
Mal-do-mèr dann sarèt
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L’Intersyndicale de La Réunion renouvelle son appel à retirer un projet de loi impossible à amender
24 juin 2016, par
Pour cette nouvelle action contre le projet de loi El Khomri, l’Intersyndicale a organisé un rassemblement devant le siège du MEDEF-Réunion dans la cour de l’ancienne usine de La Mare à Sainte-Marie. Une délégation du PCR était présente. Plusieurs centaines de personnes ont participé à l’action.
Comme en France, le 23 juin a été une journée de mobilisation contre le projet du gouvernement visant à casser les acquis de dizaines d’années de luttes. Pour la deuxième fois depuis le début du mouvement de protestation contre le projet de loi El Khomri dite Loi Travail, l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-UNEF a organisé un rassemblement devant le siège du MEDEF-Réunion.
Rendez-vous était donné hier matin à 10 heures. Les manifestants étaient plus de 200, dont de nombreux camarades de Sainte-Suzanne et une délégation du PCR. Plusieurs membres de la Fédération nationale CGT-Métallurgie étaient également présents.
Le choix de revenir manifester sous les fenêtres du siège de l’organisation patronale sont liées à un événement d’actualité. Ce sont les propos d’Yvon Gattaz, président du MEDEF, qui ont mis le feu aux poudres. Ce dernier avait comparé les militants de la CGT à des « voyous ». Des propos qui n’ont pas été démentis par Yann De Prince, président du MEDEF-Réunion. Pour les syndicats, ce dernier ferait mieux de se regarder dans la glace. Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, a rappelé que quand le président du MEDEF-Réunion était cadre à SFR-Réunion, son entreprise a mis une telle pression sur les sous-traitants que de nombreuses boutiques ont dû fermer, ce qui a supprimé de nombreux emplois. Comment qualifier de telles méthodes ?
Comme lors des journées précédentes, les différentes prises de parole ont mis en évidence la forte opposition au projet de loi El Khomri. Sont intervenus l’UNEF, Solidaires, AC Chômage, le SAIPER, FSU, la CGT-Metallurgie, FO et la CGTR. Pour l’Intersyndicale, le projet de loi El Khomri est un texte qui doit être retiré car il ne peut pas être amendé. Il permettrait notamment à des entreprises de moins de 11 salariés de licencier avec une baisse du chiffre d’affaires sur une période pas plus longue qu’un trimestre. Or à La Réunion, plus de 90 % des entreprises ont moins de 11 salariés.
Le projet de loi est un concentré de mesures qui ramènent les travailleurs bien loin en arrière, réduisant à néant les acquis de plusieurs années de luttes difficiles.
Les critiques étaient nombreuses contre le gouvernement. La décision d’interdire une manifestation des syndicats à Paris, même si elle a été annulée depuis, a accentué la crise entre le pouvoir et les syndicats. Sondages à l’appui, ces derniers affirment être suivis par la majorité de la population, dans la lutte contre un projet de régression sociale.
Au terme des prises de parole, les syndicalistes devaient participer à une distribution de tracts dans le quartier d’affaires de La Mare. L’emprise foncière de l’ancienne usine sucrière accueille en effet aujourd’hui de nombreuses entreprises. L’objectif de l’action était donc de les infomer sur les conséquences de la loi El Khomri : « 10 heures par jours, mais possibilité d’aller jusqu’à 12 heures. 48 heures par semaine au maximum, mais possibilité d’aller jusqu’à 60 heures. Heures supplémentaires payées à 10 % voire pas payées du tout. Fin des 35 heures. Diminution des salaires et augmentation du temps de travail si baisse du chiffre d’affaires. Licenciement pour motif personnel si un salarié refuse une baisse de salaire ou une modification de son contrat de travail. Remise en cause des droits et garanties acquis par les salariés. Licencier facilement sans avoir recours aux prud’hommes. Referendum dans les entreprises pour imposer des accords et contourner les syndicats majoritaires qui s’y opposent. »
Le prochain rendez-vous est donné au mardi 28 juin prochain. Une nouvelle journée d’action est prévue contre le projet de loi travail. Sa forme à La Réunion dépendra des résultats de la mobilisation en France et de l’évolution de la situation d’ici là. Une première rencontre hier soir des représentants de l’Intersyndicale devait permettre d’avancer sur cette question.
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