les discours prononcés, il y a de bonnes propositions, mais j’espère que cela va aboutir. Je félicite l’organisation pour ce mouvement, mais j’espère qu’il n’y aura pas de récupération politique et que l’on pourra utiliser le projet pour faire un rapport de force.
Aujourd’hui, on retrouve toujours les mêmes, tout le temps, on a l’impression qu’une génération manque et a été oubliée. On a un vide et il manque une transition pour que les choses changent. Soit on va te laisser ça, pour taz nout guel, soit on va devoir prendre par nous-mêmes ce dont on a besoin et faire par nous-mêmes. Il faut être acteur et être une force de propositions afin de se mettre en avant ».
Jennifer, 20 ans, étudiante
« Tous concernés »
« J’espère que ce festival apportera quelque chose, car nous sommes tous concernés. Il faudrait que l’on soit plus écouté par les responsables politiques qui promettent, mais ne font jamais. On est en train de se réveiller, car ce festival est le commencement de quelque chose de plus grand ».
Fardi, 18 ans, sans emploi
« Le droit d’avoir un emploi à La Réunion »
« Ce festival est intéressant et a accès à des questions d’emploi qui me touchent, car je n’en ai pas. C’est très difficile, car on fait venir des gens de l’étranger pour venir travailler à La Réunion, ils parviennent à trouver plus facilement des emplois que nous. Nous avons le droit d’avoir un emploi à La Réunion ».
Flora, 43 ans, bénévole Ni Putes ni soumise 974
« Aboutir à une prise de conscience »
« Les violences faites aux jeunes femmes sont de plus en plus nombreuses, depuis le début de l’année trois jeunes femmes sont mortes sous les coups. La précarité, la misère et le chômage sont des problèmes de société qu’il faut prendre en compte dès maintenant, car la violence s’accentue.
Ce festival a permis aux jeunes de s’informer et d’acquérir des informations. Le festival peut aboutir à une prise de conscience et permet de faire connaître les associations, c’est un lieu dans lequel on peut échanger et écouter ».
Élody, 19 ans, étudiante
« C’était nécessaire »
« Le festival était bien de donner un espace de parole aux jeunes, c’était nécessaire. L’initiative est bonne et à recommencer. Les thématiques abordées ont été très intéressantes. La présentation du projet est cohérente avec l’attente de la jeunesse réunionnaise ».
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